« Dégage de mon lit ! Hurlai- je comme une folle.
- Mais je dors où ? Demanda t-il en faisant la moue.
- Pour la énième fois, sur le canapé ! Criai-je à pleins poumons.
- Mais, on traite pas un invité comme ça voyons.
- Pareil pour le propriétaire du lit. »Je lui lançai un mauvais regard et essayai de le tirer hors de mon magnifique lit double. Pourquoi double alors que je suis seule ? Eh bien juste parce que quand je dors je gigote dans tous les sens comme un asticot, et que à ce qui paraît je parle dans une langue totalement inconnue, mais très rarement.
«Bien, alors ne te plains pas si tu te prends un coup de pied aux hum hum. Dis-je en me couchant.
- Pas de souci , par contre je dors avec un doudou d'habitude. Il fit en ayant un sourire stupide.
- Je refuse d'être ton doudou ! Surtout qu'à cet âge là on n'utilise pas trop de doudou. Criai-je presque choqué.
- On verra bien. Il eut un sourire mesquin.
- Arrête de jouer les mystérieux bad boys. Je râlai.»Une fois bien installé sur le lit, je tirai sur la couette de façon à lui rien laisser dessus . Il ne dit absolument rien et je commençai alors à essayer de dormir. Comment suis-je sensé dormir avec mon patron juste à côté, qui de plus n'est même pas mon petit-ami ? Je devrais être éveillé pendant un certain moment, juste le temps que je sois certaine que Vincent dorme. Pourtant mes paupières s'alourdirent plus vite que prévu.
Oh putain, fermer moi ces rideaux, il fait trop beau pour être le matin. J'essayais alors de me retourner mais quelque chose m'en empêchait, des bras, et dire que le matin j'ai absolument aucune force. Pourquoi ?! D'où viennent ces bras, mais ils appartiennent à qui surtout ? Je me mémorai alors la soirée d'hier et quand je compris que c'était les bras de mon patron, je me mis à hurler comme une dingue.
« Lâche moi sale pervers ! Qui t'a donné l'autorisation de me ligoter avec tes membres ? Hurlai- je »
Malheureusement pour moi je n'eus qu'un petit marmonnement incompréhensible de sa part.
J'avais beau à me débattre avec le peu de force que j'avais, en vain ma liberté fut un échec totale. Ses grands bras étaient enroulés sur la partit supérieure de mon corps, et ses jambes sur la partit inférieure de mon corps. Pitié, qu'on me vienne en aide.« T'es un gentil garçon hein, maintenant laisse moi tranquille. Dis-je en gigotant.
- Et j'ai quoi en échange ? Demanda t-il d'une voix endormie.
- Tu veux quoi? Fis-je exaspéré.
- Des crêpes au Nutella. Réclama t-il.
- Si tu me lâches, t'en aura à vie. »
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Mon Patron sinon rien.
RomanceTout bascula le jour où j'autorisai mon patron à venir squatter mon minuscule et miteux appartement par rapport à sa gigantesque villa. Pourquoi ? Son père l'a foutu dehors et comme je suis la personne la plus conne sur terre j'ai décidé de l'héber...