Point de vue de Benedict :
Je suis dans mon jardin à la recherche de quelque chose à fumer pour me sortir le dessin et Rosanna de la tête quand je tombe sur Eloïse. Elle a du m'entendre puisqu'elle se retourne vivement vers moi.
Eloïse : Oh.
Je m'assois à ses côtés et prend la cigarette qu'elle me tend.
Eloïse : J'ai trouvé ton carnet de croquis dans la cheminée.
Moi : Alors tu m'espionnes maintenant ?
Eloïse : Il faudrait que tu m'intéresses pour prendre la peine de t'espionner.
Moi : Les dessins de ce carnet étaient abominables, une torture à regarder.
Eloïse : Oui, c'est pour cela que ça s'appelle un carnet de croquis. Si j'écris mon journal, c'est différent de quand j'écris mon roman. Si tu aimes dessiner et que tu manques de pratique alors pratique. Engage un professeur, trouve une jeune dame qui ait l'air éblouie. Si tu désires le soleil et la lune, il te suffit de sortir et de viser le ciel. Tout le monde n'a pas cette chance.
Moi : Es-tu sérieuse ?
Eloïse : Oui. Mais il y a un dessin qui m'a vraiment beaucoup plu.
Moi : Lequel ?
Eloïse : C'était un croquis dans une pochette en cuire qui représentait une merveilleuse femme qui ressemblait étrangement à Rosanna.
Oh non...
Eloïse : Mais ce qui m'a étonné c'est que c'était bien Rosanna mais alors complètement nue.
Je m'étouffe avec la fumée et redonne la cigarette à ma sœur.
Flashback :
Rosanna : Tu peux me dessiner ?
Je relève la tête de mon carnet et regarde ma future femme. Nous sommes dans son atelier entrain de dessiner tous les 2 mais elle n'arrête pas de me regarder depuis tout à l'heure.
Moi : Pardon ?
Rosanna : Tu peux me dessiner ?
Moi : Euh... oui mais pourquoi ?
Rosanna : J'ai envie de voir ton regard détaillé mon corps avec une précision insoupçonnable.
Je sens que mes joues chauffent toutes seules. Elle se lève, va vers la porte, la ferme à clé et reviens derrière moi. Elle se penche vers moi, pose ses mains sur mon torse et s'approche de mon oreille.
Rosanna *chuchote* : J'ai envie que tu me dessines comme une française.
Je déglutie et rougis encore plus.
Moi : Et bien... pourquoi pas ?
Elle sourit, m'embrasse chastement et va derrière son paravant.
Moi : Que fais-tu ?
Rosanna : Je met quelque chose de plus confortable.
Je rigole et commence à installer un sofa pour qu'elle puisse s'y allonger. J'installe également une chaise et une table sur laquelle je dépose mon carnet de croquis et mon porte-crayons. Je l'ouvre et commence à tailler mon fusain quand Rosanna ressort de son paravant vêtu d'un peignoir en soie et les cheveux détachés. Mes joues chauffent énormément car je vois qu'il n'y a rien sous le peignoir.
Moi : Euh... tu euh...
Rosanna : La dernière chose dont j'ai besoin c'est encore un portrait de moi ressemblant à une poupée de porcelaine.
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Rien n'est impossible (T1)
FanficPrintemps/été 1813. Rosanna Thompson va faire son entré dans le monde à l'âge de 22 ans. Ayant convaincu sa mère de ne pas faire toutes les saisons précédentes pour profiter de sa vie de jeune adulte, elle ne peut maintenant plus reculer. Sa mère l'...