À crocs [KatsuDeku] [Omegaverse] [En cours]

31. Nouvel An

Pdv Izuku

Après un réveillon magique, j'ai passé toute cette semaine entre moments en famille avec mes parents et Kacchan, et ceux entre amis à préparer le Nouvel An. 

Ce soir, c'est enfin le grand soir, Denki, Hitoshi et Mina sont arrivés dans l'après-midi et nous sommes désormais tous habillés et prêts à y aller.

Izuku : C'est vraiment dommage qu'Eiji et Hanta ne soient pas là

Mina : Eiji a encore peur que tes amis lui en veuillent de t'avoir tué et Hanta ne voulait pas le laisser seul

Izuku : Je sais et j'ai beau essayer de le rassurer, y'a rien à faire

Denki : T'en fais pas, quand on habitera plus près, on invitera tes amis et il n'aura pas le choix

Izuku : Je suis sûr qu'il s'entendra avec tout le monde en plus, il est tellement gentil et drôle

Katsuki : Gaffe, je vais être jaloux

Izuku : N'importe quoi toi !

En quelques minutes, nous sommes dans le grand parc qui donne sur le temple. Presque tous mes amis sont déjà là, alors je me fais un plaisir de présenter Denki et Mina.

Ils apprécient tous Kacchan, mis à part Shoto, qui reste le seul à ne pas vouloir apprendre à le connaître. 

Il se met à l'écart dès qu'il nous voit, il n'a participé à aucune des sorties que nous avons faites cette semaine et c'est à peine s'il m'a parlé pendant les préparatifs.

J'ai essayé de me retrouver seul avec lui pour au moins lui parler du marquage, qu'il ne l'apprenne pas de la bouche d'Ochaco, qui a failli hurler telle une fangirl lorsqu'elle a aperçu ma marque. 

J'espère pouvoir lui dire lors des festivités, puisqu'il est désormais le seul à l'ignorer.

Je l'ai montrée à tout le monde hier soir, parce que je sentais que Kacchan s'impatientait, il avait envie que tout le monde le sache, ce que je comprends. 

Il est de nature possessive, ce qui ne me dérange pas du tout, mais avec mes proches, c'est parfois un peu compliqué. 

À son envie de montrer que je lui appartiens, s'ajoute sa peur de ne pas être à la hauteur, qu'il cache derrière un surplus d'égo.

En vérité, il passe son temps à s'inquiéter de savoir s'il fait bien les choses, à s'assurer en permanence que je suis heureux, que j'ai tout ce qu'il me faut. 

En privé, il est affectueux et attentionné à l'extrême, parce qu'il sent que j'adore ça, et aussi parce qu'il a besoin de ressentir ma présence.

Là-dessus, comme sur tout le reste, nous sommes au diapason. L'un trop loin de l'autre, ce n'est même pas du manque que l'on ressent, mais carrément une impression de se faner, d'être vidé de toutes substances. 

C'est comme avoir une batterie interne qui ne peut se recharger qu'auprès de notre lié, une nécessité de se mettre dans notre bulle et de prendre notre « dose ».