Chapitre 35 : 1er bal de couple marié

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"Comme vous le savez tous, rien n'exalte d'avantage votre dévouée chroniqueuse que le parfum du scandale. Et la fête de ce soir en promet plus qu'il n'est permis d'espérer, grâce à la toute jeune veuve Lady Trowbridge.

D'aucun pourraient considérer sa réception choquante et je conseille à toutes les jeunes filles d'éviter de se faire surprendre dans l'expression voluptueuse de leur nature. Un seul geste osé entre un couple non-marié, un frôlement inconvenant ou, Dieu nous en préserve, un baiser conduirait n'importe quelle demoiselle de la heute société à sa propre perte.

D'ailleurs, nous aurons le privilège de voir ce soir pour la première fois Lord Benedict et Lady Rosanna Bridgerton, tout juste mariés d'un mois. Aurons-nous d'ailleurs ce soir la surprise d'une heureuse nouvelle qui viendrait chambouler leur vie ? Il est arriver aux oreilles de votre chroniqueuse que le ventre de Lady Bridgerton viendrait s'arrondir ces derniers temps."

Moi : Mais comment le sait-elle ? Il n'y a que nos familles qui sont au courant !

Lila : Peut-être que Madame votre mère ou Lady Violet en a t-elle parler.

Benedict : Rosanna ! Es-tu ENFIN prête ?

Lila : Monsieur Benedict commence à s'impatienter Madame.

Moi : Et bien il attendra. Je ne suis pas encore prête.

Ce soir se passe notre premier bal en tant que couple marié. Je suis entrain de me préparer mais mon mari a l'air impatient. Lila m'a choisi une magnifique robe violette avec un dessus en dentelle blanc.

 Lila m'a choisi une magnifique robe violette avec un dessus en dentelle blanc

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Tenue de Rosanna ⤴️

Lila m'a coiffé d'un chignon et m'a sorti la parure en diamant que Violet m'a offert le jour de mon mariage. J'habille mes mains de gants blancs et sort de ma chambre. Quand j'arrive dans le hall, mon mari est entrain de jouer avec Soleil. Il m'entend descendre et relève la tête.

Benedict : Enfin ! Tu es impossible.

Moi : Désolée mais il faut du temps pour un tel résultat. Et tu dis tout le temps que rien n'est impossible.

Benedict : C'est vrai que tu es sublime. Mais nous devons y aller.

Je saisis le bras qu'il me tend et monte dans la calèche.

Moi : As-tu lu le dernier Whistledown ?

Benedict : Oui je l'ai lu. Comment est-elle au courant ?

Moi : Aucune idée. Mais connaissant nos mères, elles ont gaffé.

Benedict : C'est évident.

Moi : J'espère que je n'aurais aucune remarque de la part de Lady Featherington. Sinon je lui envoie ma chaussure à la tête.

Benedict : Tu es une Lady comme elle maintenant.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant