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Je me voyais dans un long couloir, un couloir sombre et noir, je ne voyais quasiment rien, rien du tout, jusqu'à ce qu'une porte s'ouvrit brusquement, le couloir s'éclaircit, tout devint blanc, une lumière aveuglante franchissait la porte, je fermai les yeux et mis mes deux mains sur mes yeux par pur réflexe. Une silhouette familière fit son chemin jusqu'à moi, j'étais tellement sous le choc que je m'assieds par terre me faisant mal aux fesses par la même occasion, je leva mes yeux abasourdie, il était devant moi, sa tête au dessus de la mienne, je laissai ma main se balader sur son visage qui m'a tant manqué.

Lui : Viens, viens avec moi !

Moi : Avec toi? Où?

Lui : Au paradis.

Moi : tu plaisante?

Lui : Non, tu vas voir, viens avec moi, viens. Il me tendit sa main.

Au moment où j'allais la prendre, une voix s'entendit, "Beth, Beth, Reviens s'il te plait, Beth"

Quelque chose me fit hésiter un moment, mais je n'écoutai pas la voix et accompagnai mon frère.

-Harry-

J'étais à côté de son lit, comme tous les jours depuis qu'elle avait été dans cette clinique. Et oui, elle est dans un coma profond, cela fait trois mois qu'elle y est, elle n'a jamais donné aucun signe , même pas bougé un doigt, rien. Trois mois sans nouvelles .

Au début, je ne savais même pas pourquoi je me tenais près d'elle. J'étais sûr qu'elle ne comptait pas pour moi, du moins pas autant que ça, j'étais déterminé à penser que je ne faisais cela que par culpabilité, parce qu'elle a risqué sa vie pour sauver la mienne. Mais après, j'avais déduis que j'éprouvais des sentiments pour elle, et je me suis mis à me remémorer tous les moments passés ensemble, ses sourires, ses yeux, ses lèvres, son visage, tout.

Je l'aime. Oui je l'assume. Je l'aime. Je suis amoureux de Beth Parker Styles.

Il était 23:45, assez tard, mais je n'avais pas envie de dormir, j'avais peur que quelque chose se produise au cours de mon sommeil, parce que me connaissant, même si on explose une bombe à côté de moi, je ne sentirais rien.

Je me suis levé prêt à sortir pour me chercher un café, jusqu'à ce que j'entendis les bips des machines liées à Beth s'accélérer, j'vais très peur, très peur pour elle, je me précipitai alors pour aller chercher un médecin de garde.

Ce dernier me demanda de sortir, mais je ne m'exécutai pas, sous prétexte qu'elle était ma femme, j'étais dans un coin de la chambre, croisant mes bras, signe de nervosité chez moi, je regardais Beth partir, loin de moi, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Je la regardais inanimée, toute blanche, un cadavre presque son âme.

Non, je ne pouvais pas la laisser comme cela, je ne pouvais pas la laisser partir. Je me précipitai vers elle, je poussai le médecin et les infirmières.

Moi : Beth, Beth, reviens s'il te plait.

Rien.

Moi : Beth s'il te plait.

Un son étourdissant envahit la pièce.

Moi : NON, NON, BETH! BETH! REVIENS S'IL TE PLAIT, NE ME LAISSE PAS ! JE T'AIME. Dis-je en pleurant à chaudes larmes. Parce que oui j'ai un cœur. Et mon cœur c'est Beth, Cette fille était devenue mon organe vital.

-Beth-

Au moment ou on devrait franchir la porte, j'entendis un son assourdissant, et puis des pleurs, celle d'un homme, Harry.

C'était là que je me suis rendue compte que je ne pouvais pas partir et le laisser sans rien lui dire, sans lui révèler mes sentiments, je ne pouvais juste pas.

Je lâchai la main de mon frère en mimant un désolée et repartis vers le couloir sombre.

-Harry-

J'allais perdre espoir, peut être même que je l'avais perdu, mais les bips retentirent de nouveau, je mis instinctivement mes mains autour de sa tête et l'embrassai, un long et passionnant baiser, elle m'avait réellement fait peur, je ne voulais pas la perdre, je ne pouvais pas la perdre.

Elle n'ouvrait toujours pas ses yeux, mais l'essentiel c'est qu'elle respirait , elle était vivante.

Moi : Beth, tu m'as fait peur, je...j'avais peur de te perdre, tu ne sais pas à quel point je me suis attaché à toi, tu m'es devenue...in-indispensable, j'avoue que...que je ne te traite pas bien, mais...mais je t'ai vu mourir, t'as risqué de mourir, ton cœur a cessé de battre merde, tu te rends compte que t'allais mourir pour ma gueule? Tu te rends compte? Mais pourquoi tu as fais ça? Pourquoi tu m'a sauvé? Est ce possible que j'ai une petite place dans ton cœur? En tout cas j'espère. Et ça fait trois mois que je t'attends, trois mois que j'attends un petit signe de vie de ta part mais rien, et quand j'ai cru que tu allais mourir, sans que je puisse te dire ce qui m'empêche de dormir depuis des semaines...J'avais peur, peur de perdre la seule femme qui a réussi à trouver la clé de mon cœur, Beth, je t'aime, je suis amoureux de toi Beth, réveille toi s'il te plait. Dis-je d'une traite.

Je me sentais soulagé. J'avais enfin dit ce qui m'empêchait de fermer l'œil.

Je me levai pour aller cherche mon café, mais une voix me stoppa net.

(..) : Tu vas où comme ça ?

-Beth-

Oui. J'ai tout entendu. Oui. J'ai l'ai entendu dire qu'il m'aimait. Mais il a dit depuis quelques semaines, cela veut dire que ça fait longtemps que je suis là. Oh non, je suis en terminale, et lui aussi d'ailleurs. Je devais bouger. Je voulais bouger, mais je ne pouvais pas, c'était comme si j'étais paralysée, mais je ne pouvais pas le laisser m'échapper, je repris toute la force qui me restait, et essayai d'ouvrir mes yeux, rien. Encore une fois, rien. J'essayais encore et encore, et j'avais réussi, j'avais enfin ouvert les yeux.

Mais je voyais flou, je ne voyais pas très bien, mais assez pour savoir qu'Harry se dirigeait vers la porte.

Moi : Tu vas où comme ça ?

Il retourna, réalisant l'origine de la voix.

Harry : B-Beth ?

Moi : Non sa sœur jumelle, évidemment c'est moi mongol. Dis-je amusée par sa réaction surprise.

Harry : C-c'est pas vrai, oh put-naise, attends, je vais chercher un médecin. Oh non, attends, je-oui la porte, je sors, Dieu merci, je reviens, ne dors surtout pas hein. Répondit-il en s'agitant dans tous les sens.

Moi : Mais calme toi Harry. Viens. Lui demandai-je en gloussant.

Harry se précipita pour venir à côté de moi.

Moi : Calme toi, inspire, expire, inspire, expire. Dis-je avec difficulté.

Harry : c'est bon.

Moi : Maintenant tu vas appeler le médecin, vas-y. Repris-je en souriant.

Harry : Ok. Se calma t-il enfin.

Moi : Merci.

Il hocha la tête et sortit.

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Saluut:))

Vous allez bien ? vous pensez quoi du chap ? je sais que j'aurais aucune réponse dans les commentaires mais je continue de poser la question quand même:) A plus <3 

-B E T H»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant