Il me déstabilise ce connard. J'en ai marre, je m'étais promis de ne plus jamais m'attacher à quelqu'un à mes douze ans. Après les nombreuses blessures et trahisons que j'ai reçu comme sois disante leçons de vie.
Bientôt nos lèvres vont s'effleurer. Ne me demandez surtout pas pourquoi j'éloigne ma tête de la sienne au fur et à mesure, parce que je n'en sais rien. Ma tête cogna finalement encore et encore à quelque chose, entre mou et dûr mais surtout doux. Mon canapé. Mon putain de canapé me bloque.
Je sentis que son front devenait de plus en plus brûlant comme mon être, mais sûrement pas pour la même raison.《 Vincent, t'es malade, va te coucher maintenant. Reussis-je à bégayer comme une débile.
- Hm, non. Protesta t-il faiblement en reculant un peu sa tête. 》Je continuais à bégayer la même phrase pendant un certain moment, en vain, il ne fesait que se rapprocher. Mais heureusement pour moi extrêmement doucement. Puis pouf, il tomba sur mon épaule droite comme une feuille morte.
Moi qui était assise par terre comme une idiote, les yeux et la bouche formant presque des "O".
Je ne bougeai plus pendant au moins deux petites minutes, restant sur la moquette, une tête sur mon épaule. La tête de mon patron mais surtout de celui qui me déstabilise beaucoup.
Bien, que faire maintenant ? Si je bouge, il va sûrement se réveiller mais tant pis. Il est déjà fatigué pas la peine que je rajoute un problème avec cette histoire demain.
Je n'en parlerai pas. Je pris sa tête entre mes mains moites quelques instant plutôt à cause de la situation critique. Tant qu'elles sont secs mes mains c'est bon. Je le secouai un peu, puis il se leva presque en somnambulant jusqu'à ma chambre et mon lit. Je le laissai presque délicatement sur le lit, oui presque il s'est un peu effondré sur l'immense lit que j'ai.
Puis je repartis sur le canapé, incapable de me rendormir à cause d'une soirée catastrophique.
J'essayais mais en vain, me tourner et me retourner ne servait absolument à rien. Nuit blanche quoi hein.
Le réveil sonna, machinalement je marchait jusqu'à la salle de bain où s'y trouvait Vincent. Je fis directement demi tour, et passai directement à ma chambre.《 Attends Leyna. Intervint Vincent.
- Faut aller travailler. Dis-je en fermant la porte de la salle de bain.
- Oui je sais. Mais j'ai aussi besoin de te parler, alors reste ici s'il te plaît. Dit-il plus que sec.
- Au traville alors parce que sinon on va être en retard. Va s'y en premier c'est mieux. Je serais prête dans les deux heures qui suivent. 》Je ne lui laissai pas le temps de me répondre et le poussai pour qu'il quitte cette foutue salle de bain. Au travail il n'aura pas le temps de me parler et avec un peu de chance il rentrera chez lui et restera pas au bureau longtemps. Ou alors je quitterai le bureau plus tôt que d'habitude même si je n'ai pas l'approbation du patron.
De toute manière si je me fais virer j'irais vivre chez Jess'.Je pris une bonne et longue douche. Pourquoi est-ce qu'il a voulue m'embrasser hier ? Mais surtout pourquoi j'étais dans son rêve et pourquoi je devais absolument y resté ? Ces questions ne cessent de revenir, pourtant je ne peux pas m'empêcher de vouloir savoir. Malgré ma propre interdiction hier soir, si je lui demande et qu'il ne se souvient de rien. Je passerai pour la plus grosse folle de l'humanité.
Après ma douche, je m'habillais comme d'habitude, tout en noir et blanc.
Je quittai l'appartement après avoir fait tout ce qu'il fallait faire. Et partis alors au travail.
Tout était étonnement calme, personne n'osait parler, aucun chuchotement ni murmure. Vincent à tué quelqu'un ou quoi ? J'essaie de demander discrètement ce qu'il se passe à un de mes collègues mais en vain. Je m'en vais alors vers mon bureau ou je vois un petit mot déposé avec une grosse punaise planté au milieu de la table. Super, quelle décoration, en plus en plein milieu de ma table, j'adore. Je la retirai délicatement et commençai alors à lire ce foutu papier : 《 LEYNA TU VA ME RAMENER TON JOLIE PETIT CUL DANS MON GIGANTESQUE BUREAU. EST CE CLAIR ? 》
Oh oui très clair patron, comme je sais que c'est lui ? Personne d'autre n'aurai pu écrire aussi mal au bureau, écriture de cochons moi je dis. Enfin, je me déplaçai extremis vers son énorme bureau, puis toqua timidement la porte que j'ouvris avec l'autorisation de Vincent.
