Avant d'intégrer sa prestigieuse école d'art, Dahlia décide de profiter pleinement de son été en partant deux semaines en Espagne avec ses copines. Un événement inattendu conduira à ce qu'elle fasse la connaissance d'un groupe de quatre garçons, qui...
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Ibiza, Espagne.
— Do-Yun : Raconte-moi comment tu as rencontré Najiya en garde à vue du coup.
Je suis dans la Audi accompagnée d'Isaïah, Najiya, Do-Yun au volant et malheureusement, Ilona. Cette dernière a insisté pour venir dans cette voiture juste pour être aux côtés d'Isaïah j'imagine.
Isaïah était assis à l'avant du côté passager tandis que je suis assise avec les filles à l'arrière. Ilona est positionné entre Najiya et moi.
— En gros, elle et moi on était allée à une soirée pendant le Covid. C'était le moment où les soirées étaient interdites. On s'amuse et on rigole, tout se passait bien. Il faut sachez que c'était une grosse soir-
— Ilona : Il faut sachez ? C'est pas très français ta phrase là Dahlia, t'es sûre que tu parles la même langue que nous ? Elle ricane.
— Isaïah : C'est une réf, pas besoin de la tacler.
Je me pinçais légèrement les lèvres pour m'empêcher de sourire. Ça me fait plaisir qu'il me défende. Je suis sûre qu'Ilona bouillonnait au fond d'elle.
— Ilona : Roooh, je ne me moquais pas d'elle. Je savais même pas que c'était une réf.
— Do-Yun : en ignorant les paroles d'Ilona, tu peux continuer à raconter ton histoire s'il te plaît ?
— Bien sûr, donc comme je disais avant d'être interrompue bêtement à cause d'une réf, Najiya rigole, c'était une grande fête avec énormément de monde donc logiquement, on faisait du bruit. C'était dans un appartement dans le 16e, retenez bien ça.
— Isaïah : Mmh, continue.
Sa voix était devenue intensément plus grave et couverte par intérêt. Je me sentais bêtement frissonner.
— Le gars qui possédait l'appartement avait des voisins plutôt chiant. Ils ont rapidement appelé la police pour dénoncer la fête.
— Najiya : Et il faut savoir que le gars en question était noir ! Ils ont même pas attendu avant de le balancer. Je suis certaine que c'était des racistes.
— C'est sûr ! Bref, pendant la fête, on entends la porte frapper à plusieurs reprises mais personne calculait au départ. On pensait que c'était juste d'autres personnes qui venait à la soirée. C'est pas y'a un gros groupe de policiers qui défonce la porte ? J'ai cru que j'allais mourir tellement mon cœur battait fort.
