Chapitre 20 : Petite limace !

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   J'ouvrais doucement les yeux. Personne ne m'avait secoué pour que je me lève, seule une douce musique. Mes yeux fixaient le plafond et ma main se dirigea d'elle-même pour éteindre la mélodie persistante de mon réveil. Je me décidais à me mettre debout. Je m'assis sur mon lit, mes mains frottant mes paupières. Je regardais autour de moi. Tout était en ordre. Sauf mon livre se trouvant à terre, sûrement tombé quand je me suis laissé agripper par le sommeil. C'était une étrange histoire que j'avais commencé la veille au soir. Je me mis debout, la fraîcheur du parquet refroidissant mes pieds nus, et ramassa mon bouquin pour le poser sur ma table de chevet. J'ouvris les stores pour laisser la pièce baigné par les rayons du soleil. Seulement il ne faisait pas très beau et les nuages laissés ma chambre presque aussi sombre. Je baillais en me dirigeant lentement vers une autre pièce. L'histoire que j'avais lu hier était vraiment captivante, je m'étais plongé dedans jusqu'à me croire moi-même à la place du personnage principal.

   J'étais dans ma salle de bain, me débarbouillant en regardant par la fenêtre les rues encore désertes par cette heure matinale. Mes jambes me dirigèrent ensuite vers la cuisine où j'ouvris le frigidaire afin de boire plusieurs goulées de jus d'orange. Une bonne odeur de pain grillé flottait dans l'air et je tournais la tête vers le grille-pain en humant cette odeur qui attisait ma faim. Je sortais les deux tranches de pain et commençais à les tartiner : rien de mieux pour un petit déjeuner !

   Je commençais à manger quand une voix retentit dans la cuisine silencieuse :

-J'espère que tu as l'intention de m'en laisser.

   Je tendis l'autre tartine à Nathan.

   Quelques instants plus tard je fermais les stores pour augmenter les ombres. Nous étions arrivés chez moi depuis hier, j'avais remis l'électricité et constater que mes parents avaient disparus.

   Nous étions face à face.

-Prête ?

-Et toi ?

   J'attendais sa réponse.

-Toujours.

-Alors moi aussi.

   Je pris une grande inspiration et commençais alors ce pourquoi nous étions venus :

-Hé, le grand machin d'ombre, le rigolo ! Il faut que tu te montres ! J'ai quelque chose à te dire...petite limace !

   J'échangeais un regard avec mon ami, un petit sourire en coin que je lui rendis. Et il arriva... Le rire psychopathe.


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