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PDV JUNGKOOK

Je pousse un long cri énervé. Heureusement pour lui qu'il ne m'a pas suivi, sinon je lui aurais foutu mon poing en pleine figure une nouvelle fois.

"(soupire) Vous vous êtes disputés ?"

Je sursaute puis me retourne, Tae me dévisageant, essayant de déchiffrer mes émotions. Mais je secoue la tête négativement puis le contourne, mais il me retient.

"Il n'y a rien, ok ?" dis-je en me dégageant de son emprise.

Il roule des yeux puis rentre à l'intérieur, me laissant dans le jardin. Je m'assois à même le sol, mes larmes dévalant mes joues.

Comment je me suis mis dans ce merdier, je me déteste tellement de continuer à ressentir ces foutus sentiments.

La fête a commencé depuis une heure, la maison est bondée d'étudiants pour la plupart déjà saouls. Moi, je suis avachi dans un fauteuil, à mon quatrième ou cinquième verre, bon je ne sais plus trop, regardant mes potes s'amuser.

Je titube un peu mais je me reprends vite à la table basse. Jin essaie de m'aider mais je le repousse puis sors de la maison avec ma bouteille à la main. Je dépasse des corps saouls, drogués ou endormis et m'enfonce dans le jardin où je trouve un petit espace. Je m'assois au sol en soupirant bruyamment.

"Je suis désolé."

Je sursaute à l'entente de cette voix puis affiche un sourire amer.

"Tu étais censé être chez ta mère avec ta femme."

"Nous sommes séparés."

"Je n'ai pas besoin d'explication", m'écriai-je.

Je ferme les yeux pour éviter de pleurer une fois de plus, putain ce mec m'a vraiment atteint, je sens son parfum enivrant infiltrer mes narines.

"Putain, tu me manques tellement, Kook."

"Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu me repousses, après tu me sors des 'tu me manques'."

Il se prend la tête entre les mains puis s'écrit :

"Je sais, je ne veux pas perdre ma réputation et je te veux toi."

"(sourire amer) Je ne suis pas ton jouet..."

Sans me laisser terminer ma phrase, il m'embrasse. Je le repousse puis lui lance un regard noir.

"Kook, tu le sais au fond de toi que tu me veux aussi. Tu voulais être mon secret, non ?"

Je le regardais, abasourdi. On aurait dit un fou, les yeux rouges, les cheveux débraillés, la chemise froissée, les mains tremblantes. Je secouais la tête négativement.

"Plus maintenant, je ne veux pas souffrir de cet amour."

"(sourire) Oublie-moi si tu peux", dit-il en se rapprochant de moi. "Tu m'as dans la peau, ça crève les yeux. Aime un autre si tu y arrives", termine-t-il avant de partir.

Je le regardais partir, les lèvres tremblantes, puis fermait les yeux un instant.

"Enfoiré", m'écriai-je.

Cette nuit j'allais lui prouver qu'il n'est rien à mes yeux....

L'âge n'est q'un chiffreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant