Chapitre 18 : Crise d'angoisse

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J'écarquille les yeux en sentant ses lèvres sur les miennes. Je me laisse faire et ferme les yeux. Je savoure ce qui est entrain de se passer. Ses lèvres sont fraîches et ont un étrange goût de framboise. Il passe une main sur ma joue et je me détend d'un coup. Il se recule et me regarde dans les yeux.

Moi : Co... comment as-tu réussi à faire ça ?

Benedict : J'ai lu dans un journal de médecine que lit Anthony que les crises d'angoisses pouvaient se stopper si la personne arrêtait de respirer. En t'embrassant tu as coupé ta respiration... donc ta crise d'angoisse s'est arrêtée.

Moi : Oh... bo- bonne idée...

Benedict : En effet...

Je relève la tête et plonge mes iris émeraude dans ses yeux bleus. Qu'est-ce qu'il est beau... je suis hypnotisée par son regard.

Benedict : On... on va peut-être y retourner ?

Moi : Excellente idée...

Il me tend sa main que je saisis et m'aide à me relever. On entre de nouveau dans le musée et on rejoint nos frères et sœurs à tous les 2.

Raphaël : Et bien enfin !

Anthony : Vous voulez une coupe de champagne ?

Moi : Avec grand plaisir.

Anthony me sourit et va vers le buffet tandis que je me penche vers Daphné.

Moi : Il faut que je te parle.

Daphné : Et bien vas-y.

Moi : Non pas ici.

Je lui attrape le bras et l'emmène dans une pièce éloignée.

Daphné : Bon que se passe-t-il ?

Moi *chuchote* : Ton frère m'a embrassé.

Daphné : Benedict ?!

Moi : Non Colin.

Daphné : QUOI ?!

Moi : Mais oui Benedict enfin !

Daphné : Oh grand Dieu j'ai eu peur !

Elle souffle un bon coup mais relève la tête vers moi.

Daphné : Attend. Tu viens de dire quoi là ?

Moi : Benedict m'a embrassé.

Daphné : Mais c'est merveilleux !

Moi : Parle moins fort ! Tu veux que tout Londres le sache ou quoi ?!

Daphné : Oui pardon. Non mais attend tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ? Mon frère Benedict qui ne jure que par toi viens de t'embrasser !

Moi : Calme-toi ce n'est pas ce que tu crois.

Daphné : Comment ça ?

Moi : J'ai fait une simple crise d'angoisse et-

Daphné : Pourquoi tu as fait une crise d'angoisse ?

Moi : Nous avons critiqué une toile juste à côté du peintre. Mais ce n'est pas le plus important.

Daphné : Vous avez toujours su vous mettre dans de beaux draps tous les 2.

Moi : Enfin bref. Il m'a embrassé pour me faire arrêter de respirer et me calmer. Ma crise d'angoisse est donc passée mais je ne savais plus ou me mettre.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant