Towards the stars - Max Verstappen x Anna Caminat

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Théo avait cherché à savoir ce qu'il s'était passé pour qu'on parte aussi vite du gala mais je ne parlai pas de Mick. Je lui dis juste que je me sentais mal et que je voulais rentrer. Je pense qu'il se dit que j'étais dans cet état à cause de la quantité d'alcool que j'avais bu et ne posa pas plus de question.

Le lendemain matin nous décolèrent d'Abu Dhabi pour rejoindre Paris. Je rentrai chez moi, faisant une machine d'habit rapidement. J'avais un vol pour Toulouse le lendemain. Depuis que j'étais arrivé en F3, il n'était plus gérable pour moi de faire sans cesse les allers-retours entre la ville rose et la ville lumière. Ainsi, j'avais pris un appartement dans les Yvelines, pas loin de Paris, quand j'eus 17 ans.

J'allais passer deux semaines à Toulouse. C'était la première fois que j'allais revoir mes parents et ma petite sœur depuis le début du championnat.

Je venais d'arriver à Blagnac (aéroport de Toulouse) et attendais ma mère qui devait venir me chercher en voiture. Le temps passait et cela faisait déjà plus d'une heure que j'étais là. Je tentais de l'appeler sans réponse.

Après avoir tenté de l'appeler plusieurs fois sans succès, elle répondit à mon appel.

« Anna, ma chérie, je suis tellement désolée, mais j'ai complètement oublié que tu arrivais aujourd'hui, s'excusa-t-elle d'une voix pressée.

Mes émotions oscillaient entre la déception et la frustration. J'avais tant attendu ce moment, et maintenant, me voilà seule à l'aéroport, abandonnée. Je rassemblai rapidement mes pensées, essayant de garder un semblant de calme.

– D'accord, maman, pas de soucis, répondis-je, forçant un ton léger pour masquer ma déception. Je vais prendre un taxi pour rentrer à la maison. »

Je pénétrai dans l'appartement à Toulouse avec un sentiment mitigé. D'une part, j'étais soulagée d'être enfin de retour chez moi après une longue saison de Formule 2, mais d'autre part, je ressentais une pointe de tristesse à constater que mes parents n'étaient pas là pour m'accueillir. L'endroit semblait étrangement calme et vide, un contraste frappant avec l'effervescence des paddocks de course.

Je posai mes affaires près de la porte d'entrée et parcourus les différentes pièces de l'appartement, espérant trouver un signe de présence de mes parents. Cependant, chaque pièce était désespérément silencieuse et vide, comme s'ils n'étaient jamais partis.

Un mélange de sentiments m'envahit alors. La solitude s'ajoutait à ma déception initiale de ne pas les avoir vus à l'aéroport. Je me demandai où ils pouvaient être, s'ils avaient laissé un mot ou un message pour expliquer leur absence.

Je me levai brusquement du canapé lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, l'espoir montant en moi à l'idée de voir enfin ma mère ou mon père. Mais quand je vis que c'était Mirelha qui entrait, un sourire immense se dessina sur mon visage.

« Mirelha ! m'exclamai-je en me précipitant vers elle pour lui faire un câlin.

Elle rit doucement, un peu surprise par mon élan de joie.

– Salut Anna, ça va ?

– Oui, oui, répondis-je avec excitation. Je suis juste contente de te voir.

Mirelha me rendit mon câlin, comprenant sans doute ma frustration de voir l'appartement vide.

– Je suis contente de te voir aussi, dit-elle avec douceur. Tu as passé une bonne journée ?

– Bof, soupirai-je en m'éloignant légèrement pour la regarder. Pas vraiment. Mais bon, maintenant que tu es là, ça va aller mieux. Alors, qu'est-ce que tu as fait de ta journée ? demandai-je à Mirelha, espérant me changer les idées en écoutant ses histoires de collège.