Chapitre I

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Ethan avait passé sa matinée à régler les problèmes de dernières minutes, il avait ordonné à ses hommes de reconstruire les maisons des villageois puis avait envoyé, quelques-uns chasser. Le temps qu'Alaric revienne avec la fille Campbell, les réparations seront finies et il n'aurait plus qu'à régler cette affaire quand la dernière pièce du puzzle serait enfin là. Il devait aussi aller s'excuser auprès d'Angélique pour l'avoir repoussée la veille aussi rudement, celle-ci en avait eu les larmes aux yeux et s'était enfermée dans l'une des chambres du domaine. Pourtant, la veuve ne perdait pas de temps pour aménager ses appartements, elle avait réussi à imposer son autorité auprès des servantes, malheureusement le cuisinier n'avait pas l'air de se soumettre aussi facilement. Le laird* se félicitait d'avoir réussi à exiger, des quelques hommes qui restaient du clan Campbell, leur fidélité. Les plus vieux le méprisaient cependant, les plus jeunes devenaient très vite admiratifs.

Lorsqu'il monta l'escalier du domaine afin d'aller à la rencontre de sa maîtresse, il s'arrêta devant un portrait. Une femme aux cheveux noirs était à cheval, celui-ci était aussi blanc que la peau laiteuse de la jeune femme. Elle semblait regarder un endroit en particulier qui ne figurait pas dans le tableau.

« Est-elle arrivé à vous éloigner de moi ? fit une voix féminine assez éloignée de lui.

Ethan se tourna avec lenteur vers l'endroit d'où provenait la voix et esquissa un sourire malicieux, s'adossant contre le mur, en même temps qu'il croisa ses bras.

--Seriez-vous jalouses si je vous l'affirme ? lui répondit-il d'une voix empreinte de sensualité. »

Angélique retint son souffle quant à la beauté de l'homme qui se tenait non loin d'elle. Il ressemblait à ses statues grecques si parfaitement sculptées qu'elle avait eu la chance de voir dans les musées, les cheveux de son amant, aussi noirs que les plumes d'un corbeau ainsi que tellement soyeux au toucher, encadraient merveilleusement son visage et enfin, ses yeux, à la fois si malicieux et profonds, pouvaient mener un esprit saint dans un état de débauche. Elle déglutit quand il s'approcha finalement d'elle pour la plaquer lentement contre le mur. La jeune femme sentait ses seins pointer vers le haut et sa respiration se fit plus courte et bruyante tandis qu'il caressait de ses mains sa taille. Descendant une main, petit à petit vers son antre, il releva ses jupons et réussit à écarter les lèvres de son entre-jambe avec ses doigts, Ethan fut satisfait de la sentir si humide à peine eut-elle passé quelques minutes près de lui.

« J'aurai pu l'être mais vous-même me désirez encore, lui soufflait-elle alors qu'elle entourait son cou de ses bras et se collait à lui. »

Un sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme, un sourire triomphal qui déplut à son amant. Elle avait bien évidemment senti son membre devenir dur et se lever. Il n'aimait guère que la jeune femme croit qu'il était sous sa botte comme ses autres amants avant lui, alors il décida de la repousser avant même d'avoir eu le temps de la faire jouir grâce à ses doigts. Ethan tourna les talons dans un grognement de mécontentement.

« Que vous arrive t-il ? demanda-t-elle d'un air paniquée, le suivant en soulevant ses jupons pour pouvoir courir après lui assez aisément.

Il commençait à descendre les escaliers du château menant à la grande salle.

--Je n'ai nul le désir de vous avoir dans mon lit ce soir, lui répondit-il d'un ton qui se fit plus ferme qu'il n'avait voulu l'être.

--Comment ? Et pourquoi cela ?

Elle s'accrocha à ses épaules quand il se tourna brusquement vers elle pour lui répondre, elle s'était arrêtée en même temps que lui et avait risqué de tomber.

Les Highlands, Tome 1: La Rebelle Campbell.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant