Je t'aime trop pour te faire du mal

682 55 40
                                    

Voilà tout le chapitre 9 ! Donc, si jusqu'à la je postai 3 chapitre par jour, c'est uniquement parce-que je les avait déjà écrit, et qu'ils étaient déjà publier sur le site fanfiction.net. à présent, je posterais 1 chapitre par semaine (généralement le dimanche soir). Voilà...
.
.
.
Sur ce, bonne lecture !
.
.
Chapitre 12 : Je t'aime trop pour te faire du mal


.


.


.


.


Quand Mathieu ouvrit les yeux vers sept heures, Antoine n'était plus là. Avait-il rêvé ? Impossible. Pourquoi Antoine était-il parti ? Il s'était senti tellement mieux dans ses bras. Il s'était senti revivre. Et maintenant qu'il était parti, il se sentait mourir. Le petit châtain se redressa et s'assit sur le bord de son lit. Il fixa le vide pendant plusieurs minutes, l'air absent, avant de remarquer un petit bout de papier sur la table de nuit. Il s'empressa de le prendre. C'était un mot d'Antoine.


Mot qui disait :

-J'ai du rentrer chez moi, pour retrouver Kristina qui m'a demander de ne pas rentrer trop tard. Tu dormais et je n'ai pas voulu te réveiller. Si tu as besoin de moi, appelle.



Antoine.
Mathieu soupira de désespoir. Antoine était parti pour rejoindre sa copine. Cette salope lui volait son meilleur ami. SON Antoine. Une rage immense le pris . Son meilleur ami l'abandonnait pour une fille. Ce n'était pas juste. Il avait connu Antoine avant cette femme. Puis, du jour au lendemain, elle débarquait et Antoine n'avait plus d'yeux que pour elle. Mathieu était jaloux. Terriblement jaloux. Non, pas jaloux. Possessif. Antoine lui appartenait. À lui et à lui seul. Bien sur, Mathieu revint vite à la raison et comprit que malheureusement, Antoine ne lui appartenait pas. Mais il en voulait tout de même à Antoine de l'avoir laissé seul juste parce que sa copine le lui avait demandé. Mathieu enfouit sa tête dans l'oreiller et se mit à hurler et à taper dedans. Il continua ainsi jusqu'à qu'il n'ait plus d'air. Le schizophrène fini par se rendormir, son sommeil étant peuplé de rêves aussi doux que douloureux. Il rêvait d'une vie avec le Hippie à ses côté et Antoine pour lui tout seul. Une vie qu'il n'aurait jamais.

Au même moment, Antoine faisait un marathon pour rentrer chez lui au plus vite. Il avait passé la nuit avec Mathieu, et avait oublié de prévenir sa copine. Kristina devait être morte d'inquiétude. Il s'engagea dans une ruelle faiblement éclairée par les rayons du soleil qui commençait à se lever. Cette même petite ruelle était sale et souillée par les détritus que les passant s'amusaient à jeter dedans. Le chant des oiseaux et le vent qui si engouffraient y formaient un contraste étrange qui lui donnait un air inquiétant. Antoine était à bout de souffle et avait un point de côté. Heureusement pour lui, sa maison n'était plus qu'à quelques minutes. Quand il arriva enfin chez lui, il fût interpellé depuis la cuisine par Kristina.

« Antoine c'est toi ? Tu es rentré ? »

« Oui ma chérie je suis là. » répondit Antoine.

« T'aurais pu me prévenir que tu passait la nuit chez Mathieu ! » s'énerva Kristina.

« Je sais, désolé mon amour. » dit Antoine.

« C'est pas grave, on va pas se disputer pour ça ! » s'écria la jeune femme.

« T'as raison. » déclara Antoine en allant embrasser sa copine.

Antoine sourit sur les lèvres de son amante. Il n'avait jamais autant aimé quelqu'un. Personne. Personne à part Mathieu. Quand il pensait à Kristina, il souriait naturellement. Sa beauté le fascinait. Ses long cheveux noir qui n'en finissaient pas, son corps de déesse, ses magnifiques yeux vert. On peut le dire, il était fou d'elle. Le grand chevelu ne savait pas ce qu'était le grand amour, mais il était prêt à parier que c'était ça.

Jamais loin de vousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant