On a tous nos démons

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Heyyyy

Je suis désolée mais j'ai mal calculé mon coup, certaines scènes (comme celle de l'amortentia) ne se passent pas en même temps que les livre /films..

J'étais au haut de la tour, comme chaque nuit depuis maintenant un mois. Et comme chaque nuit depuis un mois Drago Malefoy était aussi là.

On avait même réussi à trouver un terrain d'entente.

Si je fermais ma gueule il fermait la sienne.

Pas plus compliqué que ça.

Visiblement, Malefoy avait le même problème que moi. Le sommeil était devenu son pire cauchemar.

- Vraie question, t'es adoptée ?

- Bon d'accord j'ai plus les cheveux brun que n'importe qui dans ma famille mais tu penses vraiment que je dirais a tout le monde que Ron est mon jumeau si j'étais adoptée ?

- Alors pourquoi tes cheveux sont brun ?

- Et toi pourquoi tu pleurait l'autre soir ? Et pourquoi tu ne dors jamais ?

- On a tous nos démons Emmy.

Et c'est là que les êtres les plus incompatibles de la terre se mirent a discuter sans même une seule pique.

- Toi ton démon est chauve et sans nez hein ?

Enfin presque sans piques.

- Tu penses vraiment que si j'étais un partisan de Tu-sais-qui je te le dirait ? Idiote.

Presque.

- Pourquoi pas ? Après tout je ne suis qu'une petite Weaslette, traitre a son sang qui s'est faite touchée par un porc !

Et merde j'en ai encore trop dit

- Quoi ?

- Comme tu l'as dit, on a tous nos démons.

Je me releva et descendis un bout des escaliers.

- On en rediscutera Weaslette, me lança-t-il.

Mon majeur se leva sans le moindre effort.

***

- Pourquoi Malefoy te regarde comme ça ? Demanda mon jumeau.

- Qu'est ce que j'en sais, il est bizarre.

- Tu as remarqué ?

- Qu'est ce que je suis censée avoir remarqué Hermione ?

- Il ne nous embête plus, il as des cernes de vingt kilomètres et il ne travaille plus. Harry dit qu'il est devenu un mangemort.

- Et tu le crois ? Harry a toujours fait beaucoup de suppositions.

- Et à chaque fois elles se sont révélées vraies.

- On en sait rien, au moins il ne nous fait plus chier.

- C'est déjà ça.

***

- Qu'est ce que t'as à le défendre comme ça ?

- Tu n'en sais rien Harry, tu ne peux pas tout savoir !

- T'es amoureuse de lui ou quoi ?

Ma bouche s'ouvrît grand.

- Non mais tu déraille Potter.

- Tu es la première que Malefoy a harcelé et maintenant tu le défends comme si il te baisait.

- Je ne le défend pas, j'ai juste des doutes.

- Excuse moi, je suis sur les nerfs ses derniers temps.

- Ginny et Dean hein ?

- Ouais, toi aussi ?

- En réalité je ne suis pas en colère contre Ginny.

- Vraiment ? Parce que crois moi, tous les Gryffondors se rappellent bien de quand tu lui as crié dessus.

- Je suis encore plus en colère contre Dean, il ose sortir avec ma sœur juste après moi. Tu vas voir, dans deux semaines il la traite comme de la merde.

***

- L'amortentia est un filtre d'amour très puissant, certains racontent que l'ont sens l'odeur de son âme soeur dedans.

- Merci madmoiselle...

- Granger monsieur.

- Merci mademoiselle Granger, miss Weasley venez par là. Que sentez vous ?

- Je... je sens l'eau de Cologne, la vanille et... les pieds.

Toute la classe éclata de rire.

Évidemment c'était un mensonge, je n'avais pas senti les pieds mais juste une sorte de fraîcheur.

***

- Mon shampooing est à la vanille.

- Comme environ quelques millions de personnes sur terre.

- Et de toute façon je ne sens pas les pieds.

- T'as sentis quoi toi ?

- Rien.

- Ne me mens pas Malefoy.

- J'ai sentis une chose que se nomme "mêle toi de ton putain de cul Weaslette".

- Mais va te faire foutre, tu sais ce que j'ai sentis tu peux me le dire.

- Je ne sais pas ce que tu crois, mais on est sûrement pas amis.

- Je ne me suis jamais imaginée être amie avec toi. Et encore moins discuter tous les soirs à la tour d'astronomie.

Il retroussa son nez, me montrant sa tête habituelle avec les sourcils froncés.

- Puisqu'on est dans les questions, pourquoi tu ne dors jamais ?

- Je dors, j'ai juste du mal à m'endormir.

- Et pourquoi ?

- T'es curieux.

- Toi aussi.

- J'ai pas mal de problèmes personnels.

- Genre ce que tu m'as dit l'autre jour ?

- Ouais.

Je tourna ma tête, de sorte qu'il ne voit pas les larmes dévaler sur mes joues.

- Je suis pas du genre psy mais si tu hésite à te lancer un avadacadavra, je pourrais potentiellement t'écouter. Potentiellement.

- Je vois ça comme un immense geste de ta part, merci.

- Me remercie pas trop, j'ai toujours envie de te balancer sur le sol mais une fille aussi pure que toi... ce serait dommage que tu meurs en devenant une criminelle.

- Et toi, pourquoi tu ne dors pas ?

- Ne penses pas que je te le dirais aussi facilement.

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