CHAPITRE VI

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PDV Leyna. 

Vincent toqua à ma porte et annonça quelque chose qui semblait être assez important. 

《 Écoute moi Leyna, j'aurai quelques petites choses à te dire. Tu n'es pas obligé d'ouvrir cette fois ci la porte mais saches que c'était trop marrant de te voir comme ça.  Tu me tueras toujours autant avec tes conneries. 》

Oh le salop, et moi qui pensait que ça allait être important. 

《 C'est pas mieux quand tu parles tout seul la nuit hein. Dis-je d'un coup. 
- Ouvrez donc la porte Jasmine, je riai, princesse au grand coeur je ne voulais sous aucun cas vous vexer. Je vous pris de m'excuser ma chère et tendre princesse》

Alors là c'était vraiment du foutage de gueule, j'ouvrais avec vivacité la porte de ma chambre en prenant un coussin au passage. Dès que je vis mon foutu patron j'enfonçais le coussin sur sa figure et nous tombions directement à la renverse.
Étant toujours sur le dessus je pris mes aises et m'assis carrément sur lui en continuant de lui enfoncer le coussin.  Pendant plusieurs minutes il se débattait puis il laissa ses bras tomber sur le parquet propre. 

《Alors ça fait quoi d'être étouffé par un de ses employés ? Demandai-je fière de moi. Fait pas genre t'es mort parce que je sais que t'es toujours vivant.  》

Je me levai directement avec le coussin comme trophée.  Je ne voyais par contre plus Vincent bouger, pas même un poil qui bouge de sa petite barbe mal rasé.
Je m'approche doucement de lui et commence à le chatouiller en commençant par les côtes.

《 Oh mon dieu arrête ça ! Dit-il en riant à plein poumons. 
- Tu ne pourras jamais m'échapper.  Dis-je avec un rictus de méchant. 
- Ah vraiment ? Tu penses par contre que toi tu pourras ? Demanda t-il avec arrogance. 
- Je hais quand tu prends de l'arrogance comme ça.  Alors oui je pourrais bien évidemment m'échapper de tes stupides pièges.  Un sourire se dessina alors sur ses lèvres.
- Nous verrons bien cela mademoiselle.  》

Il se leva tout à coup, je serrai le coussin fort contre moi et fermai les yeux. 

《J'ai même pas besoin de te toucher que tu as peur de moi. 

J'ouvris alors un oeil pour ouvrir finalement le deuxième.  Pour surtout trouver Vincent en face de moi assis en tailleur en train de se foutre de moi, et uniquement moi. Sympa. 

《 Pas du tout, j'avais juste envie de fermer les yeux et de serrer le coussin contre moi.  Simple non ? Dis-je en me levant, il se leva à son tour. 
- Très.  Dit-il avec un sourire mesquin.

Je partis dans la chambre pour poser le coussin, une fois fait je retournais dans le salon et vit Vincent rester de marbre devant moi. 

《 C'est bon ? Demanda t-il.
- De quoi ?
- On ne t'a jamais dit que ce n'était pas bien de répondre par une question à une question. 
- Non. Dis-je tout simplement. 

Soudain il commença alors à rire, je suis dans l'incompréhension total qui puisse exister. Je le regarde alors avec de grands yeux tout ronds et il rit encore plus. 
J'essaie alors je passer mais il me bloque le passage. Encore une fois, encore, encore, encore et encore.

《 Sinon tu laisse me passer quand ? Je lachai un soupir. 
- Pas maintenant, va t'habiller correctement parce je t'invite au resto ce soir.  Et pas n'importe lequel, un resto cinq
étoiles princesse.  Dit-il tout simplement. 
- Et si je veux pas ? Protestai-je.
- Vraiment ? 》

J'hochai alors vivement la tête pour montrer ma détermination, au final je n'aurai pas du la hocher si vite. 
Il me souleva d'un coup en mode 《princesse》 et s'approcha alors dangereusement du balcon.  Il tendit alors ses bras sous le vide avec moi avec bien sûr. 

《 Tu ne veux toujours pas ? Demanda t-il en riant.
- Je ne changerai pas d'avis, par contre ça serait vraiment cool si tu poses par terre là.  Dis-je calmement. 
- Hmm ça m'a l'air un peu haut pour te poser par terre non ? Après vos désirs sont des ordres princesse.  》

Il lâcha ses doigt un instant et je pris prise sur sont t-shirt blanc en hurlant comme une folle.

《 Ne refait plus jamais ça ! Hurlai-je.
- Bien, alors je prends ça pour un oui ma chère princesse ?
- Non. Je refuse catégoriquement. 
-  Pourquoi donc ? Demanda t-il exaspéré.
- Parce que je suis pas à mon aise dans les endroits comme ça. Où toi tu peux aller normalement, moi je me sens nul comme une petite patate.  Dis-je en agrippant encore plus son haut de peur qu'il refasse la même pression.

Il se retourna alors en arrière toujours avec moi dans ses bras et ne me lâcha toujours pas même arrivé au salon.  Je l'ai vexée ? En même temps entre un riche et une clocharde il faut bien voir la différence comme même. 

《 Vincent ? L'appelai-je d'une petite voix. 
- Hmm ?
- J'espère que je ne t'ai pas vexée.  C'est juste que je ne me sens pas à l'aise avec les gens riches, tu comprends ? Expliquai-je d'une voix timide. 
- Franchement, j'en ai rien à foutre de ton explication. Si tu m'aimes pas tu peux le dire directement hein.  Dit-il tout froid d'un coup. 
- Mais non c'est pas ça Vincent, toi justement je t'aimes bien parce que tu ne me méprises pas comme eux à cause de mon manque d'argent.  Il me déposa enfin à terre, en pleins milieu du salon. 
- Si tu veux me prouver que je compte plus que ces foutus riches à la con.  Il va falloir t'habiller pour qu'on y aille parce que sinon je te parle plus.  Dit-il en se mettant dos à moi. 
- C'est vraiment mesquin comme comportement.  Mais comme je suis l'employé la plus gentille de la terre je vais le faire.  Et te prouver que ces connards de riches je m'en fous d'eux.  》

Suite à ça je partis m'habiller d'un jean noir taille haute mais professionnel, avec une chemise blanche à dentelle au commencement du dos.  Je me lissai proprement les cheveux.  Maintenant place au maquillage: rouge à lèvres, mascara et eye-liner avec un peu de fond de teint. 
Même si je hais marcher avec des talons j'en mets comme même, des talons noir mais vernis. 
Après une bonne trentaine de minutes je suis fin prête accompagné de Vincent avec son éternel costume noir fair sur mesure par un tailleur sûrement connue. 

《 On y va ? Demandai-je. 
- J'aurai espéré que tu mettes une robe comme une belle demoiselle. 
- Jamais, je hais les robes et les jupes.  Bon y va ?
- Avec plaisir mademoiselle.  》

Il me laissa passer devant lui au seuil de la porte. 
Après un certain moment passé dans le taxi nous commençions à rentrer dans ce superbe mais pourtant si horrible restaurant. 
Je hais les riches.  Je hais être méprisé par eux. 
Je sens que cette soirée va être difficile mais pourtant drôle. 
Voyons donc voir ce qui va se passer pendant cette soirée avec Vincent, mon patron. 

Je suis désolée pour les fautes d'orthographes, mais surtout pour le grand retard.  Ensuite je tiens à prévenir que comme je suis en 3e cette année je serai encore moins présente et je m'en excuse. 
Sinon enjoy guys :)

Mon Patron sinon rien.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant