Will u be my bad boy ?

Chapitre 47

"Seiko avait mal à la tête. Toutes les informations qu'il avait assimilées au court des dernières heures faisait que son cerveau semblait être sur le point de sortir de sa boîte crânienne. Sous le coup du stress, sa jambe se mis à trembler.

-Tu peux arrêter ?! demanda sèchement Damian, agacé.

Il se recroquevilla aussitôt sur lui-même en croisant le regard haineux de son aîné, qui commença à se ronger les ongles. 

-J'ai besoin d'une clope, décida finalement celui-ci.

Sans attendre quoi que ce soit de la part de son frère, ni approbation, ni interdiction, il attrapa le paquet à moitié vide qui traînait et se dirigea vers le balcon. 

Il alluma sa cigarette et, tout en débattant intérieurement de la toute récente vulnérabilité de la jeune fille, il regarda la fumée faire des cercles dans l'air avant de s'évaporer complètement. Alors qu'il se demandait si Kisaki allait pouvoir l'aider à tirer profit de cette faiblesse, il aperçut une tête aux cheveux noirs et bouclés au coin de la rue.

Il l'avait complètement oubliée celle-là.

Sans accorder le moindre regard à Damian qui lui demandait où il allait encore, il sortit en prenant bien soin de claquer la porte."

Sakura

-Je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée...

-Tu veux qu'on fasse quoi ? Elle a tout découvert, maintenant elle attend des réponses ! 

-A t'entendre, on croirait qu'on a assassiné quelqu'un...

Je soufflais par le nez, contrariée.

-Akio, on a déjà réduis ses illusions de "famille parfaite" ou je ne sais pas comment elle nous représentait, en miettes, on ne peut pas se permettre de lui demander d'attendre plus.

-Elle a seulement 14 ans !

-J'ai 14 ans et un cerveau suffisamment fonctionnel pour comprendre ce que vous allez m'expliquer, fit une voix derrière Akio.

Il se retourna tandis que je me penchais en avant.

-Jia... on ne t'attendais pas aussi tôt... marmonna-t-il.

Elle haussa les épaules : 

-Il est une heure du mat' passée, qu'est-ce que tu veux que je fiche dehors plus longtemps ? C'est plutôt à moi de vous demander qu'est-ce que vous faites debout à cette heure-ci.

On aurait dit que les rôles s'étaient inversés. J'eu un sourire peu convaincant :

-On n'a plus le droit de célébrer le nouvel an entre nous, maintenant ? Tu n'es pas la seule à avoir le droit de faire la fête.

Jia tapa nerveusement du pied sur le sol, bras croisés.

-Vous aviez pas trop l'air de faire la fête en tout cas. On aurait dit une veillée funèbre.

Elle sembla tout de même chercher des yeux les flûtes de champagne et les cotillons.

L'impatience d'Akio reprit le dessus : 

-Tu as raison. Avec ta... mère, si je puis dire, nous étions en train d'avoir une discussion plutôt sérieuse à propos de ta dernière trouvaille. Maintenant que tu sais ça, tu peux aller te coucher.

-Sûrement pas.

Akio pivota lentement sur lui même, sourcils froncés.

-Ce n'était pas une demande, Jia.