Une nuit étoilée

Chapitre 58

Le soleil commence à se coucher, teintant le ciel de nuances d'orange et de rose. Ismail et Kenza arrivent dans un restaurant élégant, niché au bord de la mer. Les vagues se brisent doucement contre le rivage, ajoutant une touche de sérénité à l'atmosphère déjà enchanteresse. Ils se dirige vers leur table réservée, située sur une terrasse avec une vue panoramique sur l'océan.

Le serveur arrive rapidement pour prendre leur commande, et Ismail, ayant manifestement préparé cette soirée avec soin, suggère quelques plats spéciaux du menu. Kenza hoche la tête en accord, heureuse de se laisser guider pour une fois.

Après que le serveur se soit éloigné, Ismail posa son regard sur Kenza avec une intensité qui ne passa pas inaperçue.

— Tu sais, Kenza, commença-t-il d'une voix douce mais assurée, il y a quelque chose que je dois te dire depuis un moment.

Kenza leva un sourcil, un mélange de surprise et d'anticipation dans ses yeux.

— Oh ? Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle, légèrement intriguée par le ton sérieux d'Ismail.

Il prit une profonde inspiration avant de répondre, ses yeux ne quittant pas les siens.

— Depuis le moment où je t'ai rencontrée, il y a cette étincelle entre nous. Je ne sais pas si tu l'as remarquée, mais pour moi, elle est indéniable. Ajouta-t-il avec un sourire en coin.

Les joues de Kenza s'enflammèrent légèrement, surprise par sa franchise et la chaleur palpable de ses paroles.

— Ismail, je... je ne sais pas quoi dire, balbutia-t-elle, cherchant ses mots.

Ismail inclina légèrement la tête, son regard brûlant d'une intensité troublante.

— Ne dis rien. Laisse-moi te montrer, murmura-t-il doucement.

Il tendit sa main vers la sienne, qui reposait sur la table, et effleura doucement ses doigts. Un frisson électrique parcourut l'échine de Kenza à ce contact inattendu, une sensation nouvelle et enivrante.

— Viens avec moi, dit-il en se levant gracieusement. Il y a quelque chose que je veux te montrer dehors.

Kenza, troublée mais curieuse, le suivit sur la terrasse du restaurant. Les lumières tamisées et la douce musique de fond créaient une atmosphère intime autour d'eux. Ismail l'entraîna vers la balustrade qui surplombait l'océan, et ils s'arrêtèrent là, se tenant à quelques centimètres l'un de l'autre.

— Regarde, dit-il en désignant l'horizon où le soleil semblait fondre dans la mer. Ce moment, cette vue... c'est aussi beau que toi.

Elle leva les yeux vers le ciel teinté d'orange et de rose, absorbant la beauté du paysage. Pourtant, malgré la tendresse d'Ismail et la magie du moment, l'ombre de la scène du balcon avec Amine lui revient comme un flashback.

— Ismail, murmura-t-elle, les mots lui manquant devant cette déclaration inattendue.

Il posa doucement sa main sur sa joue, ses doigts caressant sa peau avec une tendresse délibérée.

— Kenza, reprit-il d'une voix basse, presque chuchotée, je ne veux pas précipiter les choses. Mais je ne peux pas ignorer ce que je ressens pour toi. Chaque fois que je te regarde, chaque fois que je te parle, je suis captivé. J'aimerais apprendre à te connaître mieux, si tu le veux bien.

Kenza sentit son souffle se suspendre à ses paroles. La tension entre eux était palpable, chargée d'une électricité sensuelle qui semblait envelopper la soirée d'une aura magique.

— Ismail, balbutia-t-elle doucement, son cœur martelant sa poitrine.

Il lui adressa un sourire doux et patient.