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Bella : Dylan ? Il est où Niall ?

Dylan : je ne sais pas, laisse-moi regarder mon match.

Bella : ouais.

Moi : il est avec Lyzie, va voir dans la terrasse.

Elle partit et je repris ma lecture d'un roman qui parlait de comment surmonter la mort de quelqu'un d'important pour soi. En effet, cela faisait un an qu'il était mort, un an qu'il avait quitté ce monde, un an que j'essayais de survivre avec sa mort sur la conscience, je le dis parce qu'à cause de moi, il avait choisi la mort, il m'avait aidé moi, et maintenant, il est mort, je ne le reverrai jamais, jamais. A cette pensée, je me suis remise à pleurer. Dylan se retourna et vint vers moi, et m'enlaça. Durant toute cette période, il était resté à côté de moi, il était là pour moi, comme le ferait un frère pour sa sœur, il m'avait dit qu'il voulait rattraper le temps perdu.

Dylan : arrête de pleurer sœurette, je suis- 

Sous l'effet de la tristesse et de la colère, je me levai d'un bond.

Moi : ne me dit plus sœurette, Liam seul, pouvait le dire, mais maintenant il est mort et plus personne ne prendra sa place. Dis-je à voix vraiment haute que tout le monde est venu voir ce qui se passait. Dylan avait l'air triste, et la douleur se lisait dans ses yeux mais je m'en moquais, à ce moment là, tout ce que je voulais faire c'était me défouler, faire sortir la rage que j'avais au fond de mon cœur. Je descendis au sous sol, mis mes gants, et m'attaquai au pauvre pushing-ball. Après une heure environ, je remontai, et passai à côté de la chambre de Dylan, la porte était entrouverte, je le voyais assis sur son lit, les mains autour de son visage, et les yeux rouges, soit il a pleuré, soit il a bu. J'entrai sans même toquer et vais à côté de lui.

Moi : D-Dylan ?

Je ne savais pas quoi dire mais je savais que je ne devais pas rester sans dire quelque chose. Il releva sa tête vers moi.

Moi : je suis...désolée.

Dylan : je comprends ne t'inquiète pas.

Moi : tu sais, après leur mort, je suis devenue le monstre que je suis maintenant, et je suis vraiment désolée de t'avoir parlé comme je l'ai fait, c'est juste qu'ils me manquent beaucoup et ...

Je commençai à pleurer. C'était que devant lui que mes barrières se baissaient, après leur mort j'étais devenue un monstre, froide, distante, et le pire c'est que je tuais même des gens et je ne le regrettais pas. C'est ce que je suis devenue. Un monstre...Il m'enlaça, son téléphone sonna, à la vue du nom de l'interlocuteur, il semblait surpris mais répondit et se leva de son lit.

Quelques minutes plus tard, il revient avec un si grand sourire.

Moi : Dylan ? Qu'est ce qu'il y'a ? Lui demandai-je suspecte. Je ne l'avais jamais vu sourire comme ça depuis la mort d'Harry, de nos parents, et de notre frère.

Dylan : Non rien, c'est...C'est Sophia. Il mentait, je le savais. Il prit sa jacket en cuir.

Dylan : Beth je dois sortir maintenant, à ce soir. Dit-il en embrassant mon crâne. Je veux savoir avec qui il parlait. Mais j'y peux rien, j'ai la flemme de sortir. Je m'affalai alors sur le canapé avec une coca et des chips.

*******

Dylan vennait de rentrer, il avait l'air content. Mais pourquoi ? Il vint vers moi et m'embrassa le front.

Dylan : tu vas bien petite sœur ?

Moi : j'ai dix-huit ans Dylan..

Dylan : et tu es toujours petite, petite sœur. Dit il en me lançant un clin d'œil. Je le tapai sur l'épaule.

Moi : Dylan ?

Dylan : hm ?

Moi : depuis le coup de fil de toute à l'heure, tu es tout content. Je peux savoir pourquoi ? Dis-je en souriant.

Dylan : Euh oui, c'est...Sophia. Euh, elle veut...Elle a organisé un voyage pour nous deux. Dit-il en posant sa main dernière sa nuque.

Moi : Ah, d'accord. Et là aussi je ne le croyais pas.

Dylan : sinon t'as quelque chose à faire demain ?

Moi : non pourquoi ?

Dylan : je me demandais juste si on pouvait sortir entre frère et sœur dîner quelque part.

Moi : oh, d'accord.

Dylan : bon je vais dormir, à demain.

Moi : à demain.

Et je montai dans ma chambre, fis ma toilette, et filai sous les couettes. Et comme chaque soir depuis un an, il occupait mes pensées et je fondai en larmes. J'eus ensuite une idée, pas la meilleure à cette heure, mais j'avais besoin de parler avec lui, j'avais besoin de me confier à lui. Je me changeai et filai en direction du cimetière. Une fois devant sa tombe, mes jambes me lâchèrent, et je me retrouvais à genoux devant la tombe de mon mari, Harry. Mon ex-mari, mais je ne le considérais pas comme tel. Pour moi il était toujours mon mari, l'homme de ma vie, que personne ne remplacerait. Il me manquait. Beaucoup.

Moi : salut, depuis hier, rien n'a changé, je suis toujours la fille-monstre que je suis devenue, tu me manque Harry, je me sens si seule sans toi, la maison est si calme sans nos chamailleries et nos disputes, je voudrais que tu reviennes, je voudrais que demain à mon réveil, je te trouverai à côté de moi, m'enlaçant avec des bras, tu me manques beaucoup. Plus que tu ne le crois. 

Je me levai.

Moi : on se reverra bientôt Harry, je le sens. Je le sais. A bientôt. Je rejoignis ma voiture. Mais quelqu'un toqua à ma fenêtre.je l'ouvris afin de mieux voir la personne.

++++++ 

Voilà la suite :DDD

Je posterai comme d'habitude un chap par jour ou deux :D 

A plus :*


-B E T H»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant