Bonne lecture!
Paris, France.— Puisque je vous dis que c'est le même homme. Pourquoi est-ce que vous ne croyez pas ?!
Je suis actuellement au poste de police pour leur faire savoir qu'un homme s'était introduit chez moi durant mon absence mais cela ne semble pas les alerter. Au contraire, ils se la jouent indifférent. Ce n'est pas la première fois que ça arrive.
Ça fait une semaine que je suis revenue sur Paris et j'hésitais à aller les voir par peur qu'ils ne me prennent pas au sérieux. Au final, j'avais raison. Mon déplacement était inutile.
— Policier : Si vous pensez que c'est votre ex petit copain derrière tout ça, pourquoi ne pas le confronter une bonne fois pour toutes ?
— Vous pensez que je ne l'ai pas déjà fais ?! Ce n'est pas un règlement de compte que je veux avec lui mais qu'il soit derrière les barreaux ! Ça fait des mois que ça dure et que ma plainte n'avance pas !
— Policier : Je vous prie de baissez d'un ton madame. Je vous rappelle que vous vous trouvez dans un commissariat et non dans une boîte de nuit.
Je lui adressais un regard extrêmement noir. Cet homme me répugne autant qu'il m'énerve. Comment peut-il se montrer aussi indifférent face à ma plainte ? La police n'est pas censé nous protéger ? Ils attendent que je meurs pour pouvoir faire une enquête ?
— Mon ex me harcèle depuis des mois, je suis désespérée et aucun de vous ne m'écoute. Il s'est introduit chez moi et m'a envoyé des vidéos dérangeantes ! Faites quelque chose ! Enquêtez !
— Policier : Vous ne possédez aucune preuve contre lui. Désolé, mais nous ne pouvons rien faire. La seule chose que je pourrais vous conseiller est de déménager ou soit de changer les serrures de votre appartement.
— Déménager ?! Mais je n'ai pas les moyens de déménager ! Je suis étudiante, je ne gagne pas énormément d'argent et vous me dites de déménager pour résoudre le problème ?!
— Policier : Je ne vois pas d'autres solutions. Désolé.
— Vos excuses n'y changeront rien à la situation. Vous vous excuserez quand vous me trouverez morte dans mon appartement.
Je prenais mon sac à main avant de le coincer sur mon épaule puis quittais en trombe le commissariat. J'ai presque envie de pleurer. La police française ne cesse de nous abandonner, nous les femmes qui sont désespérément en manque d'aide. Ils sont incapables de nous protéger contre les hommes violents. Je n'ai plus aucune confiance envers la police.
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ne parlons pas d'amour.
Ficción GeneralAvant d'intégrer sa prestigieuse école d'art, Dahlia décide de profiter pleinement de son été en partant deux semaines en Espagne avec ses copines. Un événement inattendu conduira à ce qu'elle fasse la connaissance d'un groupe de quatre garçons, qui...