25. derrière le masque

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Bonne lecture !



Après avoir mis ma veste en fourrure noire, je sortais de ma chambre en laissant la porte entrouverte

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Après avoir mis ma veste en fourrure noire, je sortais de ma chambre en laissant la porte entrouverte. Je croisais l'une de nos domestiques et lui jetais un regard neutre, elle baissait automatiquement des yeux, intimidée par ma personne.

— Dépêche-toi de faire le ménage dans ma chambre. Je veux qu'elle soit propre et sente la lavande quand je rentres.

Domestique : O-oui mademoiselle Almedia, je le fais toute de suite.

Un rictus satisfait s'inscrivait sur la commissure et elle exécutait rapidement mon ordre. J'adorais ce contrôle que je détenais sur les domestiques de cette maison. Elles obéissaient à mes ordres à la lettre comme des petits toutous. Depuis enfant, je me suis toujours nourrie du mot qui est le pouvoir. J'ai toujours détesté avoir le statut de la femme banale, sans importance. Mes parents m'ont éduqué pour être une femme de pouvoir, indépendante et qui contrôle tout. Mes enfants auront la même éducation que moi, ils ne se laisseront faire par personne. Au contraire, ce sont eux qui martyriseront tous ceux qui voudront voler leur trône.

Je dévalais pas à pas les marches des escaliers en me tenant à la rambarde et affichais un sourire satisfait en constatant qu'Ilona et Cornelia sont déjà présentes dans ma salle à manger. Je les ai invité pour le déjeuner avant d'aller en cours. Nous commencions à 13h.


— Salut les filles ! m'exclamais-je en m'installant en face d'Ilona.

Ilona : Coucou ma beauté, tu as passé une bonne nuit ?

— Excellente. Je meurs de faim !

Je secouais la cloche postée sur la table pour appeler les servantes afin qu'elles nous servent notre déjeuner. Elles s'élancèrent aussitôt dans notre direction, portant chacune une assiette dans leur main et nous servait notre entrée. C'était une salade mêlée avec des tranches de saumon et des bouts de fromages feta avec quelques tomates baignée dans une sauce au vinaigre balsamique.

Cornelia : Vous avez quoi comme cours toute à l'heure ?

Je levais mes sourcils, agacée par sa question.

— Cornelia, dans cette table, on le ne parle pas d'école. On parle de sexe, de nos relations amoureuses ou d'autres détails croustillants. C'est interdit de parler d'école ici.

Cornelia : Oh euh...je n'avais pas connaissance de cette règle.

— Maintenant tu le sais, j'affiche un sourire forcé.

Elle ne répliquait pas et se contentait d'entamer silencieusement la nourriture qui se trouvait dans son assiette. Cornelia...je n'ai jamais pu la supporter. Ilona l'a connu à la rentrée et elles sont rapidement devenues amies. Elle s'est dit que c'était une merveilleuse idée de l'incruster dans notre duo, ce qui me déplaît fortement. Cette fille m'agace. Elle est trop joyeuse, trop solaire et cul-cul la praline. On dirait une enfant. Et puis ses looks me dégoûtent. Elle s'habille comme une pauvre du marché.

ne parlons pas d'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant