Chapitre 3 : 1er bal de la saison

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Oppressée. C'est le sentiment qui me parcours le corps a l'instant même. Ces femmes qui dansent pour essayer d'impressionner un ou plusieurs hommes me donnent mal à la tête. Mais ça, évidemment, maman ne le comprend pas. Je n'arrive pas à décrocher mon regard de tous ces tourbillons de robes colorées qui me donnent envie de vomir.

Maman : Ne pouvez-vous pas sourire mon enfant ?

Moi : Maman je vous fais déjà le plaisir d'être venu alors ne m'en demandez pas trop non plus.

Raphaël : Maman laissez-la un peu respirer. Elle a dû enchaîner la présentation à la Reine, le scandal procuré par Lady Whistledown et maintenant ce bal. Et tout cela en une seule journée.

Richard : Je partage l'avis de mon fils.

... : Rachel !

On se retourne tous pour voir venir vers nous la famille Bridgerton.

Violet : Comment allez-vous ?

Maman : Oh je vais très bien Violet merci. Mais j'irai sans doute mieux si ma fille daignait sourire.

Moi : Maman !

Maman : Vous savez que j'ai raison.

Je lève les yeux au ciel et m'éloigne d'elle pour aller me poster aux côtés de Benedict.

Moi : Retiens-moi ou je l'étrangle.

Benedict : Cela ferait tâche pour un premier bal.

Moi : Peut-être mais au moins je serais préservée de toute cette mascarade !

Benedict : Comme je te comprend ma chère Rosanna.

Moi : Rose. Je pense que l'on se connaît depuis assez longtemps pour que tu emploies mon surnom.

Il sourit quand j'entends mon frère m'appeler.

Raphaël : Bonne chance ma chère sœur.

Moi : Quoi ? Pourquoi ?

Raphaël : Tu as un prétendant qui arrive.

Je regarde en face de moi et vois en effet Nigel Berbrooke arriver vers moi avec un certain entrain.

Moi : Oh non pitié...

Berbrooke : Miss Thompson. Me feriez-vous l'honneur de m'accorder votre première danse ?

NON !

Benedict : Je suis navré Lord Berbrooke. Mais Miss Thompson m'a déjà accordé cette danse.

Mon ami place son bras devant moi que je saisi dans la seconde.

Benedict : Ça sera pour une prochaine fois !

Nous avançons vers la piste de danse, le sourire aux lèvres.

Maman : Rosanna !

Violet : Benedict !

Moi : Nous sommes entrain de nous attirer les foudres de nos mère.

Benedict : Dieu nous en préserve.

Je me place devant mon cavalier, pose une main sur son épaule, l'autre dans sa main tandis qu'il dépose sa main libre sur ma taille et nous commençons à danser une valse.

Benedict : Est-ce que je t'ai dis que tu étais très en beauté ce soir ?

Moi : Je ne pense pas.

Rien n'est impossible (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant