Avant d'intégrer sa prestigieuse école d'art, Dahlia décide de profiter pleinement de son été en partant deux semaines en Espagne avec ses copines. Un événement inattendu conduira à ce qu'elle fasse la connaissance d'un groupe de quatre garçons, qui...
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Demain soir, mon école organise un gala d'art où seront vendus plusieurs œuvres d'arts faites par d'anciens élèves ou de certains artistes. Ils ont appelé cette soirée « La Nuit des Chef-d'Oeuvres » et tous les élèves des Beaux-arts sont invités à y participer.
Je ne suis pas fan des gala d'habitude, mais profiter des cocktails gratuit et d'avoir la chance d'observer de beaux tableaux, j'achète. Ces tableaux me donneront sûrement l'inspiration pour avancer sur mon projet car je n'ai toujours rien fais. J'ai de la peine.
Je soupire. Aujourd'hui j'ai un moment de libre alors je vais rendre visite à Falco dans son studio. Il a accepté de me voir pour que l'on s'explique. J'attendais actuellement le Uber qu'il m'avait commandé.
Il restait galant avec moi même si nous étions fâchés.
Le temps commence à se faire froid. Nous sommes rentrés en pleine saison d'automne. Les nuages gris pâles viennent parsemés le ciel, les feuilles mortes décoraient les rues de Paris et la chaleur de l'été s'en allant progressivement était remplacé par un vent frais, souvent doux.
J'appréciais l'automne, en grande partie parce que cela me permettait d'enfiler de longs manteaux noirs, de gros pulls et mes bottines, et de passer mes week-ends à regarder des films qui m'évoquent cette saison tel que Twilight, tout en savourant mes pâtisseries.
Cependant, je n'aimais pas les jours pluvieux et froid, surtout à Paris. Ce genre de météo me provoquait ni l'envie de sortir avec mes copines ni d'aller en cours. Et que dire du manque cruel de motivation qui t'enfonce un peu plus chaque jours. Ma dépression saisonnière va bientôt me rattraper, et j'ignore comment je vais la gérer cette année.
« C'est une blague putain. » entendais-je grommeler derrière mon dos. Je pivotais mon visage vers cette voix rauque que je reconnaîtrais parmi tant d'autres, plombant naturellement mon humeur. Ses grandes mains enfoncées dans les poches de sa doudoune noire, la couleur de jais de ses pupilles en amande se promène sur ma personne d'un éclat méprisant et blasé.
— Isaïah : Ne me dit pas que tu attends aussi Do-Yun, rassure-moi ?
Mon premier réflex est de soulever mon sourcil en le reluquant de la même façon. Un bonnet noir encercle son crâne et ses mèches de cheveux tressées en vanilles émergent de l'extrémité de celui-ci.
— Non. J'attends mon Uber.
— Isaïah : Tant mieux. T'avoir dans les pattes durant tout mon trajet n'était pas prévu dans mon programme de la journée, déclarait-il d'un ton provocateur et couvert de mépris.
Il s'appuyait nonchalamment contre le mur et de sa poche, il sortait son téléphone portable.
— Tu aurais simplement pu te contenter de te réduire au silence mais tu as tout de même la décence de me déranger dans ma tranquillité. Je viens à croire que venir m'emmerder devient un jeu pour toi.
