Je prendrais soin de toi

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Coucou tout le monde ! Ça va ? Moi super ! Vous savez quoi ?...
DEMAIN DÉBUTE LA DERNIÈRE SEMAINE DE VACANCE T-T
Voilà, je viens de vous pourrir votre bonne humeur.
Mais bon, profitons ensemble de cette dernière semaine de vacances ! Vous allez faire quoi vous ? Moi je vais : dormir, manger, dormir, écrire ma fiction, regardez SLG et WTC, dormir, dormir ENCORE DORMIR !
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Chapitre 18 : Je prendrais soin de toi.
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Il devait être environ 11h. Antoine ne prit pas la peine de prendre une veste. Il se rua dans sa voiture avant de se rendre compte qu'il avait oublié ses clefs.

« MERDE ! » lâcha-t-il avec fureur avant de se précipiter dans la rue.

Le soleil était déjà haut dans le ciel et envoyait ses rayons dans le visage du jeune homme. Le vent froid se perdait dans ses cheveux, il ne faisait pas chaud, et il regretta de ne pas avoir pris de veste.
À mi-chemin, le grand chevelu se rendit compte qu'il n'avait pas fermé sa maison.

« FAIT CHIER ! » hurla-t-il au beau milieu de Paris.

Certain passant ce tournèrent vers lui, d'autre l'avaient reconnu, mais avaient bien vu que le grand Mr Antoine Daniel n'était pas disposé à parler.
Sans se soucier de sa maison et d'éventuels voleurs, il continua de courir en direction de l'hôpital, quand il commença à pleuvoir.

Pendant ce temps, dans une chambre d'hôpital, un jeune schizophrène dormait paisiblement. Heureusement, le sommeil de Mathieu ne serait pas éternel. C'est pour cela qu'il ouvrit les yeux quand des gouttes d'eau vinrent violemment frapper la vitre de la pièce, l'informant qu'il pleuvait beaucoup. Il se redressa et mit un certain temps à se rendre compte où il était et pourquoi il était là. Il soupira et regarda ses poignets bandés. On pouvait encore voir des traces de sang sur les bandages. Il balaya la pièce du regard.

Bon dieu, ce qu'il détestait les hôpitaux. Ces murs blancs, ces odeurs de médicaments, le personnel qui a pitié de vous et qui se force à montrer de l'empathie alors qu'il en a rien à battre, ces médecins, cons, toujours les mêmes, qui portent plus d'importance à l'argent qu'ils vont gagner qu'à la santé de leur patients.

Perdu dans ses pensées, Mathieu n'entendit pas la porte s'ouvrir.

« On peut dire que tu t'es pas loupé. »

Le schizophrène se retourna vivement pour voir le Patron adossé contre un mur. Le petit châtain n'osa rien dire. Il avait la bouche grande ouverte et tenta vainement de trouver ses mots, en vain.

« On peut savoir ce qui t'as pris ? » demanda-t-il d'un air froid et détaché.

Mathieu le fixa sans savoir quoi faire. Il voulait crier, mais ne pouvait pas. Il n'en avait pas le courage. Les questions du Patron l'agaçaient et le déstabilisaient beaucoup.

« Pour toi, crever c'était une solution ? » demanda négligemment la personnalité.

« Oui. »

Le criminel fut surpris. Aussi, fut-il heureux d'avoir ses lunettes pour cacher ses yeux écarquillés. Dans les premières secondes qui suivirent la réponse de son créateur, il fût heureux d'entendre sa voix si douce. Puis ensuite, une grande fureur prit part de son être. Mathieu avait dit quoi ? S'en fut trop pour lui.

« Si tu répètes ça aux autres espèce de con, je te pète la gueule. Tu penses même pas ce que tu dis. » Siffla le Patron.

« Si je le pense. J'aurais préféré crever. » Cracha Mathieu.

Hors de lui, le Patron se jeta sur le schizophrène, l'attrapa par le col et le plaqua contre le mur.

« T'es un con. Nous on t'aime. Et s'il faut que je saute encore dans la flotte pour te le prouver, je le ferais. » Lâcha le criminel.

Jamais loin de vousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant