CHAPITRE XII

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《 Et si on redevenait amis ? Proposa t-il soudainement.
- C'est à dire ?
- On oublie tout, mis à part les cinq mois de connaissance. Cette nuit, mon évanouissement,  le baiser, et nos déclarations ?
- Et on reprends presque à zéro ? Le coupai-je.
- Exactement, on continue de nous connaître malgré nos, pardon je voulais dire mes sentiments.  Conclua t-il.
- Ben non, je veux dire oui on se connaît pas assez et tra la la mais non. Parce que ce qui est fait est fait, donc non. On reste comme on est. Finis-je par lâcher. Et je t'aime merde donc non, mais je ne te connais pas assez.
- Donc on fait quoi ? Demanda t-il en s'asseyant.
- Je sais que ça peut paraître opposé à mes pensées ce que je vais te dire. Mais on reste comme on est, en couple et on apprends à se connaître comme ça. 
- Pourquoi pas, après tout on vit pour savoir. Il se leva pour me faire un bisous sur la joue.

Je m'attendais à tout sauf à ça, de toute manière il m'avait l'air bien plus heureux que tout à l'heure.  Mais surtout plus d'accord avec moi, attendons bien.
Je m'assis sur ma chaise et commençai à travailler tout en pensant à des choses futiles. C'est vrai quoi, on aiment des personnes que nous ne connaissont pas beaucoup.  Et pourtant on les aimes, je ferais des efforrs c'est sûr et certain.  Je ferai mon maximum pour le comprendre et en apprendre davantage sur lui, il m'intrigue et je l'aime.  Et me voilà maintenant en train de sourire bêtement parce que je pense à ce débile de la vie. 

~~~

Je finis de ranger les quelques feuilles qui trainaient sur la photocopieuse.  J'avais fini mon service depuis cinq bonnes minutes mais pas ma tâche, je ne suis pas un de ses personnels qui part sans avoir fini ce qu'il était en train de faire. Et dire qu'il y a en qui travaillent jusqu'à vingt trois heures, ils doivent être crevée le lendemain.  Ah là là les heures supplémentaires hein. 
D'ailleurs je n'ai pas revu Vincent depuis ce matin après notre longue discussion dans mon bureau. 

《Dit moi Leyna t'aurais pas vu le dossier que m'avait donné le patron ? 》 Me demanda Boris.
- Encore une perte de mémoire soudaine ? Tu devrais aller voir un docteur tu sais, en tout cas il doit être dans la réserve va s'y. 
- Merci beaucoup, t'inquiète pas j'ai pas des pertes de mémoire hein, c'est juste de la fatigue.  》

J'hochais vite fais la tête pour lui montrer qu'il n'a aucune crédibilité et il partit directement. 
Je pris l'ascenseur pour descendre tout en bas, ma voiture a été réparé et garée au parking. Merci beaucoup au garagiste en tout cas, d'habitude ils ne font pas ce genre de services pour le parking.  Mais je pense que le vieux monsieur était d'une extrême gentillesse. Je n'aime pas prendre l'ascenseur de l'entreprise parce que nous sommes beaucoup à l'emprunter et il est petit.  Vraiment petit et étroit mais il pue surtout.  
Les portes s'ouvrirent et je tombai sur Vincent qui me semblait exténué, plus que moi en tout cas.

《 Ben alors, ça va pas patron ? Demandai-je pour l'embêter.
- J'ai l'air d'aller bien ?  Mais si vous insistez tant mademoiselle, je ne vais pas bien. Vraiment, le seul remède qui puisse me guérir et un câlin et un bisous de la part de ma tendre petite amie. Dit-il en s'approchant de plus en plus de moi.
- Oh, mais je ne qu'une employé, où est donc votre petite amie ? D'autant plus que le câlin et le bisous me semble magique. Nous avions des sourires moqueurs.
- Il se trouve qu'elle est en face de moi, mais qu'elle décide de jouer avec le feu . Il continuais de s'approcher encore plus.
- Ah bon ? Pourtant nous ne sommes que deux ici je ne vois personne d'autre. Je touchais le mur bordeaux de l'ascenseur.
- Eh bien attendez donc un moment et vous verrez si nous sommes réellement seules ici. Il était collé à moi.

