Chapitre 15 : Mariage imposé

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Benedict : Tricheuse !

Moi : Comment veux-tu tricher à un jeu d'échec ? Tu es juste incompétent.

Benedict : Ce n'est pas normal. D'habitude je suis imbattable.

Moi : Et bien tu es dorénavant détrôné.

Benedict : Ça n'est pas possible tu as sûrement un secret ou alors un-

Mais il se fait couper par quelqu'un qui cri.

... : BRIDGERTON !

On se retourne tous les 2 pour voir Nigel Berbrooke, défiguré et plein de bleus.

Benedict : Mais qu'est-ce qu'il fait ?

Moi : Je n'en ai aucune idée mais je le sens très mal.

On se lève tous les 2 pour aller voir un peu mieux ce qu'il se passe. Berbrooke arrive près de Anthony et sa mère.

Berbrooke : Je suis porteur de nouvelles réjouissantes ! Sachez que j'ai prit les choses en main et que j'ai obtenu une autorisation spéciale pour me marier avec Miss Bridgerton.

Moi : PARDON ?!

Benedict passe son bras atour de mon cou pour aller déposer sa main sur ma bouche.

Benedict *chuchote* : N'aggrave pas les choses.

Daphné : Il n'y aura pas de mariage !

Anthony : Je vous ai dit que l'arrangement avait été annulé.

Violet : Lord Berbrooke vous semblez ennuyé, pouvons-nous nous isoler afin de poursuivre cette conversation ?

Berbrooke : Je ne demande pas à poursuivre cette conversation. Même s'il est probable que je m'adresse enfin au véritable chef de la famille Bridgerton. Parce que si cela avait été vous, vous auriez enseigné à votre sœur à être plus prudente et à ne pas encourager certaines attentions la nuit, seule à mes côtés dans les jardins de Vauxhall.

J'allais lui sauter dessus mais les mains de Benedict me retiennent par la taille.

Berbrooke : Naturellement, la simple rumeur d'un tel scandale pourrait porter un coup fatal à une famille des plus influentes. Que ferait quelqu'un comme Lady Whistledown d'un récit aussi choquant, malséant ?

Anthony : Serait-ce une menace ?

Berbrooke : Pas du tout. Parce que dans 3 jours, j'entend bien me marier. J'ai le diamant de la saison. Et si ce n'est pas avec elle, je me marierai avec l'autre diamant, Miss Rosanna Thompson.

Benedict : JE VOUS DEMANDE PARDON ?!

Benedict allait se ruer sur Lord Berbrooke mais je le retiens avec l'aide de Colin et du duc.

Moi : Non Benedict !

Colin : Non arrête !

Hastings : Stop Bridgerton !

Benedict : Retirez immédiatement ce que vous venez de dire sur ma sœur et sur Rosanna Lord Berbrooke !

Berbrooke : J'ai ce que la société a de meilleur à offrir, j'ai une fille Bridgerton. Et je la sauverai. Ainsi que l'intégralité de la famille, de la ruine dont vous n'avez pas su les protéger.

Il plaque l'ordonnance de mariage sur le torse d'Anthony alors que le duc se dirige vers Berbrooke. Heureusement, Benedict me retient.

Berbrooke : Je me réjouis de l'union de nos 2 grandes et belles familles. Bridgerton. Thompson. Hastings.

Il jette un regard noir au duc et fini par s'en aller.

Moi : Non mais pour qui il se prend celui-là ?!

Romane : Je dois avoir un livre avec des bords assez pointu à lui lancer à la tête.

Maman : Romane...

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Point de vue de Benedict :

Moi : Oh mais c'est pas vrai !

Je lance mon pot de peinture sur ma toile et donne un coup de couteau dedans. Cela fait 3 heures que j'essaye de peindre sans aucun résultat. C'est la 8ème toile que je détruit à cause de mon manque d'inspiration.

Moi : Bon Benedict tu n'y arriveras pas.

Je laisse mon pinceau sur mon chevalet et sors dans le jardin. Sauf que quand j'arrive, je vois une silhouette assise sur la balançoire entrain de fumer. Je passe par derrière et découvre qui c'est.

Moi : Eloïse Bridgerton.

Elle se fige et se retourne vers moi.

Eloïse : Vas-y, sermonne-moi.

Moi : En aurais-tu pour moi ?

Je m'assois sur l'autre balançoire tandis qu'elle me tend son paquet. Je l'attrape, m'allume une cigarette et lui redonne son bien.

Eloïse : Imagine que j'aspire à une vie différente.

Moi : Différente comment ?

Eloïse : Simplement différente. J'ai vu Daphné se préparer pour ces bals, au milieu de toutes ces toilettes, de ces nombreux prétendants, et je suis à bout de force. Imagine que j'aspire à une autre vie Benedict, que j'aie le sentiment d'être tout à fait capable de vivre autre chose, alors que je ne suis pas autorisée à le souhaiter.

Moi : Alors je te répondrais... que tu n'es pas la seule.

Eloïse : Pardon ?

Moi : J'aspire également à une vie à laquelle je n'ai pas le droit.

Eloïse : Tu parles de Rosanna ?

Moi : Malheureusement oui.

Eloïse : Je ne comprend pas pourquoi tu ne demandes pas sa main à son père. Vous êtes fait l'un pour l'autre.

Moi : Je lui ai dit que je l'aimais mais elle n'a rien voulu entendre. Le pire c'est qu'elle a dit qu'elle m'aimait elle aussi.

Eloïse : Alors pourquoi tu ne vas pas la voir et que tu ne vas pas l'embrasser ?!

Moi : Tu ne peux pas savoir à quel point j'en meurs d'envie. J'ai tellement envie de la voir, de la sentir, de la toucher, de l'embrasser ! Mais je ne peux pas. Malheureusement je crois que que je ne pourrais jamais être son mari. C'est impossible.

Eloïse : Ce n'est pas toi qui disais que rien n'était impossible ?

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Point de vue de Rosanna :

"Il est parvenu aux oreilles de votre chroniqueuse que la bonne société sait à merveilles répandre la plus sordide des rumeurs.

Il est d'usage de dire que l'on ne peut pas juger un livre à sa couverture. Mais concernant l'empoté baron Berbrooke, il semble que son apparence déplaisante soit une assez bonne métaphore de l'état dans lequel se trouvent ses affaires domestiques. Je ne serais pas surprise que Lord Berbrooke soit amené à quitter le pays pour une sombre affaire. Une affaire qui pourrait peut-être entraîner le versement de sommes depuis trop longtemps dues à une ancienne domestique et à un jeune garçon qui, nous le souhaitons vivement, ressemble surtout à sa mère."

Moi : Enfin elle sert à quelque chose celle-là !

Colette : Que se passe-t-il ?

Moi : Tu te souviens du scandale du pique-nique ? Lis-ça.

Je lui tend le journal et elle commence à le lire.

Colette : Quand même !

Raphaël : Daphné s'en sort finalement sans aucun problème.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant