Vampire Academy 7

Hôpital..

Je me réveillai en sursaut, où j'étais ? Je me rappelle Abe qui me questionnait sur la quantité de sang que j'avais perdue et puis boum ! Je me suis évanouie. Je reportai mon attention sur mes bras, des aiguilles étaient plantées à l'intérieur de ceux-ci.

Mes plaies étaient refermées et presque cicatrisées, j'avais repris du poids et il me restait que quelques, énormes, bleus.

Combien de temps étais-je restée inconsciente ?

Christian rentra dans ma chambre et je le vis afficher un sourire qui montrait ses canines je n'avais jamais vu un tel sourire sur son visage.

– Salut Rose ! Je vais aller chercher Liss.

– D'accord.

Il quitta la pièce et revenu quelques minutes plus tard avec une Lissa affolée.

Elle se précipita sur mon lit d'hôpital et me prit dans ses bras.

– Oh Rose ! J'ai tellement eu peur.

Docteur Olendzky rentra dans la pièce et m'adressa un mince sourire.

– Bonjour Rose.

– Bonjour Docteur. Combien de temps suis-je restée inconsciente ?

– 4 jours

– Est-ce que je peux partir maintenant ?

– Rose, tu étais très mal en point quand tu es arrivée ici.. Tu as perdu beaucoup d'énergie et j'ai peur que tu doives rester encore quelque temps pour laisser ton corps prendre des forces.

– Est-ce que je peux au moins me lever ?

– Bien sûr, mais soyez prudente.

Je tirai mon corps de dessous les couvertures et je découvris une horrible cicatrice qui partait du haut de ma cuisse jusqu'à mon genou. Lissa me fixait et elle prit la parole.

– Est-ce qu'elle te fait encore mal ? Ta cicatrice ?

J'effleurai du bout des doigts ma cicatrice. Le contact m'envoya une sensation de brûlure dans le corps, mais je décidai de l'ignorer.

– Non, elle me fait pas mal.

– D'accord

Lissa m'offrit sa main comme support et je me levai. Le contact du sol froid sur mes pieds nus me donna la chair de poule. Malgré mes jambes flageolantes, je réussis à avancer. Christian nous fixait moi et Lissa, étudiant tous nos gestes, à l'affût du moindre problème.

Quand je sortis, Abe et Dimitri se levèrent et virent nous rejoindre. Dimitri avança vers moi et je vis une minuscule larme rouler sur sa joue. Je l'attirai dans mes bras et j'essuyai sa larme. J'avais envie de rester dans ses bras et de me laisser bercer par son parfum et son accent russe, mais j'eus des flash-back de tout ce qui s'était passé avec Luc.

Je me raidis et il le remarqua, il s'écarta et il me fixait, cherchant des réponses à mon changement d'attitude.

– Rose qu'est qui se passe ?

– Désolé je ne peux pas, je ne suis pas prête.

Je me reculai et j'avais les mains tremblantes, le regard de Dimitri reflétait de la tristesse et de l'incompréhension, ça me brisait le cœur, je me retournai et je fonçai dans Eddie.

– Désolée.

Je le contournai je continuai ma course vers les toilettes. Quand j'arrivai, je regardai mon reflet dans le miroir et je grimaçai. Depuis que j'étais revenue, je ne m'étais jamais vu dans une glace. Inna ne m'avait pas raté. Une balafre traversa ma joue droite, mon nez était entouré d'une ecchymose, Inna me l'avait cassé. Mes yeux étaient ternes, ils avaient perdu leur éclat, leur joie de vivre.

Mes doigts passèrent sur ma joue droite.

– Ce n'est pas si pire que ça.

Je me retournai et vis Lissa elle me souriait, mais elle savait que s'était pire. Elle s'avait que mes blessures n'étaient pas seulement physique, elle s'avait qu'elles étaient psychologiques aussi.

Je me retournai vers le miroir. Mes mains étaient agrippées sur le lavabo et je tremblais.

– Est-ce que tu veux me dire ce qui s'est passé ?

Je fis un non de la tête je retournai dans la contemplation des dégâts sur mon visage. Une larme roula sur ma joue.

Lissa s'avança et elle posa sa main sur mon épaule et elle me regarda par le miroir.

– Rose... Tu sais que tu peux tout me dire. Je veux t'aider, mais tu dois me parler. Je sais que quelque chose de plus grave est arrivé qu'une dizaine de cicatrices et de la torture. Quelque chose qui te fait méfier de ta famille. Quelque chose qui te fait peur. Tu dois m'en parler Rose, sinon cette peur, elle va te consumer. Je tiens trop à toi pour t'infliger ça. (elle m'attira dans ses bras.) Tu m'as protégé toute ma vie, c'est à mon tour maintenant.