Chapitre 27 : Plaisir charnel

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Fatigués par les festivités du nouvel an, nous roulions dans un silence salvateur vers le domicile de Mia. Une bonne demi-heure plus tard, nous déposions Mia devant chez elle et après les embrassades d'usage, nous reprîmes la route en direction du domicile d'Harès qui habitait à l'opposé de celui de Mia.

Le trajet s'effectua toujours dans un grand silence, un besoin nécessaire après les longs palabres de la soirée et du jour de l'an.

Durant le trajet, je me remémorais chaque instant de cette soirée et cette journée passés avec Harès et, une fois encore, n'arrivais pas à me convaincre si cette relation, limite intime pour l'instant, avec Harès, me faisait du bien ou du mal. Mes sentiments étaient partagés et mon cerveau n'arrivait pas à trancher.

J'étais encore absorbée par mes réflexions lorsque nous arrivâmes devant le portail de la maison d'Harès. Je le vis sortir le bip de sa poche et actionner le bouton pour l'ouvrir.

C'est alors qu'Harès tourna son beau regard vers moi et me dit :

- Tu entres boire un verre pour terminer cette belle journée du nouvel an ?

Prise de court, je bégayai une réponse d'une voix hésitante.

- Euhhh... Tu crois que... C'est bien raisonnable ?

- Bien sûr que oui ! Insista-t-il.

- Bon d'accord ! Alors j'accepte ! Lui répondis-je la tête en ébullition.

Mon cerveau bouillait. D'un côté il me disait qu'il fallait que je reste sur mes gardes et de l'autre il était contredit par mon corps qui, toujours éprit d'une forte excitation, était prêt à se laisser posséder par ce beau mâle.

Sans réfléchir plus, je franchis le portail, garai ma voiture devant le garage et coupai le contact.

Harès sortit le premier de la voiture et alla ouvrir sa porte d'entrée. Je le rejoignis et, d'un geste galant, il m'invita à le précéder pour entrer dans sa demeure.

Une fois à l'intérieur, il m'invita à le suivre dans son salon où il me proposa de m'assoir dans le canapé. Woogi qui m'accompagnait alla s'allonger au pied du canapé et s'endormit.

- Tu prendras bien une coupe de champagne !

- Euh... Oui ! Si tu veux ! Lui répondis-je toujours hésitante. Nous retrouver seuls tous les deux me rendait nerveuse.

Harès disparut vers la cuisine et revint deux coupes et une bouteille de champagne à la main.

Il s'assit à côté de moi, posa les coupes sur la table de salon et défit le muselet de la bouteille avant d'en faire sauter le bouchon.

Puis il remplit les coupes, m'en tendit une et trinqua en entrechoquant nos deux verres tout en plongeant son beau regard dans le mien.

- A nous deux, tigresse !

- Euh... Oui ! A nous ! Lui répondis-je toujours impressionnée.

Nous bûmes quelques gorgées de ce doux breuvage et reposâmes ensemble nos coupes sur la table de salon.

C'est alors qu'Harès passa son bras derrière moi et m'attira tout contre lui. Je ne résistai pas à son invite et incrustant mon buste contre le sien, lui tendis ma bouche dans un geste équivoque. Harès posa tout d'abord ses lèvres sur les miennes et les bécota doucement avant que nos bouches s'ouvrent et que nos langues s'enlacent dans un baiser fougueux.

J'enlaçai à mon tour Harès de mes bras et me serrai encore plus fort contre lui.

Nos bouches collées l'une à l'autre, Harès en profita pour me faire basculer sur le canapé de sorte que nous nous retrouvions allongés l'un à côté de l'autre.

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