Dark Promises : Callum

Premier gémissement

Callum

J'ai du mal à croire ce qu'elle vient de me demander alors que nous sommes tous les deux dans la douche, et qu'elle semble pourtant terrifiée même si je ne la touche pas. Mais que va-t-elle s'imaginer ? Que nous allons simplement nous embrasser comme de gentils adolescents qui viennent de rentrer au collège ? Alors que notre baiser semble s'enflammer un peu plus de sa douceur et de sa chaleur, je sens ses doigts me frôler doucement, et je réagis immédiatement à ce faible contact sur ma peau en ouvrant les yeux.

Nos regards sont plongés l'un dans l'autre à cet instant, et je me trouve figer comme je ne l'ai jamais été devant une fille. Moi, le grand Callum Hanson, je suis complètement subjugué par la beauté de son regard chocolat. Bien entendu, son naturel revient au galop et me montre les signes qu'elle n'a jamais eu aucun contact avec un garçon. Pourtant, une fois de plus, elle me tente à nouveau et je l'attrape par l'élastique de sa culotte pour la ramener contre moi cette fois. Je porte mes mains sur sa taille, voulant la sentir contre moi... elle et sa chaleur qu'elle dégage. Et alors que je lui souffle que je ne veux pas lui faire du mal, et que ma bouche commence à embrasser son cou doucement, je sens son corps tressaillir. Je la tourne doucement face moi, et je porte la paume de mes doigts sur son visage, pour enlever la mèche de cheveux qui en cache une partie.

— Regarde-moi, lui fais-je doucement en descendant mes mains le long de ses bras où je peux sentir la chair de poule que je lui fais.

Gabriella ouvre à nouveau les yeux qu'elle avait fermés pour les plonger dans les miens.

— Si tu ne veux pas aller plus loin, je te promets de m'arrêter, lui soufflé-je en embrassant ses lèvres qui s'entrouvrent.

Et au moment où sa langue vient à la rencontre de la mienne, je ramène doucement mes mains sur sa poitrine et contre toute attente, elle ne semble pas faiblir notre baiser. Je commence doucement à caresser sa poitrine, jugeant de chaque courbe de celle-ci. Elle est plus douce et plus forte que ce que je pensais. Je commence à appuyer un peu plus sur mes doigts, pour finir par la tâter fermement et je sens ce mouvement de sa langue qui m'abandonne. Je ralentis mes doigts sur sa poitrine, et je commence à embrasser son cou pour la laisser apprécier les caresses de la paume de mes mains sur sa poitrine et reprendre son souffle... qui a bien du mal à redevenir calme.

Tout ça après un baiser et une simple caresse... Mon dieu, elle n'est vraiment pas prête. Mais alors que je reviens à sa mâchoire que je mordille doucement, elle passe sa langue sur sa lèvre en ayant toujours les yeux fermés, et j'ai l'impression que le peu de ce que je fais lui fait déjà prendre son pied. Je quitte sa poitrine et je reviens longer ses bras, tout en la regardant entrouvrir la bouche pour essayer de respirer calmement et une fois arrivé à ses doigts, je ramène ses mains sur mon torse.

Gaby

Je déglutis en sentant ses doigts attirer mes mains, tout en laissant mes yeux fermés et quand celles-ci se posent sur son torse, j'humidifie mes lèvres, avant de sentir son souffle à nouveau sur celles-ci et je me laisse à nouveau conquérir par sa chaleur. Je suis totalement sur un nuage et mes mains commencent à caresser doucement ses pectoraux, que je n'imaginais pas aussi musclés. Je perds totalement ma concentration quand il ramène ses mains sur ma poitrine qu'il caresse à nouveau, faisant monter des frissons dans tout mon corps, tandis que j'ai l'impression d'avoir de la fièvre comme jamais. Je ressens tellement de choses, que mes mains deviennent avides de sa peau sous mes doigts.

J'ai une sensation étrange au bout de mes seins, comme celle que je ressens quand il fait froid, alors qu'il fait tellement chaud dans cette douche. J'essaye de ne pas penser à cela, mais je trouve cela très gênant. Mais ce n'est rien comparé à ses doigts, qui enroulent mes mamelons et commencent à les titiller. Je pousse un cri qui m'échappe dans notre baiser, et il quitte ma bouche en souriant tandis que je suis on ne peut plus gênée de ce que je viens de faire.