Celui ci fidèle à lui même en costume, dos à moi, face à l'énorme baie vitrée de son bureau, est muet comme toujours on peut dire.
Je soupirai un bon coup pour me donner du courage, moi qui croyait qu'avec un peu de chance je m'en tirerai indemne. C'est raté.《 Vous vouliez me voir ? Demandai-je presque en murmurant.
- Assis toi tout de suite sur le fauteuil avant que je ne m'énerve davantage. Ordonna t-il.
- Oui monsieur. Dis-je en m'asseyant sur un fauteuil mou.
- Bien, pourquoi partir comme une voleuse ce matin Leyna ? Demanda t-il sans se retourner.
- Bah... Je ne sais pas quoi répondre.
- Je t'en pris, réponds moi. Dit-il en s'asseyant à son tour.
- À vrai dire je ne sais pas vraiment. Lui mentis-je.
- Je sais que tu mens, mais, enfin écoute, je sais ce qui c'est passé la nuit dernière et... Je lui coupais la parole.
- Comment ?! Tu sais ? Demandai-je surprise.
- Oui, laisse moi finir tu veux ? Dit-il assez gêné.
- Euh oui. Je détournai le regard.
- Bien, je disais donc que je savais ce qui c'était passé et je ne sais pas ce qui tu en penses mais je suis désolée de m'être évanouie devant chez toi comme une grosse merde. Lâcha t-il d'une traite. 》Alors là, si je m'y attendais, pas du tout. Au moins il s'excuse d'être la plus grosse merde du monde. Oui je sais il n'a pas vraiment dit cela mais je préfère le tourner à mon avantage. Je lui fis mes yeux les plus gros, puis éclatait de tout bêtement de rire comme une folle. Si je pensais qu'il allait se souvenir du fait qu'on allaient s'embrasser, c'est que je suis vraiment, mais vraiment conne. Désolée d'employé ce mot, mais je le suis réellement...
Penser qu'il aurait pu se rappeler d'une nuit aussi mouvementé, c'était extrêmement stupide de ma part. N'est ce pas ?
Mon fou rire s'arrêta enfin, sous les yeux ébahis de mon stupide patron. Des fois j'ai vraiment envie de l'étrangler. Vraiment, tellement il est insupportable.
Je lui fis un bref signe de la main et décidai de quitter ce foutue bureau.《 Au revoir patron et désolée du dérangement, je retourne travailler. 》
Puis je fermai sèchement cette foutue porte en verre.
Je rangeai mes affaires proprement, étant l'heure de rentrer chez moi. Dans mon petit appartement, à me lamenter sur mon propre sort stupide. Qui aurait pensé que cet événement tournerai ainsi ? Pas moi en tout cas.
Je quittai alors le gigantesque building, pour marcher longuement à cause de ma voiture toujours pas prête.
Quand quelqu'un me tira violemment contre lui, je reconnais cette odeur bien masculine. Son torse bien chaud et musclé. Vincent, mais merde à la fin je ne suis pas un jouet !《 Lâche moi merde ! Criai-je.
- Hors de question maintenant que je me souviens de tout et ça réellement. J'allais t'embrasser non hier ? Bien je le souhaite toujours avec ou sans ton autorisation Leyna. Parce que j'ai ce putain de sentiment que t'es à moi. 》J'écoutais attentivement ces paroles, dès son discours fini je compris le sens de ses phrases, de ses mots et de ses lettres. Il va m'embrasser...
Maintenant et ici, devant tout le monde, par amour ? Je ne sais pas du tout, mais il me veut, il veut que je sois sienne.
Ses lèvres cette fois ci n'hésitait même pas à venir se coller aux miennes, cette fois ci il ne s'approchait pas lentement, cette fois ci il le fesa, cette fois ci ses lèvres vinrenr s'écraser contre les miennes violemment, cette fois ci j'eus des papillons dans le ventre comme jamais j'en avais eu.
Désormais mes lèvres ont ses empreintes, son goût, tout y étaient.
Les siennes étaient gravés sur les miennes, et j'aime ça merde.J'espère que ce chapitre vous a plus, j'imagine que oui avec cette fin complètement folle. Mais fallait que je le fasse c'était trop tentant ^_^
Bref comme d'hab, votre avis: vote et/ou commentaire.Merci :)
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Mon Patron sinon rien.
RomanceTout bascula le jour où j'autorisai mon patron à venir squatter mon minuscule et miteux appartement par rapport à sa gigantesque villa. Pourquoi ? Son père l'a foutu dehors et comme je suis la personne la plus conne sur terre j'ai décidé de l'héber...