États-Unis-Los Angeles
-"C'est parfait alors !" Affirma la femme.
Celle-ci s'avança doucement vers la table, ouvrant un tiroir caché. À l'intérieur, un seul document y faisait place. Et pourtant, d'une importante internationale. Elle le récupéra avec soin avant de le poser sur le bois lisse. Sur lui, étaient indiquées toutes les règles et conditions du contrat qu'il fallait respecter à la lettre. Un type d'accord comme celui-ci devait avoir une signature bien particulière. Une simple empreinte, mais marquée par le sang. Une légère entaille suffisait. Alors les deux hommes s'ouvrir rapidement leur pouce avant de l'inscrire sur le papier.
Ainsi, l'alliance fut faite. Chacun devait faire confiance en l'autre et s'aider à tout instant. Par-dessus tout, Antonio, incapable de supporter la présence simple de la gent féminine à l'exception de son bras droit, devait marier Yulia Alexandrovitch Sergueïev, fille du tsar de Russie. Mais alors que celle-ci put enfin faire une présentation digne de son nom, la porte d'entrée claqua dans un fracas assourdissant. Claquant fort l'ouverture contre le mur bordeaux qui fit vibrer les lumières et décorations murales.
Toutes les personnes présentes se tuent, regardant qui pouvait bien être la raison de cette interruption si brutale. Et l'origine de ce silence fut toute trouvée. Une jeune femme d'une vingtaine d'années aux légères rougeurs sur ses pommettes avait fait une splendide entrée. Titubant surplace, celle-ci ne comprenait en aucun cas ce qui lui arrivait actuellement. Les nombreux verres non voulus avaient eu raison d'elle qui ne tenait que très peu cette collation.
À travers ses grandes lunettes, ses yeux fatigués observaient la pièce en toute sa largeur. Ne pouvant tenir debout, elle se tint à l'encadrement noir d'une main, se servant de l'autre pour pointer les individus face à elle.
-"Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi une alcoolique perdue a pu trouver cette salle ?" Demanda Antonio, désespéré par cette soirée bien trop longue à son goût.
Neyla hartt ne savait quoi répondre, l'expression de surprise au visage. Quant au blond accompagné de sa fille jaugeaient intégralement cette nouvelle arrivante qui se permettait de les pointer du doigt.
-"A..alors je ne suis pas alcoolique d'abord... Et ensuite... Je n'ai toujours pas trouvé les toilettes." Articula-t-elle difficilement.
-"Pouvons-nous savoir qui vous êtes en premier temps ?" Dit sa collègue féminine qui elle aussi commençait à s'impatienter.
-"Je m'appelle Hamber Hi-... " Essaya-t-elle de se présenter avant qu'un blanc de courte durée ne lui coupe la parole. -"Mais attends... Pourquoi je dois vous donner mon identité déjà ?"
-"Oh mon Dieu..." Antonio n'en pouvait plus et sur ce point son rival était bien en accord avec lui.
De son côté, Yulia ne fit échapper qu'un rire moqueur derrière l'une de cette main délicatement placée sur sa bouche.
-"Bon Paholo fait sortir cette fille. Paholo ?"
Le demandé n'était guère présent et ne répondait encore moins pas à son appel. N'étant toujours pas revenue de son ordre précédant, Neyla était désormais frustrée.
-"C'est bien un homme. Incapable de faire plusieurs choses en même temps. " Affirma-t-elle sans prendre conscience des deux hommes face à elle.
-"Carla tu peux t'occuper de cette femme ?"
-"Ouais ouais, j'y vais Antonio. "
Elle s'avança alors vers Hamber encore silencieuse, la récupérant au passage lors de la chute de son corps. Le bras au niveau de sa taille, le bras droit du pilier Italien fit sortir doucement la jeune femme alcoolisée et fatiguée. En suivis alors une simple partie de poker avant que les deux piliers masculins et leur accompagnatrice ne fassent de même.
Maintenant seule, dans sa grande salle rouge, assise sur son fauteuil personnel, Neyla put enfin respirer. Malgré son image, elle avait un grand besoin de cette union. Elle s'était battue pour en arriver à là et ne pouvait permettre de tel comportement de la part des pays voisins.
-"Tu sais qu'il est mal poli d'écouter aux portes." Dit-elle, les deux mains jointent sous son menton et les coudes posés sur la table.
Mais ces histoires pouvaient attendre. Le dénommé sortit alors de sa cachette. Grand à la fine musculature, un jeune homme rentra à son tour dans la pièce.
-"Pour espionner les gens, il faut savoir être discret chaton."
-"Qui vous dit que je vous espionnais ?"
La femme se leva doucement de son siège à l'aide de ses deux bras, se rapprochant pas à pas de son Stalker.
-"Depuis le bar, je sens ton regard sur moi. À me fixer avec ses yeux envieux."
Toujours plus proche, l'homme dut reculer lentement, son regard plongé dans le sien. Ce fut le froid glacial du mur qui l'arrêta net alors que la femme s'approchait encore et encore tel un prédateur face à sa proie. L'espace se réduisant entre eux, Neyla vint sensuellement glisser ses mains sur son corps.
-"C'est quoi ton nom chaton ?"
-"E..eric.."
Seul un sourire pur luxurieux se dessina sur son visage alors qu'elle visitait cette nouvelle chair, malgré le tissu gênant et désormais superficiels. Ils ne se connaissent pas et pourtant, le même désir vibrait à l'intérieur. Telle une chaleur qui leur brûlait les veines.
Plus petite, Neyla infiltra sa tête dans son cou, laissant de multiples baisers et morsures tout au long de son chemin. Quant à ses mains, celles-ci descendaient dangereusement vers la zone désirée. Caressant de ses doigts connaisseurs sa fine chemise, de ses pectoraux à ses abdominaux finement tracés.
-"Un corps alléchant. C'est ce que je préfère~"
Ne sachant comment prendre les diverses informations, Eric ne faisait qu'admirer le spectacle qu'on lui offrait et sentait l'excitation montante se propager dans son corps. Fléchissant son corps d'une lenteur affreuse, la femme en voulait plus. Pouvoir y toucher, pouvoir y sentir, pouvoir y goûter. Ainsi, elle défit la boucle de la ceinture en cuir qui lui empêchait d'atteindre son but tant attendu et qui tomba rapidement sur le sol.
-"Pourquoi le cacher sous autant de matière ? C'est frustrant..."
Sous la fine dentelle blanche de ses gants, le tissu bleu glissa de son bassin passant langoureusement à ses cuisses pour finir au niveau des genoux encore tendus. Désormais face à la dernière médiocre barrière, Neyla s'avança de sa convoitise. L'envie était bien trop grande et pourtant, le souhait de le faire saliver l'excitait davantage.
Ses lèvres se posèrent alors sur son membre comprimé, effectuant en premier temps une simple pression. Seulement, les celles-ci devinrent plus agressifs, plus impatients. Le désir à son paroxysme, l'homme ne pouvait défaire son regard d'elle. Admirant ces gestes habiles et confiants alors qu'il découvrait de toutes nouvelles stimulations. Ses mains vinrent se faufiler dans ses courts cheveux bruns où les légers reflets rouges ne faisaient qu'accentuer son tempérament sauvage et dominateur.
Le dérapage voulu arriva, faisant descendre l'élastique souple sous la limite. Seulement... Les deux amants furent rapidement coupés par l'énième ouverture de la porte noire. Fébrile et le visage en sang, son garde du corps était enfin revenu de sa périlleuse corvée. L'air contrarié pouvait alors facilement se lire sur le visage de la femme qui n'appréciait guère qu'on la dérange au beau milieu de son jeu « favori ».
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Intertwined
RomanceDans une histoire captivante, plusieurs romances inattendues et complexes se développent autour de puissants personnages liés au monde de la mafia. Antonio Vaccaro, un des piliers de la mafia italienne, rencontre Hamber Higgins, une britannique en v...