Dark Promises : Callum

Je n'en peux plus

Callum

Je me relève du lit en posant le plateau à terre à côté du lit, et je décide de m'allonger sur le lit à côté d'elle, histoire d'être certain qu'elle reste tranquille pendant que les compresses froides agissent sur ses blessures. Je me couche sur le dos, les bras croisés derrière ma tête en regardant le miroir au-dessus de nous. Je me mets à siffler en me regardant dans le miroir et je pense en souriant, que je n'ai aucun souvenir qu'une fille soit montée dans ce lit sans que je n'abuse totalement de son corps. Mais nous parlons de vachette là ! Vachette ? Je regarde les courbes de son corps dans le miroir et je penche la tête, étonné de ne pas avoir remarqué plus tôt qu'elle n'est pas si mal foutue que ça. Sa jambe droite bouge alors que je regarde sa courbe plus qu'il ne faudrait, mais bon, on m'a fait des yeux pour regarder non et je m'en sors plutôt bien. Comment n'ai-je pas remarqué avant qu'elle avait un très beau corps pour une vachette ? Et alors que je m'appuie sur mes coudes pour la regarder directement, elle se tourne dos à moi faisant tomber les pochettes de glace.

— Putain, t'es conne ou quoi ?! m'exclamé-je en me redressant.

Et ne voyant aucune réaction de sa part, je me penche au-dessus de son visage.

— Ah ben bravo ! fais-je en passant la main dans mes cheveux me rendant compte qu'elle s'est endormie.

Je passe ma langue sur mes lèvres, en me demandant ce que je vais faire. La logique serait que je la réveille, pour qu'elle finisse en enfin avec cette dissertation, et que je puisse enfin bouger d'ici avant que Pénélope ne rentre. Mais en la regardant se recroqueviller dans son sommeil, je ressens un sentiment étrange de tranquillité. Après tout, elle peut bien se reposer un peu. J'avoue que la journée a été longue et pour elle, certainement plus que moi. Quand je pense aux coups que j'ai aperçu sur son corps quand elle s'est déshabillée dans la douche, je me souviens avoir ressenti un sentiment étrange. Non pas parce qu'elle m'énervait mais le souvenir de ce genre de chose sur ELLE m'est revenue en pleine figure quand j'ai vu l'état de ses cuisses. Le seul moment où je me suis attendri avec une fille, et que j'en ai payé le prix fort. Pourtant ce corps allongé auprès de moi ainsi ,me donne comme un sentiment étrange tandis que je le regarde. Je passe mes doigts doucement sur cette épaule dénudée où on aperçoit l'ombre des contusions qui apparaissent, et alors que j'enlève ma main pour prendre la pochette de glace pour la remettre sur son épaule, elle se tourne face à moi et je m'arrête surpris, la main coincée sous un de ses seins. Son visage si près de moi, alors qu'elle semble dormir paisiblement, m'empêche de faire tout mouvement de peur de la réveiller. Je décide donc de poser à nouveau ma tête sur le coussin et je me remets à siffler pour me détendre.

Gaby

Je me redresse sous la douleur de la baffe que je viens de recevoir, ne sachant même plus où je suis... alors que cette rousse est en train de me hurler dessus. Je n'ose pas la quitter du regard, alors qu'elle monte sur le lit pour m'attraper, mais ses bras se ferment autour de sa taille et il la ramène au sol pour partir vers le centre de la pièce.

— Tu te fous de ma gueule ?! hurle-t-elle hors d'elle, tu ramènes même des filles ici, maintenant !

— Putain je suis chez moi, non ?! claque-t-il en passant la main dans ses cheveux.

Je tire la mienne de ma joue et je me rappelle sur le coup ce que je fais ici. Mon dieu, je ne me suis quand même pas endormie ?! Je regarde ma tenue, et je me rends compte que je suis encore vêtue de l'essui qu'il m'a fait mettre, tandis qu'ils s'engueulent dans la pièce. J'hésite un moment, mais je décide de sortir du lit en baissant ma tête, pour filer tout droit vers la salle de bain. Mais arrivée à mi-chemin, je me sens tirée par les cheveux et je finis dans des tabourets en bois qui se trouvent là.