Dark Promises : Callum

Sa chaleur

Callum

Je rentre enfin à la maison et je fonce directement dans mes appartements, sans saluer Roger, qui encore une fois se tient à la porte attendant notre retour. J'ai mordu sur ma chique tout le reste de la soirée, mais là je sature sérieusement de ses fringues que je balance à travers la pièce, en me dirigeant vers le bar pour prendre une Despérados.

— Tu aurais quand même pu m'attendre ! me lance Vanessa en entrant à son tour avant de claquer la porte.

— Si tu veux réveiller les morts, tu n'as pas claqué assez fort, lancé-je à mon tour en enlevant cette foutue chemise.

J'ouvre le tiroir de l'armoire qui se trouve face au bar, et je sors un sachet avant de venir m'installer sur mon lit.

— Tu veux vraiment faire ça maintenant ? me demande Vanessa en enlevant sa robe avant de monter à son tour sur le lit pour se coller à moi.

— Je pense que je l'ai bien mérité non ?! lui fais-je remarquer en faisant une ligne de coke avant de la snifer et de lever mon regard en l'air pour me voir dans le miroir.

Voilà ce que je fais depuis un an... depuis qu'elle est morte. Je ne fais qu'être l'ombre de moi-même, et de jouer à des jeux plus ridicules, les uns que les autres pour survivre. Car c'est bien ce que je fais. Je joue le fils modèle de cette sorcière, pour enfin reprendre ma liberté et je finis toujours par avoir tellement mal la poitrine, que c'est la seule chose qui me calme et me fasse penser à autre chose... que de me foutre en l'air. Les mains de Vanessa caressent mon torse, tandis que sa bouche couvre mon dos et ma nuque. Elle aussi pourrit ma liberté, même si j'avoue aimer la baiser... mais pas plus que toutes celles qui passent entre mes mains. Je n'éprouve pour elle, pas plus que ces salopes me donnent... du plaisir.

Sa bouche conquiert la mienne et je la ramène durement sur le lit, sentant déjà l'effet de la coke que je viens de sniffer. J'enlève fermement son string, et je glisse sans délicatesse mes doigts à l'intérieur d'elle, tout en descendant ma bouche sur ses tâtons que je lèche, suce et mord, la faisant pousser des cris de plaisir. Sa main descend vers mon jeans, mais je la retourne durement sur le lit en lui tenant le bras en clé dans le dos.

—Callum, laisse-moi te donner du plaisir, fait-elle tandis que je défais mon pantalon et l'abaisse avant de cracher sur ses fesses et de frotter mon sexe contre.

— Ne te tracasse pas pour ça. Je vais prendre mon pied comme toujours, dis-je en enfilant un préservatif et elle relève un peu son bassin que je puisse entrer en elle sans délicatesse.

Je la prends encore et encore, attrapant ses bras au niveau du coude pour la faire se redresser un peu, et la faire crier plus fort sous les coups de reins que je lui donne.

—Callum ! gémit-elle entre deux cris de plaisir.

Je pousse sa tête pour l'enfoncer dans le matelas et je crache une nouvelle fois entre ses fesses avant de la claquer.

— Vas-y, prends-moi Callum ! crie-t-elle se présentant totalement à moi.

Je passe la main dans mes cheveux, en m'enfonçant dans son cul, la faisant gémir et hurler en même temps. Je serre tellement fort ses hanches que je vais finir par lui briser, mais cela ne m'arrête pas. Je veux lui faire comprendre que ma gentillesse avec elle lors de ce gala était une corvée, et que je vais bien lui faire comprendre maintenant. Je lâche ses hanches pour attraper fermement ses longs cheveux blonds roux, et je tire violemment dessus pour la faire se redresser dos à moi et lui mordre l'oreille.

Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais quand je me réveille enfin, elle est allongée sur le lit, les jambes écartées. Je regarde son reflet dans le miroir, le miroir de ce corps marqué des rougeurs que je lui ai faites en la baisant. Mais elle en redemande à chaque fois, comme si elle aimait cela plus que tout. Je passe la main dans mes cheveux en fermant à nouveau les yeux et je les rouvre aussi vite.