The Dark Shadows - Jaden Cyr - TOME 1

Chapitre XVIII, Vulnérable a lui

Le silence règne dans tout l'appartement, l'ennuie aussi.

Depuis hier soir dispute sur dispute, si ce n'est pas ça, je suis toute seule, d'ailleurs, je me suis plus retrouvée seule qu'avec lui, il est partit je ne sais où m'enfermant dans se foutu appartement.
Comme ci j'avais l'envie d'être toute seule.

D'ailleurs lui viens de rentrer y'a quelque minute, je ne sais ce qu'il fabrique.

Je m'habille d'une légère robe noire, avec lui je ne cache plus aucune de mes cicatrices, ce qui me libère d'un poids énorme.
Il fait terriblement chaud ici, encore plus tout en haut d'un building.

Je sort de ma chambre pour venir avec lui au comptoir.
De ma petite main je prend ça cigarette que j'écrase dans le cendrier pour la 6ie fois depuis que nous sommes arrivé.
-« Dehors, pas à l'intérieur » - il souffle et positionne sa tête dans ses mains.
Râleur professionnel.

-« Que fait tu quand tu part ? » - il ne dis rien et ne bouge pas. Une habitude de me prendre des vents.
-« Klaus qu'est-ce qu'il a ? » - il ne dort plus et je le vois très bien qu'il reste éveillé toute la nuit. C'est pas pour autant qu'il ne me répond.

J'essaye simplement de comprendre et de peut être pouvoir l'aider dans son malheur, même si cela parait impossible, mais je ne connais rien de lui, pourtant j'ai l'impression de tout connaître.
Il me cache tellement de chose en lui, je ne peux pas aider quelqu'un qui ne souhaite pas l'être.

-« Tu sais que tu peux me parler je ferais la sourde » - il relève son visage vers moi.
« Que tu la ferme me ferait du bien gamine » - je rigole légèrement et lui donne une assiette.
-« J'ai fait ce repas hier pour nous, mais tu n'étais pas là. » - il regarde l'assiette et commence à manger.
Au moins il se nourri, il a intérêt vu le gabarit que fait cet homme.

Des pâtes à la carbonara, je sais qu'il aime ça.

-« Pourquoi tu ne dort pas ? » - il me dévisage.
« Pour pas crever » - je loupe une boucher et m'étouffe légèrement.
-« Tu ne crèvera pas ici Klaus ? » - il rigole légèrement et secoue de la tête.
« Avec un gang a ton cul, si, tu peux crever n'importe quand » - je ne dis rien et continue de manger.
« Je sort car je dois m'occuper de mes hommes, il me fournis le nécessaire comme information pour que je puisse être en sécurité... *silence*... pour que tu puisse être en sécurité » - je le regarde et lui sourit gentiment, ce qu'il ne fait pas lui.
« Puis j'ai un corps à entretenir sans salle de sport c'est compliqué ici » - une fois mon assiette finis je me lève me dirigeant vers lui et passe mes bras au dessus de ses épaules pour l'enlacer.
« Dégage de là qu'es-tu fou ! » - il les retire mais je reste coller à lui.
« Anderson casse toi ! Je rigole pas avec toi ! » - il fait tourner son tabouret et se retrouve face à moi et me pousse.
-« Un câlin, ça s'appelle un câlin Klaus ! » - il me regarde bizarrement.
-« C'est affectif ! » - il rigole et me dis,
« Fait ça avec mon frère mais pas avec moi gamine refait le et je te jette par les baies vitrées » - je secoue de la tête.
Enfoirer.

Je nettoie les assiettes et les mets à sécher.
L'ennuie ce fait ressentir entre nous deux une nouvelle fois de plus, que faire quand t'es enfermée dans un appartement avec un grincheux comme lui.

-« J'aimerai retourner en arrière » - il ne dis rien et me regarde simplement.
-« Que tu me jette par les baies vitrées serai finalement une pas si mauvaise idée que ça Klaus ! » - il se tape le front.

-« Aller ! » - je lève les bras au ciel.
-« Fait moi devenir un petit oiseaux ! » - il se lève et viens me prendre les bras sans attendre pour me soulever, je ferme les yeux et attend.
Il vas vraiment le faire ou je deviens complètement folle ?