Towards the stars - Max Verstappen x Anna Caminat

XXXIII

Je me tiens à l'aéroport de Munich, entourée de membres de l'équipe Audi, prête à embarquer pour Shanghai. Ces derniers jours, j'ai passé beaucoup de temps à discuter avec Carlos, laissant derrière moi les tourments et les tumultes de mes relations passées.

Andreas s'approche de moi dans le hall de l'aéroport, un léger sourire aux lèvres.

— Salut, Anna. Comment ça va ? demande-t-il d'une voix empreinte de sincérité.

— Salut, Andreas. Ça va plutôt bien, merci, je réponds avec un léger sourire. J'ai eu l'occasion de me reposer un peu ces derniers jours, ce qui m'a fait du bien.

Andreas hoche la tête avec approbation.

— C'est une bonne chose. La course peut être épuisante, il est important de prendre du temps pour récupérer.

Après notre brève conversation, Andreas se dirige vers les ingénieurs de l'équipe, qui semblent discuter de la stratégie pour la prochaine course. Je le regarde s'éloigner, puis me tourne vers mes propres pensées, me préparant mentalement pour le voyage à venir.

**

Je me dirige avec précaution dans le couloir feutré de l'hôtel, mes jambes encore engourdies par les nombreuses heures passées en vol. Chaque pas semble un effort, mais l'idée de m'effondrer sur un lit douillet me donne la force de continuer. Les lumières tamisées apportent un peu de réconfort à ma fatigue croissante, et l'excitation de découvrir un nouvel endroit me donne un regain d'énergie.

Arrivée devant la porte de ma chambre, je sens le soulagement m'envahir alors que j'insère la clé dans la serrure avec un léger cliquetis. La porte s'ouvre sur un espace accueillant, baigné dans une lumière douce qui filtre à travers les rideaux. L'idée de m'affaler sur le lit moelleux devient de plus en plus tentante à mesure que je me rapproche.

Après avoir déposé mes affaires sur le lit avec un soupir de soulagement, je décide de m'accorder un moment de détente bien mérité. Je m'installe dans le fauteuil près de la fenêtre, laissant mon regard errer sur le paysage urbain qui s'étend à perte de vue. Les gratte-ciels scintillants se dressent fièrement contre le ciel, témoins silencieux de l'effervescence de cette ville.

Mon téléphone vibra, annonçant un appel entrant de Carlos. Surpris mais ravi, je décrochai.

— Salut, Carlos ! Comment ça va ?, dis-je d'une voix légèrement fatiguée mais enthousiaste.

Carlos répondit avec son habituel dynamisme.

— Salut, Anna ! Ça va super, merci. Écoute, Charles et Lando ont proposé d'aller boire un verre dans un petit bar pas loin. Ça te dirait de nous rejoindre ?

Je me sentis un peu plus réveillée à cette idée.

— Bien sûr, ça me tente ! Je suis déjà à l'hôtel, donc je peux être là dans quelques minutes.

— Nickel, alors. Je vais passer te chercher

— Parfait, Carlos ! Merci beaucoup. Je vais me préparer et je t'attends avec impatience, je réponds, sentant mon enthousiasme monter à l'idée de passer du temps avec lui en dehors du circuit.

— Super, Anna ! Je serai là dans une demi-heure. Prends ton temps pour te préparer, je veux que tu sois à l'aise, ajoute-t-il avec son habituelle courtoisie.

Après avoir raccroché, je me sens soudainement plus éveillée, l'excitation de la soirée à venir me donnant un regain d'énergie malgré la fatigue accumulée pendant le vol. Je me dépêche de de me rafraîchir et de me changer.

Je décroche rapidement mon téléphone lorsqu'il sonne à nouveau, m'attendant à ce que ce soit Carlos.

— Je descends tout de suite, je suis prête, je lui dis avec empressement.