Chapitre 9 : kidnapping

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POV : Mia Cooper

Maria vient de partir avec ce beau gosse d'Harès. Pfff ! Je suis super jalouse ! La chance qu'elle a de sortir en compagnie d'un si ravissant jeune homme. Pourquoi ça n'arrive toujours qu'à elle ? Moi aussi j'ai envie d'un homme !!!

Bon ! Passons ! Je vais faire un peu de ménage car Maria a beau être une ravissante jeune femme avec beaucoup de qualité, elle reste très bordélique.

Je commençai par la chambre où là, je l'avoue bien volontiers, j'y étais aussi pour quelque chose dans tout ce bazar.

Maria m'ayant virée de l'entrée dès l'arrivée d'Harès, je terminai de rassembler et de ranger tout mon matériel de maquillage et de coiffure qui trainait un peu partout. Et du matériel, il en fallait !!! Maria voulait absolument être la plus belle ce soir !

Je sortis ensuite l'aspirateur du placard et en passai un petit coup partout dans l'appartement au plus grand désespoir de Woogi qui partit aussitôt se réfugier sous le lit. Quel trouillard ce cabot !

Je remis en ordre le lit, rangeai les habits qui trainaient un peu partout dans la chambre. On ne sait jamais, des fois que nos deux tourtereaux décideraient de terminer cette soirée au lit !

Mes tâches ménagères terminées, je donnai quelques caresses a Woogi qui avait réapparu juste après le passage de l'aspirateur et qui venait de s'approprier le canapé. Je remplis sa gamelle de croquette et décidai de rentrer chez moi. Une fois dans l'entrée de l'appartement, j'enfilai mon manteau, mis mon sac sur mon épaule, pris mes clés et ma valise dans laquelle j'avais ranger mon matériel puis sortis sur le palier.

J'eus à peine le temps de mettre la clé dans la serrure que je me retrouvai complètement dans le noir. Quelqu'un venait de glisser un sac de toile sur ma tête. Puis il tira brutalement mes bras dans mon dos et lia mes mains avec du ruban adhésif.

Il me jeta ensuite comme un sac de pommes de terre sur son épaule et m'emmena vers la sortie. J'essayais tant bien que mal de me débattre, mais j'étais bien tellement bien entravée que je ne pouvais rien faire.

-        Mais lâchez-moi bordel ! criai-je dans mon sac.

Je n'eus aucune réponse en retour. Quelques instants plus tard, je ressentis un choc dans le dos. Cet enculé venait de me jeter dans ce qui s'apparentait à un coffre de voiture. Le haillon claqua dans un bruit sourd, le moteur de la voiture vrombit et le véhicule démarra.

Mon cœur battait la chamade. Je mis quelques instants à reprendre mes esprits et en me contorsionnant, je réussis à appuyer sur le bouton d'alarme qui était dissimulé dans ma montre. 

Une merveilleuse idée que Maria avait eue. Connaissant parfaitement les dangers liés à notre activité, elle avait équipé chacun d'entre-nous d'une montre avec système d'alarme intégré. Alarme qui permettait de nous localiser immédiatement dès son activation. Les garçons savaient donc où j'étais et ils allaient pouvoir venir à mon secours.

J'essayais alors de me défaire de mes liens sans grande conviction. Me blessant les poignets plus qu'autre chose, je décidai d'arrêter et pris mon mal en patience. Une trentaine de minutes passa avant que nous arrivions à destination.

La voiture s'arrêta, le coffre s'ouvrit et je me retrouvai sur l'épaule de quelqu'un. Je me débattais comme je pouvais et réussis à faire tomber l'homme qui m'entraina également dans sa chute. Nous tombâmes par terre et je l'entendis jurer.

Il se releva et me donna un grand coup de pied dans le ventre tout en m'injuriant.

-        Sale pute ! Tu vas regretter ce que tu viens de faire.

SignatureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant