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Vint le jour-J. Le jour de mon mariage, j'allais officiellement mettre fin à mon monde de princesse, certes, je n'avais pas d'amis mais j'étais heureuse tout de même, c'est vrai que parfois, je me sentais seule et rejetée, surtout après ce que m'avait infligé Harry, mais j'étais heureuse.

Je me disais que c'était mon mariage, même si je n'étais pas d'accord pour devenir la femme de Harry Styles. Ou pas. C'était le jour de mon mariage et je devais être contente non ? Même si je ne me mariais pas avec l'homme que j'aimais. Ou pas. On ne se marie qu'une seule fois dans sa vie, ça n'arrive pas tous les jours.

J'étais perdue dans mes pensées, quand la porte s'ouvrit brusquement, ce qui me fit sursauter en émettant un petit cri dû à la stupeur, surtout que je ne pouvais pas savoir qui c'est, de peur d'être grillé, parce que oui, j'avais le matin même en levant, retrouvé la vue. J'étais d'abord, très contente, et puis j'avais pensé que jouer l'aveugle pour quelques heures encore, ne fera du mal à personne..
Je souris à cette pensée.

- c'est qui ?
- c'est moi.

Harry.

- D'accord, qu'est ce que tu veux ?
- on m'a dit de te dire que ta mère et la mienne vont débarquer dans ta chambre dans exactement quatorze minutes avec le coiffeur, alors si tu comptais te laver, c'est le moment, à plus tard.

- Mais , c-comment je vais faire ? J'eus envie de rire, super fort que j'en aurais la gorge deployée.
-Je - tu vas te débrouiller, je pars.
- d'accord, dis à ma mère de monter m'aider pour prendre ma douche alors.
- T'as cru j'étais ton petit chien de garde ? Allez file dans la salle de bain, je viens.

Je souris, je crois que je ne le comprendrai jamais, Harry.
Je m'étais levée pour aller à la salle de bain, mais je trébuchai et manquai de tomber, parce que deux bras forts m'avaient entourée, deux bras qui appartenaient à Harry, bien sûr...

Je m'étais figée sur place, je sentais son odeur mentholée que j'aimais tant, m'accrochant à sa chemise, son visage était au dessus du mien , nos nez se frôlaient à peine. 

C'était différent, ce n'était pas comme quand j'étais aveugle, de milliers de frissons picotaient ma peau.

Je sentais sa respiration s'écraser sur la peau de mon visage, la contagier de la chaleur de son souffle sur mon nez. Un grand blanc s'était installé. Un silence que je décidai de briser, comme toujours d'ailleurs.

- Je-je vais à la salle de bain.
- Ouais, ouais j'arrive.

***

Le coiffeur était en train de faire je ne sais quoi avec mes cheveux blonds, après qu'Harry m'avait aidé à me laver, ma mère avait débarqué, à son tour, avec Léna comme prévu.

Une fois avoir terminé, ma mère m'a aidé à porter ma robe de mariée, elle était simple mais magnifique, c'était une robe avec des manches trois quart, des bretelles fines, courte de devant et longue de derrière (multimédia mais au lieu du bleu, elle était blanche bien sûr).
Normalement, ce n'est pas un style d'une robe de mariée, mais, celle-là était magnifique, d'un blanc si net, et d'une splendeur luxieuse, tout en gardant un effet simple et joli. J'étais affreusement tombée amoureuse de cette robe.

***

J'étais dans la petite pièce dans la mairie, en train de discuter avec mon père.

Quand on m'avait dit que c'était le moment de se lever, j'avoue que j'étais un tout petit peu stressée. Bon, j'étais très stressée. Même si je n'arrêtais pas de me dire que ce n'était qu'un mariage blanc, je ne me mariais pas pour de vrai. Je ne cessai de me parler que quand mon père m'avait entouré de ses bras, pour me réconforter, et cela avait, drôlement, le don de m'apaiser .

-B E T H»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant