Chapitre 2 : Rassemblement

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   Nous marchions côte à côte à travers les débris qui parsemés les rues désertes. Le silence était présent, pas même un chat ne rôder. Toujours mes mêmes questions me venaient à l'esprit mais aucune réponse ne voulait se montrer. C'était quand même curieux que Nathan s'était également évanouit, étant inconscient au reste du monde. Et puis pouvais-je réellement faire confiance à ce garçon ? Je ne pense pas qu'il soit dangereux mais il faut toujours se méfier. C'est quand même dingue que je me retrouve dans une ville déserte avec un ado qui ne pense à se défendre qu'avec un jouet pour enfant ! Je relevais brusquement la tête : une idée m'était apparue :

-On devrait peut-être s'arrêter pour prendre de quoi se défendre, non ?

   Il s'arrêtait pour me regarder.

-Et où veux-tu trouver des armes ? On est en France je te rappelle, les armes à feu sont interdites, on ne va pas trouver ça dans l'épicerie du coin.

-Qui te dit qu'on a forcément besoin d'arme à feu ?


   Nathan avait facilement trouvé une boucherie, elle se trouvait deux rues plus loin. En passant la porte, le son d'une clochette retentit. Elle était également vide. Je contournais le comptoir : sur le mur, juste derrière, se trouvait de multiples couteaux à la lame aiguisé...


   J'avais proposé que l'on trouve une maison pour la nuit, comme l'appartement où je vivais se trouvait trop loin pour l'atteindre avant la tombé du jour, avant même plusieurs jours ! J'avais demandé à mon équipier où il habitait mais il ne créchait pas dans cette ville. Nous nous trouvions à présent devant un portail. Nos regards se croisèrent et Nathan hocha la tête :

-Il n'y a personne.

   Et je jeune homme commença à escalader le portail pour se retrouver dans le jardin.

-Allez viens !

   J'escalade à mon tour et me retrouve à ses côtés. Il essaya d'ouvrir la porte mais elle était fermée à clé. Il laissa échapper un juron pendant que j'essayais de distinguer quelque chose par la fenêtre. Je ne voyais qu'un salon vide.

-Viens, la fenêtre est ouverte.

   Je le suivis et entrais dans la maison.

-Elle a l'air abandonné.

   J'hochais la tête. On décida de regarder partout, au cas-où, mais il n'y avait rien. Complètement désert.

-Tu dormiras dans la chambre d'amis, dit-il, j'irais dans celle du garçon.

-Et je prépare la cuisine et passe un coup de balai ?

-Quoi ?

-Je ne crois pas que ce serait une bonne idée de... d'empiéter comme ça.

-C'est toi qui a proposé de dormir dans une maison !

   Il me regardait d'un air entendu.

-Je sais mais...

-Bon. On peut au moins prendre un truc à manger.

-Oui, répondis-je d'une petite voix.

   Nathan nous prépara des œufs aux plats avec des pattes : bien meilleurs que mes BN ! Comme ça, s'ils nous arrivaient un pépin et que nous ne pourrions plus aller dans une maison, nous aurions toujours nos sacs remplie. En faisant la vaisselle, encore une fois pour soulager ma conscience, on discutait de notre réveil.

-Je me suis réveillé il y a deux jours à la bibliothèque. Je me suis évanoui juste après avoir entendu le rire...

-Psychopathe ? , tentais-je.

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