Chapitre 36 : Dessin chez Monsieur Granville

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Benedict : Chérie ?

Moi : Oui ?

Benedict : Nous y allons ?

Moi : J'ai peur mais c'est partit.

Nous quittons le bal plus tôt pour aller chez Monsieur Granville pour peindre avec lui et d'autres artistes. Lorsque nous arrivons devant sa porte, mes poumons se contractent tous seuls.

Moi : Attend.

Benedict : Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Je ne suis plus très sûre.

Benedict : Ça va aller chérie. On va peindre et dessiner à 2 comme on aime le faire.

Il me sourit et frappe à la porte. Cette dernière s'ouvre et laisse apparaître le propriétaire.

Granville : Lord et Lady Bridgerton. Entrez je vous en prie.

Benedict : Merci.

Nous entrons dans la demeure et découvrons le paradis. Des tas de dessinateurs et peintres se tiennent dans une seule et même pièce entrain de dessiner des femmes nues.

Benedict : Je ne sais pas quoi je m'attendais en venant mais certainement pas à cela.

Moi : Je crois rêver. Il y a même des femmes qui peignent !

Granville : Evidemment, il s'agit juste d'un groupe de gens qui partagent les mêmes valeurs voilà tout. Venez, laissez-moi vous montrer mon travail.

On le suit à travers les peintres.

Homme : Ils parlent de la guerre hors de nos frontières pour se détourner des injustices chez nous.

Femme : Ils n'ont pas besoin d'une guerre pour se détourner. Cette Whistledown distrait suffisamment leur regard des besoins véritables du peuple.

Granville : Qu'en pensez-vous ?

Je me retourne vers notre hôte et observe son travail.

Benedict : Sans comparaison avec Somerset House, je dois l'admettre.

Moi : Effectivement, vous vous êtes amélioré Monsieur Granville.

Granville : Je le prendrai comme un compliment ! Mais je vous en prie, montrez-moi de quoi vous êtes capables.

Je souris, m'assois à un chevalet et commence à dessiner.

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Moi : Fini !

Benedict : Moi aussi.

Je regarde son dessin incroyablement beau.

Moi : Mon amour c'est incroyable !

Granville : Vous avez des capacités !

Benedict : Ça ne vaut rien.

Moi : Peux-tu arrêter de dire des bêtises ?

Granville : Pour quelqu'un d'aussi assuré dans sa critique, vous manquez de recul sur votre travail.

Benedict : Ces lignes, elles ne sont pas comme il faudrait.

Granville : Oh acceptez mon compliment Bridgerton !

Moi : Monsieur Granville a raison. Je n'arrête pas de te dire que tes dessins et tes toiles sont sublimes !

Granville : Il n'y a pas d'attentes ni de jugement ici. Vous avez laissé ce poids à Mayfair ! Je suis sûr que votre femme elle-même ne vous jugera pas chez vous.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant