Des pas précipités arrivèrent derrière nous.
-Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je reconnus la voix de Gaël pendant que Nathan pointait du doigt les créatures qui allaient bientôt déferler dans le hall de ce centre commercial.
-Oh...
Nathan avala difficilement sa salive et fit un pas en arrière. Trina, toujours couché au sol, accoudé, nous observait et semblait s'en délecter :
-Vous ne pouvez pas fuir : ils sont là. Il est là.
Nous n'avions pas le temps de lui demander ce qu'elle voulait dire qu'elle commença déjà à s'enfuir vers le centre du bâtiment. Nathan voulu la poursuivre mais Gaël le retint :
-On n'a pas le temps de s'occuper d'elle pour le moment : il y a plus urgent.
Nathan hocha la tête, comme de coutume, et nous n'attendions pas une seconde de plus pour refermer en vitesse le rideau en fer et courir prévenir les autres grâce à l'alarme d'incendie.
Mais seulement quelques secondes suffirent aux Lézards à atteindre l'entrée principale de cet immense bâtiment. Nous devions tous nous rassembler et nous cacher : mais où ?
Le rideau en fer céda sous les assauts des reptiles au moment où nous atteignons le haut de l'escalator. Je regardais autour de moi mais je ne voyais pas Trina, maintenant c'était certain : c'était une Empoisonné.
Nous courions à travers le couloir principal. Des différents magasins sortaient des membres du Clan, tous ensembles voulant rejoindre le fond du centre commercial. Sur le chemin un adolescent nous rejoignit, un ami : Arthur.
-Des Lézards ?
-Et nombreux !
Tout le monde s'était réfugier dans la boutique la plus à l'écart, tout au fond, un magasin de vêtement. Gaël vérifier s'il manquait quelqu'un à l'appel, apparemment non. Tout le monde avait des armes sur eux, qu'ils n'avaient jamais enlevés ou qu'ils avaient eu le temps de prendre. Je n'avais pas de couteau, rien pour me défendre, et je n'allais rien demandé à personne car personne n'avait assez d'arme pour deux. Nathan était dans la même situation que moi, de même qu'Arthur, le trio en somme.
Je ne voyais toujours pas Trina, non à la place je distinguais la centaine de Lézards qui galopait vers nous, prêt à nous écraser et à nous réduire en charpie. Une centaine... c'était une certitude.
C'était comme au ralentit : les Lézards brisaient les vitres à coup de queue et de tête, les éclats de verre frappaient au visage les membres du Clan et les cris envahissaient mes tympans comme dans une scène de cinéma. Les adolescents courraient vers leur ennemi, qui leur avait déjà hotté trop de vie, les armes en main, prêts à en découdre. Je ne pouvais pas me battre, pas sans arme, alors je pris la première chose qu'il me vint : une tringle sur roulette, pour la lancer vers un Lézard afin de le faire tomber. Mais l'objet n'eut pas l'effet estompé et cela ne fit qu'augmenter le courroux de l'animal au sang-froid et qui plus est, vers moi. Je me baissais afin d'éviter les griffes de l'ennemi et courais vers la sortie, non pour fuir mais pour espérer trouver des armes afin d'aider les autres. Seulement, quand j'arrivais vers les portes, je ne vis aucun moyen de défense, seulement Trina traînant Arthur par les pieds.
-NON ! , m'écriais-je.
Je fus rejoins par Nathan qui fut aussi stupéfait que moi. Arthur se débattait mais l'adolescente le tenait fermement, toujours le regard mauvais et courant vers la sortie. Le garçon à mes côtés fut le premier à réagir et se mit à courir à la rescousse de notre ami. Je le suivis aussitôt, ne perdant pas une seconde de plus.
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La Catastrophe
Ficção CientíficaChaos. Ce mot signifie ce qu'il s'est passé après la Catastrophe. Certains pourraient imaginer des vols, des voitures piller, des maisons retournées. Mais c'est bien pire que ça. Car à part une bande d'adolescent qui essaye de survivre, il n'y a rie...