26. au coeur des soirées parisiennes

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Le chapitre est vraiment long donc prenez le temps de lire vous pourriez passer à côté de certains détails. N'oubliez pas de commenter et de voter. 🦋

Sur ce...

Bonne lecture ! 😽

TW : Violence, drogue & nudité






Le poing positionné sous mon menton, mes doigts tapant contre la table en bois, mon esprit vagabondait

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Le poing positionné sous mon menton, mes doigts tapant contre la table en bois, mon esprit vagabondait.

Je repensais à la nuit dernière et me posais certaines questions. Quelle a été la réaction de Charles quand il s'est réveillé avec des morsures et au beau milieu de nulle part ? A-t-il pensé que quelqu'un lui aurait tendu un piège pour se venger ? Avait-il un suspect en tête ?

Le plus effrayant, c'est que je ne regrette en aucun mon geste. Je l'ai fais et je l'assume. J'ai ordonné à ce que des rats mordent cet homme pour venger ma mère. Je n'en suis pas fier, je ne me jette aucune fleur. Cependant, éprouver des regrets m'est inutile et mon état d'esprit est assez défectueux pour que je lui rajoute des regrets supplémentaires. J'assume ce que j'ai fais uniquement pour avoir la conscience tranquille et continuer à vivre ma vie comme si de rien n'était.

Honnêtement, la seule chose que je puisse « regretter » c'est d'avoir craqué. J'aurais pu contenir mes pulsions et le laisser continuer à vivre sa vie comme il l'entend. Sauf que je ne pourrais pas avoir la conscience tranquille en sachant qu'un homme qui a osé humilier et manquer de respect à ma mère alors qu'elle lui a tout donné puisse se balader librement dans la rue.

Ma mère lui a offert son cœur, son temps. Elle n'était pas prête à s'ouvrir de nouveau à un homme puisque le précédent a détruit toute sa vie. Elle a vécu une histoire d'amour où régnait la toxicité, le vice et le contrôle. Ma mère a souffert d'un homme qui la rendait malade et qui était à deux doigt de la rendre folle. Elle a eu des terreurs nocturnes pendant des mois, je les ai toutes vécu avec elle.

Alors, comprenez ma colère quand pour une fois dans sa vie, elle pensait avoir rencontré un homme qui la respectait et lui faisait se sentir aimée, qui finalement lui prouve encore une fois à quel point le genre masculin peut être une salope.

Et je sais qu'après cette énième épreuve, ma mère se renfermera de nouveau et culpabilisera d'avoir ouvert une partie d'elle-même à un autre homme puis de s'être faite avoir.

Elle mérite le bonheur que son fils ne peut pas lui apporter. Je suis son enfant, elle m'aime. C'est clair. Ce dont elle a besoin, c'est d'un tout nouveau type d'amour. L'amour de soi. Elle doit se combler elle-même.

Ma mère manque de confiance en elle parce qu'il a éteint cette flamme qui s'illuminait en elle autrefois.

Quand on vivait en République Dominicaine, ma génitrice attirait les regards de tout le monde. Que ce soit des hommes ou des femmes. Ce n'était pas que physique. Elle avait une façon de s'exprimer qui attirait beaucoup et donnait l'envie d'en apprendre plus sur elle. C'était pour cette raison que mon père voulait posséder un contrôle sur elle.

ne parlons pas d'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant