Chapitre 45 : Le bal des Hampshire

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"Une question très chers lecteurs. Qu'il y a t-il de plus grisant que parier de l'argent ? Car très souvent, les paris les plus risqués sont les mieux récompensés. Cependant, si vous faites le mauvais paris, vous pourriez bien vous retrouver sans rien si ce n'est vos yeux pour pleurer. Naturellement, personne ne peut avoir la garantit que son paris lui assurera la fortune ou la ruine. A moins de se tourner vers des stratégies plus sûres.

Mais alors que la saison se poursuit, les plus grands joueurs ont déjà abattus leurs cartes en toute sincérité. Ce qui depuis quelques jours ne laisse pas beaucoup de place au commérage. Pour tout vous dire, votre dévouée chroniqueuse ne parvient pas à trouver d'autre évènement qui mérite d'être signalé.

Il est tout de même intéressant de noter que le duc et la duchesse de Hastings n'ont pas encore donné de réception et reçus d'invités. Nos jeunes mariés se sont sans nul doute coupé du monde pour vivre leur bonheur conjugal. Qui pourrait leur en vouloir ? Et qui pourrait être surpris que leurs efforts soutenus soient récompensés par un nouveau venu dans le courant de l'année ?

Il en va de même pour le duc et la duchesse de Hampshire qui attendent leur premier enfant dans le courant du mois de décembre de cette année. Aurons-nous un futur duc ou une future duchesse de Hampshire ? Seul l'avenir nous le dira. Mais comme le dit si bien la duchesse... rien n'est impossible."

Je repose mon journal et pose une main sur mon ventre.

Moi : Alors tu seras un duc ou une duchesse ?

Benedict : Je suis déjà duc de Hampshire ma chérie.

Nous sommes entrain de prendre notre petit-déjeuner dans la salle à manger avec Benedict.

Moi : Je ne parle pas à toi.

Benedict : Alors puis-je savoir à qui tu t'adresses ?

Moi : A ton fils ou à ta fille.

Benedict : Parce que tu parles à ton ventre maintenant ? Première nouvelle.

Je lui lance mon petit pain qu'il rattrape en rigolant.

Benedict : Pourquoi diable parles-tu au bébé ?

Je lui donne le journal pour qu'il puisse le lire.

Benedict : Il est vrai que nous n'avons donné aucune réception.

Moi : J'ai horreur de ça.

Benedict : Mais nous sommes obligés ma chérie.

Moi : Très bien... Lila ?

Lila : Oui Madame Rosanna ?

Moi : Pouvez-vous faire parvenir la nouvelle que nous donnerons un bal dans 2 semaines ?

Lila : Bien Madame. Je dis tout de suite à Jeanne, Olivia et Zoé d'informer la population.

Je me retourne vers mon mari.

Moi : Satisfait ?

Benedict : Très.

Il se lève, m'embrasse le font et sort de la salle à manger.

Moi : Où vas-tu ?

Benedict : Dans l'atelier, je dois terminer le tableau d'Eloïse.

Il sort tandis que ma chienne entre.

Moi : Soleil !

Elle pose ses potes sur mes cuisses et place sa tête sur mon ventre.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant