Je ne pourrais jamais t'en vouloir

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Coucou ! Ça va ? Moi oui, j'ai réussi à faire corriger mon chapitre ! Yes ! Donc on se retrouve pour le chapitre 13 ! J'espère que le 12 vous a plus ! N'hésitez pas à me laisser des reviews !

Bonne lecture !


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Chapitre 13 : je ne pourrais jamais t'en vouloir


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La Fille était dans la chambre de son créateur avec ce dernier. Il devait être neuf heures et ça faisait deux jours que Mathieu n'avait rien mangé. Le Prof et la Fille s'inquiétaient beaucoup pour lui. Autant pour sa santé physique que mentale. Leurs créateur ne mangeait plus, ne dormait plus, ne souriait plus. Il ne vivait plus, tout simplement. Il s'était littéralement transformé en mollusque. Il ne sortait plus de chez lui, il ne faisait rien. Plus rien. Leur misérable famille perdait peu à peu son équilibre et si ça continuait comme ça, elle tomberait dans le vide. À ce stade, plus rien ne pouvait les sauver. Rien à part un miracle.

Le Prof s'était rendu compte de tout cela, et avait voulu réagir au près de Mathieu. Mais il l'avait fait un peu violemment. Il avait hurlé, et ça, Mathieu l'avait mal pris. C'est pour cela que sa personnalité féminine avait voulu lui parler.

« Il faut pas lui en vouloir, mais tu sais, on s'inquiète nous ! On voit que tu vas pas bien, et on voudrait t'aider ! » expliqua la Fille.

« Je sais que vous voulez m'aider, mais je peux me débrouiller seul ! Ne vous faites pas de soucis pour moi. » répondit Mathieu en essayant d'être persuasif.

« Tu es sûr ? Ça fait deux jours que tu n'as rien mangé... » fit remarquer la Fille.

« T'inquiètes je vais bien. Et c'est pas vrai j'ai mangé avant.... » mentit Mathieu.

« Ah... Ok. » dit la Fille qui doutait de la sincérité du schizophrène.

« Bon... tu peux me laisser seul ? Je dois continuer le prochain épisode de SLG. » dit Mathieu.

« Oui, pas de problème. » dit la Fille avant de quitter la chambre.

Une fois la jeune femme partie, Mathieu poussa un long soupir de soulagement. Oui, il avait mentit pour arriver à ses fin. Mais, qu'auriez vous fait à sa place ? Encore une fois, le petit châtain prit sa tête dans ses mains et pleura. Il n'arrêtait pas de pleurer ces temps ci. C'était compréhensible. C'était une réaction humaine. Le pauvre schizophrène n'en pouvait plus. Il voulait mourir. Il s'en voulait beaucoup d'inquiéter sa famille, mais il n'en pouvait pas grand-chose... ou peut être que si... il ne savait plus. Plus rien. De toute façon, il ne réfléchissait plus. Ça le fatiguait de réfléchir. Il n'avait plus la volonté de réfléchir. Il n'avait plus foi en rien.

Pendant ce temps, Antoine était avec Kristina. Ils étaient tous les deux dans un de ses horribles canapés en train de se faire des mamours. Antoine se serait senti mieux si Kristina ne lui avait pas annoncé qu'elle partait en vacances une semaine avec des amies. Qu'allait-il faire loin d'elle ? Le grand chevelu savait au fond de lui qu'il dramatisait la situation. Une semaine ce n'était rien ! Et puis, il avait Mathieu ! Il n'était pas seul. Il n'était jamais seul avec Mathieu.

« Tu vas faire quoi cette semaine sans moi ? » demanda Kristina.

« Je vais voir des potes à moi. Je vais sortir un peu. » dit Antoine.

« Je vais te manquer ? » questionna la jeune femme.

« Oui ! Tu vas beaucoup me manquer mon amour ! » dit Antoine en allant embrasser les lèvres de sa compagne.

Jamais loin de vousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant