CHAPITRE XVIII

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Il rentra dans le salon, je décide de ne rien lui demander. C'est ses décisions et non les miennes,  je ne vais donc pas le forcer à m'en parler. Je n'aime pas forcer les gens à s'ouvrir à moi.

《 J'espère que ça c'est bien passé, mais vu ta tête j'en ai vraiment pas l'impression. Viens, assis toi à table, j'ai préparer à manger. Je m'assis en première.
- Bon je vais pas y passer par quatre chemins hein, j'ai dit à mon père que je te voulais. Toi et juste toi, pas de l'entreprise, ni de l'argent. Rien, juste toi. Il mit une grosse bouché de pâtes dans sa bouche.
- Étant donné que tu es si honnête avec moi, je vais l'être avec toi aussi. Penses-tu que ce que tu as fait est réellement correcte?  La tension était palpable.
- Oui, tu désapprouve?  》

Il me regarda droit dans les yeux, sans bouger. Comme si ma réponse allait changer l'avenir de l'humanité, les mots ne vont changer que l'avenir de deux misérables humains et peut-être son entourage.  Qui sais ?

- À moitié, je t'ai déjà dit de ne pas rejeter tes proches. C'est quelque chose de très important je pense.
- Et tu penses que tu n'es pas quelqu'un de proche pour moi ? En quelques mois tu es devenu quelqu'un de si important à mes yeux, je te l'ai  pas dit mais tu as changé ma vision de voir les choses dans ce bas monde.
- C'est vraiment très gentil à toi tu sais, et il faut que je te le dise aussi, tu as bouleversé ma vie. Mais je ne veux pas être la cause de séparation entre ta famille et toi.
- Tu ne l'es pas, je me suis rendue compte du vraie visage de mon père  c'est tout,  tout ne le monde ne peut pas être le père voyons c'est tout... 》

Il partit laver son assiette, je réfléchis, effectivement tout le monde ne pas être le père parfait. Mais tout le monde n'en a pas non plus, mais ce n'est pas pour autant qu'on garde quelqu'un qu'on aime pas avec soi.
Je laissai mon assiette dans la pile que je devais laver, mais que je n'ai  pas fait sans doute à cause du stress.

《 Je propose que l'on laisse cette affaire de côté jusqu'au jour où je me sentirais apte à t'expliquer ma vraie vie, celle que personne ne connaît.
-Avec plaisir, mais comment on va faire pour le travail ? Ton père,  mon boss, ne va pas me laisser travailler. 》

Il tourna sa tete vers moi, me regarda droit dans les yeux, m'adressa un regard plein de regret, il laissa s'échapper un petit désolée.
Puis il posa sa tête sur mon épaule, je caressais ses cheveux doucement. Que faire ? Sans travail, sans argent, je ne pourrai pas payer le loyer, ni manger, surtout qu'on est 2 maintenant. Il ne reste plus qu'à aller chercher un petit travail dans une petite entreprise ou autre part.

《 Bon et bien moi, je vais aller dormir, tu ne viens pas?
- Je viendrai un peu plus tard je pense que je vais regarder un peu la télé avant de venir dormir. Mais va s'y toi, tu as besoin de te reposer, alors dors bien.
- Tu es sur hein ? Dépêche toi de venir dormir il est déjà très tard, ne tarde pas trop.
- Oui maman. 》

Il souria, puis me fit un bisous avant de partir dans la salle de bain se brosser les dents. J'entendis la porte se fermer doucement, j'entendis aussi le bruit qu'il fit quand il se laissa tomber sur le lit. Il soupira très fort, avant de se retourner plusieurs fois dans son lit. Puis plus rien, je crois bien qu'il s'est endormie après trentes minutes de combat pour trouver la position idéal. Un petit ronflement se fait entendre, je présume qu'il est réellement en train de dormir.
Mon téléphone se mit à vibrer, je décidai d'y jeter un petit coup d'oeil, quinze messages de Jess'. Tiens d'habitude elle ne m'en envoie pas autant de messages. Je me demande ce qu'il c'est  passé dans sa petite tête.
Jess' m'appelle cette fois ci, je décroche.

Mon Patron sinon rien.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant