L'âge n'est q'un chiffre

49

Après l'épisode de la dernière fois, je suis rentré chez moi sans demander mon reste. Taehyung est passé me voir en semaine pour comprendre mon départ soudain, et je lui ai tout expliqué. Sans surprise, il a été heureux de ma décision de reprendre ma relation avec Jimin. J'ai tellement de la chance de l'avoir dans ma vie.

Je suis en train de travailler quand une main se pose sur mon épaule. Je sursaute puis fais face au propriétaire de cette main.

— Oh, c'est vous, Miss Haneul.

— (Sourire) Oui, il y a Monsieur Park qui demande à vous voir. Il dit que vous aviez un rendez-vous.

Je regarde l'heure, déjà 18h. Je souris puis me précipite pour ranger mes affaires. Aujourd'hui, Jimin m'emmène dans le nouveau restaurant de l'un de ses amis.

À ma vue, il vient vers moi puis me prend la main.

— Bonsoir, mon amour. Ta journée s'est bien passée ? me demande-t-il.

— Oui, dis-je en souriant timidement.

Je dépose mon sac à l'arrière. Une fois dans la voiture, Jimin m'attrape par la nuque et m'embrasse langoureusement. Je gémis, en voulant encore plus, mais il se sépare de moi et colle nos fronts en haletant.

— Tu m'as tellement manqué, dit-il.

— Moi aussi.

Il me donne un dernier baiser chaste et démarre tout en gardant une main sur ma cuisse de façon possessive. Je me mords la lèvre.

Nous arrivons dans un restaurant avec un cadre magnifique. L'extérieur est orné de lumières chaleureuses et de plantes grimpantes, créant une ambiance à la fois accueillante et élégante. À l'intérieur, des chandeliers suspendus éclairent la salle, tandis que des tables en bois massif sont décorées de fleurs fraîches et de nappes en lin. Une douce musique de fond ajoute à l'atmosphère romantique.

Nous sommes accueillis par le propriétaire.

— (Sourire) Te voilà enfin, Park, et bien accompagné en plus.

— Bonsoir, Lee. Je te présente mon compagnon, Jungkook.

Je lui tends une poignée de main qu'il saisit en me souhaitant la bienvenue.

— C'est un peu bondé, j'espère que tu n'as pas oublié ma réservation.

— Bien sûr que non, suivez-moi.

Il nous installe dans un coin un peu reculé. J'observe la magnifique décoration en m'asseyant. Les murs sont ornés de tableaux modernes et les luminaires créent une lumière douce et tamisée. Mr Lee demande à un serveur de nous offrir un champagne, offert par la maison, avant de partir.

Jimin m'attrape la main et me regarde dans les yeux.

— Kook, m'appelle-t-il doucement.

— Oui ?

Un serveur nous interrompt avec le champagne et en profite pour prendre notre commande. Jimin ne fait que me fixer intensément. Je sentais que cette soirée allait être l'une des plus belles. Nos plats arrivent rapidement.

— Kook...

Je lève les yeux vers lui. Il me regarde, les yeux brillants, puis dépose ses couverts. Bizarrement, j'ai le cœur qui bat, les mains tremblantes.

— J'ai comme l'impression que ce dîner est spécial.

Il sourit puis sort un coffret de sa poche. J'écarquille les yeux.

— Peut-être que c'est un peu fort pour toi, dit-il en me voyant surpris.

— Une bague ? dis-je difficilement.

— Heu... ouais. Je... je t'aime, Jungkook. C'est pourquoi j'ai fait faire ces bagues assorties pour couple.

J'essayais de parler, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Il baissa la tête puis pressa les yeux.

— Si tu ne veux pas, je comprendrais. Désolé, dit-il en riant gêné.

— Des bagues assorties ? dis-je en tendant ma main.

Il me regarda à son tour, surpris.

— Tu sais, il y a quelque temps, je pensais pareil, mais j'avais peur que tu penses que c'est une demande en mariage.

Son sourire s'élargit. Il me regarda, les yeux pétillants.

— Mets-la à mon doigt. Tout le monde saura à qui j'appartiens.

Il me la passa à l'annulaire et me fit un baisemain. Je pris la deuxième et la lui passai. Je me levai pour l'embrasser. Tout s'effaça autour de moi, je ne voyais que Jimin.

C'est fou comme en seulement un an, j'ai réussi à m'attacher à lui, à l'aimer comme un dingue. Je ne vois que lui, je ne pense qu'à lui, je ne désire que lui. Il est mon monde.

Nos fronts se rejoignent mutuellement, on se sourit puis ses yeux dérivent sur nos doigts.

— Je suis tien et tu es mien, dis-je...