Je crois que c'était les secondes les plus longues de toutes ma vie, pourquoi devrions nous avoir 7 étages ? D'autant plus que nous devons aller au -2 et nous ne sommes qu'au 4 étage.
Il était tellement collé à moi que j'étais compressé entre lui et le mur. Il pencha sa tête vers mon cou et commença à faire des petits va et viens.   Je suis extrêmement chatouilleuse, surtout là bas.

《 Mais voyons patron que faîtes vous ?
- Je cherche ma petite amie voyez vous ? Elle ne veut malheureusement pas se montrer.  Il déposa un bisou sur mon cou.
- Je... ne la .. v.. vois toujours pas. J'étais rouge tomate.
- Tu bégaie,  c'est mignon. Il planta ses yeux acier dans les miens.
- P.. pas du.. t.. tout. Je sentais mes pupilles se dilater.

Il passa un bras derrière ma taille, l'autre était occupé à tenir sa mallette.  Et me tirait  contre lui, il déposa un bisous sur le haut de ma tête. 

《 Je n'ai toujours pas eu mon bisous je vous signale. 
- Vous ne l'aurez pas sans la formule magique.  Je passai mes bras autour de son cou.
- Je ne la connais pas.
- Tant pis pour vous. Riai-je

Les portes s'ouvrirent brusquement et nous nous séparions vite. Mais il n'y avait personne, heureusement pour nous. Je montais dans ma voiture mais cette fois côté passager et Vincent côté conducteur. 

《 Vilaine fille, vous êtes méchante. Dit-il en souriant.
- Moi vilaine ? Vous avez failli de manger dans l'ascenseur.
- Quel mensonge, je ne vous ai fait qu'un câlin. Il arrêta le moteur.
- Et après je suis la menteuse ? 》

Il imita un rire de méchant et puis vu que c'était très ridicule nous eûmes un fous rire insupportable.
J'étais en train de monter toujours en train de rigoler comme une folle, on aurait dit que nous sortions d'un hôpital psychiatrique. 
Il ouvrit la porte et nous balançions nos affaires n'importe comment. Je m'affalai sur le canapé comme une grosse baleine, j'étais exténué.  Quelle journée fatiguante, j'ai tellement envie de dormir.

《 Mon bisous s'il te plaît.
- Et le mot magique ? Demandai-je avec un sourire.
- En vrai je pourrais l'avoir maintenant si je veux le bisous et tu le sais très bien. Mais comme je suis gentil et galant je vais reformuler ma requête.  Princesse,  peux tu me donner mon bisous s'il te plaît ? Il vint s'asseoir sur moi.
- Ta princesse comme tu le dis si bien va mourir si tu ne te lèves pas. Dis-je en m'étouffant.

Il se releva bien doucement le temps que je meurs d'une lenteur inexplicable.  Je lui donnais une tape sur le dos, et me redressais à mon tour sur le canapé.  Il vint s'asseoir à côté de moi et me montrai sa joue pour le bisou.

《 T'as failli me tuer et tu crois que je vais te donner un bisous ? Mais t'es complètement malade. 
- Bien. 》

Il me prit comme un sac à patate et me balançait sur le fauteuil finalement pour venir se mettre sur moi comme une crêpe. 

《Je meurs, au secours à l'aide.  Hurlais-je.
- Tellement obstiné cette enfant,  tu t'en rends compte que c'est juste pour un bisous tout ça ? Demanda t-il exaspéré. 
- Bien que oui, je veux juste te pousser à bout. Dis-je en riant.
- Eh bien me voici ! Dit-il en criant.

Il me fit des chatouilles sur les côtes et le ventre, je mourrais de rire. Puis il me fit un long bisous sur mon cou pendant ses chatouilles. Finalement je remarquai que cet imbécile m'avait fait un petit suçon très peu remarquable heureusement. 

《 Maintenant mon bisous ! 》

Il s'approcha de ma bouche et me fit un petit bisous.

J'espère que ce chapitre vous a plu même s'il ne s'est pas passé grand chose.
Je m'excuse aussi pour les fautes d'orthographes et de grammaires. 
Mais aussi de l'énorme retard, tout simplement parce que je n'avais pas d'inspiration.  Et mes examens blanc approchaient aussi.

Voilà bonne lecture ♡

Mon Patron sinon rien.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant