Ezio était adossé à sa fenêtre. Je ne savais pas quoi dire je sais que mes révélations les avaient tous choquées mais je me devais de le faire car ils avaient la gentillesse de m'accueillir chez eux.
« Désolée je vais te laisser »
« Non reste Romy »
Première fois qu'il prononçait mon prénom je sentais dans sa voix qu'il ne savait pas quoi me dire. Il était perdu.
« Tu as besoin de quelque chose »
« Non merci Ezio »
« Écoute Romy je voulais te dire que j'étais désolé de toutes les remarques que j'avais pu te faire, je n'aurais pas du et je m'en veux »
« Ne t'inquiète pas »
Cela me faisait très plaisir qu'il prenne la peine de s'excuser de son comportement. Aron rentra dans la chambre pour nous indiquer qu'ils jouaient à Mario si on voulait les rejoindre.
Sans même se concerter on se rejoignait sur le canapé.
« Je vais te défoncer Alex »
« Arrête Aron tu as que de la gueule tu prends Princesse Daisy à chaque fois »
Je rigolais doucement j'aimais leurs liens ils étaient soudés. J'aurais aimé être comme ça avec mon frère mais non lui il a choisi de briser cette famille. Je pense que cela fessait déjà plus d'une heure qu'ils jouaient quand je commencer à ressentir la fatigue de la journée.
« Je vais aller me coucher »
« Bonne nuit Romy » les A toujours synchro
Ezio était accaparé par son téléphone donc il ne me répondit rien mais je ne devais pas me formater à cela. Arrivé dans la chambre je me mis en pyjama et branchai mon téléphone. Alors que j'allais fermer les volets j'entendais mon téléphone vibre deux fois, qui m'indiquait que j'avais donc deux nouveaux messages. Le premier était inconnu, et le second venait d'Ezio.
Ezio
Bonne nuit n'hésite pas si tu as besoin !
Moi
Merci dort bien !
Alors que j'allais m'allonger et enfin fermer les yeux après cette journée interminable je me rappelais que mon téléphone avait vibre deux fois. J'ouvris donc le message de l'inconnu
Inconnu
Alors on se tape les quadruplés tu es une vraie salope !!!
Je me demande qui cela pouvait bien être je n'avais donné mon numéro qu'aux garçons et j'avais déjà leurs numéros enregistrés. Sans doute une mauvaise blague mais bon je devais m'estimer heureuse cela changeait des insultes sur le fait que je sois une meurtrière.
Je mis longtemps à m'endormir je n'étais pas à l'aise pas que son lit ne soit pas confortable mais de le savoir sur le canapé me rendait triste.
Je parvins malgré tout à m'endormir. Cependant au moment ou j'ai fermé les yeux les cauchemars ont pris vie.
Je cauchemardais du meurtre de mes parents et de Sarah je voyais leurs visages pleins de souffrance mais le pire c'était celui de Ivan son sourire sadique ne me quittait plus.
Je me réveillai en sueur je ne savais pas ou j'étais, d'un coup la porte s'ouvris pour laisser apparaitre les quadruplés. On se fixait mais aucun de nous ne parlait.
« Pardon de vous avoir réveiller »
« Tu es sûr que ça va »
« Oui Alex ne t'inquiète pas juste un cauchemar »
« Et si on dormait tous ensemble ? »
« Aron on a plus dix ans »
« Merci pour ta perspicacité Alec mais au moins Romy ne serait pas toute seule »
« Moi ça me va » dit Alex
« Ezio ? »
« Si vous voulez »
« Parfait alors on va chercher nos matelas »
Les A courraient pour aller récupérer leur matelas, on se retrouvait moi et Ezio en train de se regarder. Je prononçai une phrase que jamais je n'aurais pensé dire et encore moins à Ezio.
« On peut dormir dans le même lit si tu veux »
Je n'en revenais pas d'avoir moi prononçais cette phrase je devais être rouge tomate.
« Euh oui après je ne veux pas que tu sois mal »
« Non tu n'inquiètes pas »
Alors que les A arrivaient et posaient leurs matelas au sol. Alec regardait autour de nous et je compris que le malaise aller s'intensifier.
« Tu vas dormir ou toi Ezio »
Avant même que je n'ai eu le temps de prononcer un seul mot ou encore que j'avale ma salive Ezio avait déjà répondu.
« Elle ma proposé de dormir dans le même lit »
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Apparences
Romansa« Rien au monde, après l'espérance, n'est plus trompeur que l'apparence » Charles Perrault On m'a haï pour quelque chose que je n'ai pas fait je dois porter le poids de ces actes. Tout le monde me déteste jusqu'à qu'ils comprennent que dans les his...
