Future Heroes (Star Wars)

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33 ap. BY

Base de D'Qar

Point de vue Nelia

Cela faisait plusieurs jours que je voyais Joph faire des allers-retours à l'infirmerie et cela commençait à vraiment m'inquiéter. Ce matin, je voulais absolument lui parler. Ne le trouvant pas, j'allai donc toquer à la porte de sa chambre qu'il partageait avec Matt. Mais ce fut un Matt qui se préparait en effervescence qui m'ouvrit.

- Matt ?

- Salut Nelia. Ça va ?

- Oui, et toi ? Tu prépares ton paquetage ?

- Ouais, j'allais te le dire. La générale m'a envoyé sur une mission de reconnaissance de contrebande avec une autre résistante. Je ne serais pas là pendant plusieurs jours.

Surprise, j'acquiesçais tandis qu'il refourrait quelque chose dans son sac.

- Bon courage alors ! C'est dommage, tu vas rater nos vols d'inauguration de vos X-Wing.

- Ouais je sais, tant pis !

Il me souriait, désolé de partir aujourd'hui précisément. Nous allions essayer nos formations de vol avec l'escadron. Je lui souris, compréhensive.

- Tu voulais quelque chose ?

Matt ferma son sac et l'ajusta sur son épaule, attendant que je parle. J'étais heureuse, nos relations s'étaient améliorées depuis notre rupture. Mais je me rappelai rapidement pourquoi j'étais venue à leur chambre.

- Qu'est-ce qu'il a, Joph ? Est-ce que tu as remarqué quelque chose d'anormal chez lui ?

Mon ami haussa les épaules.

- Non rien de spécial, il va bien.

- Je vois, merci. Je vais davantage le chercher.

Peu convaincue, je retournai sur mes pas, saluant le pilote.

Après une heure de recherches infructueuses dans la base, je m'apprêtais à abandonner lorsque je croisai un jeune blond dans les couloirs. Joph ! J'étais bien décidée à savoir ce qu'il avait.

Tandis qu'il s'éloignait devant moi, je l'interpellai.

- Joph !

Il se stoppa net, surpris avant de pivoter vers moi qui s'approchait de lui, rapidement.

- Salut Capitaine ! Tout va bien ?

Mon ton était peut-être un peu précipité et urgent car il me fixait avec des yeux inquiets. Je pris une seconde pour me calmer et ne pas l'agresser au vu de l'inquiétude qui m'habitait.

- Joph, il faut qu'on parle, déclarai-je d'un ton neutre.

Ma phrase ne le rendit pas serein bien sûr, mais je voulais savoir ce qui lui faisait faire autant d'aller-retours à l'infirmerie. En prenant mon courage à deux mains, je formulai plus précisément ma demande.

- Pourquoi tu te rends autant à l'infirmerie ? Tu es malade ?

À mes questions, son visage devint soudain livide.

- Je peux rien te dire, bredouilla-t-il tandis qu'il tournait la tête à chaque personne qui nous dépassait dans le couloir, pour vérifier qu'ils ne nous écoutaient pas.

- Joph, il faut que tu me dises ce qui se passe, insistai-je. Si tu veux, on va parler autre part.

Il reporta définitivement de nouveau son attention sur moi, son visage devenant très sérieux