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Hello !

J'espère que vous allez bien ✨

Bonne lecture à vous 🧡

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19/10/23, États-Unis - Austin

J'embrasse le front de Nate. Il dort depuis quelques heures déjà et j'ai dû le coucher dans son grand lit dans la chambre d'hôtel. Cette fois-ci, Lando a visiblement demandé une chambre double. Charlotte nous attendait à l'aéroport et m'a confié la carte de la chambre en m'avertissant que Lando arriverait plus tard. Je ne me suis pas inquiétée. Les essais démarrent demain et je me doute bien qu'il a lui aussi du travail. Après tout, si Nate et moi sommes là « en vacances », Lando lui, y est pour travailler.

Je sors de la chambre pour me poster devant la grande baie vitrée. Le soleil est haut dans le ciel et pourtant, je pousse un long bâillement. Une porte qui s'ouvre puis se referme dans mon dos me fait me retourner légèrement. Lando retire sa casquette et ébouriffe sa tignasse brune, me repérant aussitôt. Un sourire étire ses lèvres alors qu'il se dirige tranquillement vers moi.

— How was your flight ? questionne ce dernier en arrivant dans mon dos. (Comment s'est passé le vol ?)

Ses mains glissent sur mes hanches et viennent se poser sur ma taille. Il embrasse doucement ma joue alors que je me laisse bercer dans ses bras en fermant les yeux. Comme Nate, le jetlag se fait sentir et si je le pouvais, je dormirai volontiers toute la journée. Nous venons de faire presque douze heures de vol avec Nate, alors il y a de quoi être fatigué.

— Long. And the time difference doesn't help. It's like ten p.m. in Monaco, je réponds alors qu'il rît légèrement en me faisant pivoter vers lui. I hope he'll sleep until seven a.m. (Long. Et le décalage horaire n'aide pas. Il est presque dix heures du soir à Monaco. J'espère qu'il va dormir jusque sept heures demain matin.)

— I doubt it. But I know someone who will for sure, se moque-t-il. (J'en doute. Mais je connais quelqu'un qui va dormir à coup sûr.)

Je ris à sa remarque, mais approuve. Oui, je sens que si je vais me coucher, je vais faire une nuit complète. Je fronce toutefois bien vite les sourcils : si je suis fatiguée, Lando ne l'est-il pas, lui aussi ? Comment fait-il pour ne pas être affecté par le décalage horaire entre Monaco et Austin ? Ou est-ce une simple impression ?

— Aren't you tired ? je lui demande, curieuse. (Tu n'es pas fatigué ?)

Il sourit mais acquiesce, ce qui me rassure étrangement. Oui, il reste humain comme tout le monde et c'est bon de savoir qu'il en a conscience aussi.

— A lot, actually, explicite-t-il après quelques secondes. But I've got used to it. (Beaucoup, en fait. Mais je m'y suis habitué.)

Ça n'a rien de surprenant. Son rythme de vie, que je découvre avec le temps, est assez dingue. À croire que sa vie va aussi vite que lorsqu'il pilote sa McLaren : à trois cents à l'heure.

— However, reprend-il après quelques secondes, I'm happy to have you here. Both of you. (Cependant, je suis content de vous avoir ici. Tous les deux.)

Mon regard revient se poser sur Nate, profondément endormi. Il a sauté de joie, une semaine plus tôt, lorsqu'on lui a annoncé qu'il venait avec nous à Austin. Lando a fait en sorte de lui obtenir un pass pour l'écurie Ferrari, donc nous passerons le week-ends avec Alexandra, Charles et Carlos, entre autre. Le soir nous retrouverons Lando, bien évidemment, mais Nate était bien plus intéressé à l'idée de voir les Ferrari qu'autre chose. Un sourire apaisé étire mes lèvres, heureuse de savoir que Nate va passer un bon week-end.