Chapitre 14 : Un Empoisonné

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   Nous arrivions au bout, dans une sorte de même cours que celle dans laquelle j'ai vue l'ombre mais plus grande. Au centre de cette cours se trouvait Trina, penché sur un corps inconscient. L'adolescente aux cheveux blonds releva la tête, un sourire sadique aux lèvres. En dessous d'elle gisait Gaël, les yeux fermés. Je ne savais s'il était mort ou vivant, mais je savais que cette fille n'allait pas rester innocenté pour ses actes, en tout cas je ne la laisserais pas repartir sans séquelles.

   Nathan me lança un regard que je lui rendis par ma colère. Ma peur s'était peu à peu dissipé, je ne voulais que venger cet adolescent qui n'avait plus revu sa sœur. Sa petite sœur dont j'ignorais encore le prénom. Trina sortie de sa poche une sorte de flèche blanche. En plissant les yeux je devinais que c'était une dent. Une dent ? Je compris soudainement : c'était une dent d'un des Lézard, autrement dit, si elle la plantait dans la chair de Gaël, le poison se répandrait alors en lui, comme si qu'il avait était mordu. Donc il était vivant ! Je ne perdis pas une seconde de plus et me jetais sur elle, dans un même mouvement que mon ami à mes côtés. Mais avant que l'on est pu intervenir nous fûmes ensemble éjectés plus loin ! Quelqu'un venait de nous bousculer pour défendre Trina. Quand je reconnus cette personne, mes yeux s'agrandir et la peur envahit le visage de Nathan qui venait de comprendre. Arthur avait une marque dans le coup, Trina lui avait déjà planté la dent de Lézard. Il nous regarda, son regard exprimant pour la première fois une lueur féroce. Nathan tenta de le résonner :

-Arthur ne fait pas ça. Elle est dangereuse : elle a été mordue !

   L'adolescent ne répondit pas.

-Arthur, laisse-nous passer.

   Mais il continuait à nous barrer le chemin pour nous empêcher d'aller voir Trina qui s'était arrêté dans son geste pour se délecter de la scène. Notre ami aux yeux bleus se mit alors à murmurer :

-Ils sont là... Oui, les deux. Juste devant moi. Je vais les réduire en charpie. Oui, vous n'aurez rien à faire, juste à regarder. Oui, très bien. Je m'en charge. Oui. C'est comme si que c'était fait.

-Non, Arthur ! , s'écria mon compagnon. Nous sommes tes amis.

-Des amis ? Vraiment ? Dans ce monde, après cette Catastrophe, il n'y a plus d'ami. Seuls ceux qui ont été mordu peuvent s'entendre.

   Il tourna légèrement la tête vers Trina :

-Enfin, quand la chance nous sourit nous ne nous tuons pas avant.

   L'adolescente lui rendit son sourire. Il tourna la tête vers nous, les jambes légèrement plié, prêt à nous arrêter à nos moindres gestes.

-Arthur, rappelle-toi qui nous sommes, ce que nous avons vécus ensemble, tentais-je.

-S'il te plaît, regarde-moi.

   Mais Arthur évitait de fixait Nathan. A la place il nous répondit, ferme et déterminé :

-Vous n'irez nulle part.

   Il n'y avait aucun moyen de l'arrêter, Arthur était désormais un Empoisonné.


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