Chapitre 45

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~~~~PDV de Kamal~~~~
Il m'arrive de me sentir mal à en manquer le sommeil pour tout ce que j'inflige à Samira. Je la traite comme si elle n'existait pas. Je suis un monstre et je n'y peux rien pour le moment. Cela me fait la peine de la traiter comme une esclave si je peux le dire mais mon éducation a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Mon père a été très sévère avec moi depuis mon enfance alors que je l'aimais plus que tout au monde. C'était un homme très colérique, violent et très sadique. Ma mère souffrait en silence de tout ces coups que je recevais car elle est une femme soumise et n'a jamais voulu contredire mon Père. Mes deux frères ont peut-être été la cause du changement du comportement de notre paternel. Ils ont tous deux fait des choix que Papa n'a jamais apprécié. Le monde me vois peut-être comme un pourri gâté qui bénéficie de la fortune de sa famille mais il ignore ceux par quoi je suis passé pour bâtir ma clinique qui fait partir des meilleurs cliniques du Quatar. Mon père n'a jamais levé le petit doigt pour moi. C'est grâce à Maman qui s'est porté garant pour être mon avaliseur à la banque il y a quelques années que j'ai pu réaliser mon rêve d'être ce gynécologue que je suis aujourd'hui...
Je ne sais pendant combien de temps mais ma femme était toujours en genoux devant moi en pleurs. Je me rends compte que depuis le début de ce mariage je n'ai pas été cet homme que je lui ai promis être à cause de mes soucis personnels que je ne veux pas partager avec elle.
Je me lève du lit pour m'agenouiller en face d'elle et la prends dans mes bras. Je la serre tellement fort pour qu'elle ne remarque pas que j'étais abattu. Je regrette mon animosité envers elle, j'oublie parfois comment être doux avec une femme alors que je mettais promis de ne pas devenir comme mon père. Je la tire sur moi pour que je nous nous couchons à même le sol sans la relâché. Nous restons dans cette position, couché, enlacé l'un contre l'autre pendant quelques minutes avant que je décide de briser le silence.
Lui: Pardonne moi aussi ma Sami, je ne rendait pas compte du monstre que j'étais devenu depuis un long moment.
Elle ne disait rien et avait toujours sa tête posé sur mon torse et ses petits bras me serrait d'avantage les côtes.
-Chérie?
Elle: Ouhm
-Veux tu bien me pardonner pour l'enfer que je te fais vivre depuis le début de notre mariage?
Elle ne réponds pas mais je l'a senti bouger la tête comme si elle répondais "oui" mais juste par le mouvement de la tête.
-Et si on se changeait pour aller à l'hôtel comme tu l'avais prévu?
Elle: Je ne sais pas si c'est encore nécessaire
-Bien sûr que ça l'est
Elle: Si tu promets que l'on discutera de tout nos problèmes alors je te suivrai
-Tu sais bien que je n'aime pas parlé des choses déjà passé. Je t'ai demandé pardon pour tout et nous pouvons maintenant tourner la page.
Elle: Ok
Elle desserre son étreinte et se lève pour aller dans la salle de bain. Quelques minutes plus tard je la retrouve dans la baignoire toujours habillé mais en larmes. J'entre à mon tour dans la baignoire et je prends son visage entre mes mains. À l'aide de mes pouces j'essuie ses larmes qui semblaient intarissables.
- arrêtes de te faire du mal s'il te plaît
Je suis désolé pour tout
Elle: (repoussant mes mains de son visage) tu es toujours désolé mais on ne règle jamais un problème. À chaque fois tu demandes qu'on tourne la page comme si de rien n'était. J'ai un cœur moi et je suis fatiguée de tout ça. Trois mois de mariage mais je n'ai pas eu un seul moment de paix, de joie pour parler de bonheur avec toi.
- Je sais mon amour et je suis désolé pour...
Elle: (m'interrompant) Désolé pour tout? Comme d'habitude tu me sors un "je suis désolé" pourtant tu ne changes jamais. Et moi la chienne de Monsieur je reste là supporter
- Ne dis pas ça s'il te plaît, tu n'as jamais été mon esclave ni ma chienne. Tu es ma perle précieuse et tu le sais
Elle: Je ne sais plus rien avec toi. À croire que je suis mariée à un lunatique. Tout cela finira par me conduire à la dépression

~~~~~PDV de Samira~~~~~
Je me permettais de lui dire tout ce que j'ai sur le coeur. Il avait baissé la tête et ne disait plus rien.
Lui: (chuchotant) je suis lunatique
- (apeurée) quoi?
Lui: (me regardant dans les yeux pour peut-être me cerner)je suis lunatique depuis mon enfance et j'ai su me gérer pendant toutes ces années mais dernièrement, depuis la mort de mon père je suis entrain de perdre le contrôle. Je dois aller peut-être voir un psychologue et même quitté cette maison pour que tu ais cette paix et joie dont tu as besoin. Je ne sais plus quoi faire pour que tu n'en souffre pas.
- Arrêtes s'il te plaît, tu n'iras nul part. Nous allons surmonter ça ensemble

Je me blottie contre lui, puis relève ma tête pour l'embrasser. Je pouvais ressentir au travers de ce baiser que mon mari était à bout, faible et impuissant face à ce qu'il traverse. On ne parlait plus car les mots n'auraient plus servis à rien à ce moment précis. L'étreinte de nos corps l'un contre l'autre exprimait ce que nous ressentons, combien nous nous aimons et c'était l'essentiel pour ce soir. Le langage de nos corps évoquait la connexion entre nous, le besoin de nous retrouver, le besoin d'un nouveau départ, le besoin de vivre pleinement ce mariage qui est le nôtre. Cette nuit là, on dormi très tard après s'être retrouvé, enlacé l'un contre l'autre dans la baignoire.

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Samira, Prisonnière de mon mariage (Terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant