Chapitre 5 : Tentative précipité

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   L'heure du dîner était arrivée, le soir était là, et Nathan, Arthur et moi avions décidés de ce que l'on comptait faire. Arthur était là depuis le début, il avait fait un bout de route avec Gaël avant qu'ils ne rencontrent d'autres adolescents et s'était installer ici après de multiples recherches. Ils avaient déjà affrontés des cas d'Empoisonnés et des Lézards mais autant l'un que l'autre étaient dur à combattre... et à battre. Ils avaient perdus de nombreux camarades mais en avaient sauvé d'autres. Ça n'avait pas été facile.

   Tout le monde était en train de manger dans un grand réfectoire et notre trio dans le dortoir, nos sacs prêts. Arthur avait été cherché toutes les provisions dont nous aurions besoin (autre que des biscottes et des barres énergétiques), car Gaël nous avait à l'œil mais pas Arthur.

   Nos sacs sur le dos nous commencions à partir. Arriver en bas de l'escalier, le plus maladroit de nous trois trébucha. Nathan et moi l'aidons à se relever et commencions à courir tous ensemble vers la sortie. Les portes s'ouvrirent (Arthur nous avait expliqué que le rideau en fer ne voulait pas descendre, quelques chose le bloquait, et il était fort probable que la cause soit un cadavre, même si je ne voyais toujours pas comment un cadavre aurait pu se trouver là) et nous les franchissions. Nous étions dehors !

   Nous courions vers le parking et les voitures abandonnées mais cela aurait été trop facile...

-Hé !

   Gaël se trouvait à quelques mètres derrière nous.

-Vous le fait exprès ou quoi ?

   Nous nous retournions en même temps.

-Gaël, on partira que tu le veuilles ou non, répliquais-je fermement.

-Je ne t'ai rien demandé ! Tu es avec eux Arthur ? Tu sais à quel point il est dangereux d'aller dehors ! Ils nous flairent à plus de cinq kilomètres !

   Donc les Lézards ont un très bon odorat... eh bien, c'était toujours bon à savoir. Gaël se rapprocha de nous et Arthur s'expliqua :

-Excuse-moi Gaël, je dois les aider.

-Mais pourquoi, tu sais que tu risques ta peau à chaque instant !

-Je m'en fou ! Je veux les aider. S'il te plaît : on fera vite.

   Gaël ne répondit pas et baissa les yeux.

-Je te le promets, rajouta-t-il.

   Le chef du Clan releva la tête.

-Alors vous ne devrez pas revenir.

-Gaël ça ne se fait pas ! Laisse au moins Arthur..., commençais-je.

-Ce n'est pas grave, me coupa le concerner. J'en ai marre d'être enfermé dans ce centre commercial.

-Très bien : je ne veux plus vous revoir. Aller partez !

   Vraiment je ne comprenais pas Gaël.

   Nathan fut le premier à repartir, non sans baisser la tête, et se dirigea vers la première voiture près de nous. Arthur et moi le suivirent, laissant l'adolescent seul derrière nous. Nous avions tous les trois pensés qu'une voiture nous permettrait d'avancer plus rapidement, c'est Arthur qui nous avait appris que les véhicules fonctionnaient toujours, en général.

-Mais si vous..., reprit Gaël.

   Je me retournais vivement et m'avançais à grands pas vers lui !

-Ça suffit ! Laisse-nous maintenant ! Tu n'as peut-être envie de retrouver personne mais moi je ne laisse pas tomber !

   L'adolescent aux sourcils froncés s'apprêtait à répliquer, me pointant de son indexe, mais un bruit l'arrêta. Un bruit résonnant subitement dans tout le parking, des cris aigus et des pas. De nombreux pas... Gaël et moi tournions en même temps la tête vers la sortie du parking, la sortie définitive du centre commerciale. Ils avaient détruits le panneau de bienvenue. Ils avaient trouvé le Clan.

   Gaël s'écria en se retournant vers le centre commercial :

-Ils arrivent !

La CatastropheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant