Chapitre 42 : Terrible nouvelle

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Benedict : NON ÇA NE VA PAS !

En passant dans le couloir, j'entends Benedict pester dans notre atelier. J'entre-ouvre la porte et le vois assis devant sa petite table avec ses fusains éparpillés et des feuilles qui trônent sur le sol.

Moi : Benedict ? Tout va bien ?

Benedict : Oui, je suis désolé. Tu m'as entendu ?

J'entre dans la pièce et referme la porte.

Moi : Je crois que toute la maison t'as entendu.

Il soupire et repose son fusain. Je m'approche de lui et viens m'assoir sur ses genoux.

Moi : Qu'essayes-tu de faire ?

Benedict : Eloïse m'a demandé si je pouvais réaliser un portrait d'elle et de Romane pour qu'elle puisse l'accrocher dans sa chambre. J'essaye d'abord de faire le croquis mais rien de va.

Moi : C'est le but d'un croquis mon amour, que ça soit désordonné et déstructuré.

Benedict : C'est impossible.

Moi : Rien n'est impossible.

Benedict : Oui je sais. Mais rien ne va, je ne sais même pas pourquoi je persiste à vouloir continuer de dessiner.

Moi : Tu persistes parce que c'est ta passion et que c'est un peu comme ça que tu m'as conquise.

Il sourit et relève la tête vers moi.

Moi : Et c'est grâce au dessin que dans un peu plus de 6 mois nous allons avoir l'arrivée d'un petit être dans nos vies.

Je prend sa main et la dépose délicatement sur mon ventre.

Benedict : Nous allons avoir un bébé...

Moi : Il serait peut-être tant que tu t'en rendes compte ! Parce que je ne rentre plus dans aucune de mes robes.

Il rigole et fait des cercles avec son pouce sur mon ventre.

Moi : Je vais devoir aller chez la modiste cet après-midi avec Eloïse, ma mère et la tienne pour commander de nouvelles robes. Pourras-tu te passer de moi durant 2 petites heures ?

Benedict : Je pense que je vais pouvoir survivre. De toutes façons je dois passer voir Raphaël chez lui.

Moi : Parfait. Tu as déjeuné ?

Benedict : Oui, j'ai demandé à Jeanne de m'apporter mon repas ici.

Je souris et l'embrasse avant de me relever du mieux que je le peux. J'arrive à mon troisième mois de grossesse et je commence à avoir du mal à me lever quand je suis assise. Je descend pour aller prendre mon petit-déjeuner au salon quand Lila me tombe dessus.

Lila : Madame Rosanna !

Moi : Lila ! Vous m'avez fait une peur bleue !

Lila : Excusez-moi.

Moi : Que se passe-t-il ?

Lila : Ceci vient d'arriver.

Elle me tend le dernier Whistledown, toute perdue.

"Tous les coups sont permis, à l'amour comme à la guerre. Mais certaines batailles ne laissent aucun vainqueur, seulement un sillage de cœurs brisés. De quoi se demander si le jeu en vaux vraiment la chandelle. Ceux que nous aimons ont le pouvoir de nous infliger les pires blessures. Car quoi de pus fragile qu'un cœur humain ? Le liens qui unie un homme et sa promise est intime, sacré.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant